vendredi 29 juin 2018

Ensemble, maintenant, pour toujours de Emily Blaine

J'ai lu Ensemble, maintenant, pour toujours de Emily Blaine grâce à Netgalley.



4ème de couverture


Théo sait tout de Summer : il a passé une partie de sa jeunesse à la protéger de son père violent, à la tirer des pires situations. Peu à peu, il est tombé amoureux d’elle, de l’éternelle optimiste et de la femme forte qu’elle est devenue. Summer a quant à elle toujours refusé une histoire avec lui : ses relations avec les hommes sont chaotiques et leur amitié est trop précieuse pour qu’elle coure le risque de l’abîmer. Respectueux de ce choix, Théo est resté à distance : il a veillé sur elle, en protecteur discret et bienveillant. Mais, grâce à son frère Jérémiah, il prend conscience qu’à trop attendre, il pourrait bien perdre la femme de sa vie... S’il veut un jour être heureux, il doit prendre les choses en main et convaincre Summer qu’il est l’homme qu’il lui faut.

Mon avis


Je ne suis pas spécialement une grande amatrice de romance. J'en lis de temps en temps, pour me distraire, pour des lectures légères ou quand il s'agit d'une autrice que je connais. Emily Blaine et moi ayant été dans la même maison d'édition, je me devais de découvrir ce nouvel opus.

J'avoue que j'ai eu un peu de mal au début (heureusement, ça s'est vite arrangé, je vous rassure). Heureusement pour moi, on n'a pas là ni du coup de foudre imprévisible, ni un mec dominateur qui cherche à affirmer sa puissance. Le couple principal est constitué de deux amis qui se connaissent depuis longtemps, mais Summer a du mal à abaisser ses barrières, et à faire confiance à l'amour.
La thématique est donc plus adulte et plus ancrée dans notre réalité que d'autres romans que j'ai pu lire (ouf).
Si j'ai eu du mal, c'est essentiellement avec l'aspect description : je n'ai pas besoin de savoir en détail à quoi ressemble un personnage, dans quelle matière sont les vêtements qu'il porte ou d'autres remarques insignifiantes du même genre. Par ailleurs, dans ce genre de roman, il y a souvent peu de surprise : on sait qu'on les lit pour que le couple se forme à la fin. Du coup, même si l'histoire se laisse suivre, elle manquait un peu de tension à mon goût (attention, encore une fois, je ne suis pas le public cible de ces livres). Et j'avoue que je me suis pourtant laissée prendre à l'histoire. Passé le premier tiers, j'avais envie de savoir comment Théo allait finir par convaincre sa dulcinée de tomber dans ses bras !
C'est donc une lecture qui correspond à ses objectifs : de la légèreté, de la douceur, un soupçon de dépaysement (très léger) et un bon moment passé avec un livre.
Par ailleurs, si ce roman est une suite, il se lit très bien indépendamment du tome précédent (que je n'ai pas lu) tout en donnant (un peu) envie de le découvrir quand même.
Et j'aime beaucoup la couverture, même si elle n'a, à mon sens, que peu de rapport avec l'histoire...

jeudi 28 juin 2018

Abri 19

Après l'avoir acheté il y a quelques mois, j'ai enfin pu lire Abri 19 de Myriam Caillonneau.



4ème de couverture


Il y a onze ans, un mystérieux brouillard a recouvert la terre. Les scientifiques n’ont pas réussi à l’endiguer ou même, à l’expliquer. Les gouvernements du monde se sont résignés à préserver une partie de la population en l'enfermant dans des bases secrètes. Lorsqu’un accident survient dans l’abri 19, Liam doit faire un choix. Respecter les lois de l’abri ou sauver la vie de sa sœur et risquer l’exil dans un monde dévasté.

Mon avis


Le livre nous plonge dans un univers post-apocalyptique comme je les aime. La civilisation que nous connaissons s'est effondrée et les gens essaient de vivre comme ils le peuvent, en se trouvant de nouvelles règles. Et, comme souvent, toutes ces règles ne sont pas géniales...
Nous suivons Liam, exclu de chez lui à cause de ces fameuses règles. Il découvre comment le monde a évolué hors de son abri. Et ce n'est pas joli joli.
Oh, des cannibales, oh des meurtriers, oh des esclavagistes... Pourquoi la société doit-elle toujours aller vers plus de violence après un grand drame ? Je sais que c'est dans la nature humaine, mais cela est tellement triste. Dans tout cela, Liam a aussi conservé une part d'innocence. Il a envie de croire que les gens peuvent être bons, avoir gardé leurs valeurs. C'est ce qui le rend attachant. Même quand il se trompe, on a envie qu'il ait raison.
Dans ce roman, il y a donc la découverte de ce monde perverti, de différentes factions pas toujours très sympathiques, d'humains qui cherchent leur place et qui font parfois les bons choix. Mais aussi de l'action, de la tension, plein de mystère. Ce n'est pas parce qu'un monde semble fini qu'il faut forcément s'arrêter à cette vision, n'est-ce pas ? Et si... Et si une seule personne pouvait changer les choses ?
Bref, on a là une belle histoire d'humanité, un post-apocalyptique avec sa part d'espoir, et, surtout, un vrai page-turner. À découvrir si ce n'est pas déjà fait.

