mercredi 26 octobre 2011
La Consolante
Je viens de (re)lire La Consolante de Anna Gavalda.
4ème de couverture : « Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d'une femme qu'il a connue quand il était enfant, et adolescent.
« Il déchire la lettre et la jette dans la poubelle de la cuisine. Quand il relève son pied de la pédale et que le couvercle retombe, clac, il a l’impression d’avoir refermé, à temps, une espèce de boîte de Pandore, et, puisqu’il est devant l’évier, s’asperge le visage en gémissant.
Retourne ensuite vers les autres. Vers la vie. Se sent mieux déjà. Allez... C’est fini.
C'est fini, tu comprends ?»
Le problème, c'est que non, il ne comprend pas. Et il n'y retourne pas, vers la vie. Il perd l’appétit, le sommeil, abandonne plans et projets et va essayer de comprendre pourquoi tour se fissure en lui; Et autour de lui. Commence alors un long travail de deuil au bout duquel il est obligé de se rendre à l’évidence : l’échelle de cette vie-ci est illisible et il faut tout rebâtir.»
J'ai découvert cet auteur grâce à une amie, qui m'a offert Ensemble c'est tout, que j'ai dévoré le temps d'un trajet en train. Ses autres livres, ensuite, m'avaient un peu moins plu, mais La Consolante est sûrement celui que je préfère. La preuve en est que je l'ai acheté après l'avoir lu suite à un emprunt à la bibliothèque !
Pourtant, mon affection pour cette histoire tient à peu de choses : une maison. Celle de Kate, une vieille maison de campagne, pleine de dépendances, avec la nature à perte de vue, des enfants et des animaux qui courent partout, un potager qui s'entretient tout seul (ou presque), un jardin sauvage et, surtout, un four comme je rêve un jour d'en avoir un, avec plein de portes pour y cuire plein de plats différents en même temps.
J'aime cet endroit, qui, pour moi, est la maison de famille idéale, telle que je la rêve et l'imagine. Un lieu où il n'y a que de l'amour, mais pas de jugement.
Ce n'est pas elle qui est censée être le personnage principal, elle n'intervient presque qu'à la moitié du livre, et pourtant je l'adore.
Il y a aussi le style de l'auteur, simple et éloquent à la fois ; une histoire tendre dont le message est encore de profiter de la vie et d'aimer les autres sans les juger, et tout cela aussi concourt à me faire aimer ce livre. D'ailleurs, après l'avoir lu, je me suis sentie plus patiente avec mes enfants, avec l'envie plus présente encore de profiter de leurs moments de jeu. Comme quoi, ce livre est utile aussi.
Je ne sais pas si j'aurai un jour ce style de maison, ni même si j'ai l'esprit aussi large que la Kate qui y habite… Mais ça fait du bien de rêver.
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Je n'ai lu qu'Ensemble, c'est tout" d'Anna Gavalda, et c'était un vrai coup de coeur... Du coup, il y a toujours cette peur d'être déçue par un autre livre d'un même auteur. Mais j'ai l'impression que je ne prendrais pas vraiment un gros risque en me lancant dans "La Consolante" :)
RépondreSupprimerbin jamais lu...et je sais pas...;o)
RépondreSupprimerj'ai dévoré "ensemble c'est tout" mais j'ai été super déçue par le suivant que 'jai lu de cet auteur et du coup, 'jai abandonné!je regarderai s'ils l'ont à la biblio
RépondreSupprimerPas évident, j'ai dû m'accrocher ! Mais je ne regrette pas !
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