mercredi 27 juin 2018

Girls and Sex

Grâce à Netgalley, j'ai pu lire Girls & Sex, une étude américaine, de Peggy Orenstein



4ème de couverture

Un fossé s’est creusé entre les parents et leurs filles. Même à l’ère des «  parents-hélicoptères  », mères et pères ne savent pas concrètement comment leurs filles appréhendent la sexualité. En s’appuyant sur de longues interviews réalisées auprès de 70 Américaines et de psychologues, universitaires et spécialistes, la journaliste aborde les sujets qu’on préfère éviter avec une grande délicatesse et beaucoup d’humour  : le rôle de la pornographie ; pourquoi le fait de perdre sa virginité est si important aujourd’hui  ; le terrain accidenté que constitue la culture du hookup (coup d’un soir)  ; la prégnance dérangeante des agressions sexuelles.
Loin d’asséner des vérités établies, le travail rigoureux de Peggy Orenstein incite au contraire au dialogue, multipliant les informations qui permettent au lecteur d’être mieux armé pour comprendre le monde nouveau et complexe dans lequel les ados évoluent aujourd’hui.


Mon avis


Ce livre est venu en plein questionnement de ma part sur la puberté de ma fille, en pleine adolescence, et sa future manière de vivre sa sexualité.
Je veux qu'elle y soit à l'aise, mais qu'elle ne fasse pas n'importe quoi non plus. Après avoir vu un reportage il y a quelques semaines sur des adolescentes de 13 ans à peine qui se prostituaient, j'étais un peu inquiète, il faut bien le dire.
Et ce livre ne m'a pas vraiment rassuré.
Certes, le contexte étudié est américain, notamment avec ses fraternités pour les universités.
Mais la plupart des autres faits relevés sont, je pense, tout à fait transposables à notre société européenne.
L'étude parle du manque d'information des jeunes, ou de la manière dont ils la cherchent (via des vidéos pornos sur le web), de la fellation qui est devenue l'étape qui suit directement le baiser sur la bouche, des garçons qui s'attendent à ce que toutes les filles soient accessibles, de la culture du viol (certains en sont encore à considérer que faire l'amour avec une personne inconsciente n'est pas un viol !)... 
Il donne aussi quelques pistes, sur comment tenter de prévenir le pire, comment apprendre à nos enfants qu'un acte sexuel consenti doit être réciproque dans la recherche du plaisir, comment ne pas culpabiliser pour rien. Il parle aussi d'homosexualité ou d'asexualité, il n'est donc pas juste binaire.
Bref, il est assez éclairant sur le sujet. Quand ma fille sera plus grande, je le laisserai peut-être à sa portée, parce qu'il permettra, je l'espère, d'échanger sur ce genre de sujets. En parler, c'est important. Et c'est pour ça que le lire, c'est important aussi. Le monde a changé depuis ma jeunesse, pourtant pas si lointaine, et cet ouvrage nous en donne un aperçu. 

Un jour sur Terre et alentours

Mercredi, c'est aussi le jour des enfants. J'en profite pour rattraper (un peu) mon retard de chronique avec un bel album Un jour sur terre et alentours de Noemie Malbecq et Gwendoline Raisson



4ème de couverture


De New York à Séoul, en passant par le Chili, rencontrez 8 petites familles et partagez leur quotidien. Les personnages vivent aux quatre coins du monde, certains se connaissent, d'autres non, mais un point commun les relie : tous vont recevoir une mystérieuse invitation... Pour découvrir la surprise finale, rendez-vous au centre du livre et déployez les rabats ! Une histoire de destins croisés qui célèbre les heureux hasards, les grandes idées un peu folles et la joie des rencontres !

Mon avis


Dans ce livre, vous allez suivre plusieurs personnages. Ils reçoivent des messages dont vous ne savez rien. Ils préparent quelque chose dont vous ne savez rien. Tout ce que vous savez, c'est qu'ils vivent à différents endroits de la Terre. Ce qui vous permet de montrer à vos enfants que quand c'est le matin chez vous, c'est l'après-midi ou le soir ailleurs.
Puis, en tournant les pages, vous allez remarquer que certains personnages se croisent. D'ailleurs, en regardant les dessins plus attentivement, vous allez reconnaître d'autres animaux, à l'arrière-plan, qui ont également l'air de voyager. Ainsi que des objets.
Je ne vous dévoilerai pas la fin, ce serait dommage.
Mais sachez que cet album fait partie des livres à lire et à relire, pour repérer toujours de nouveaux détails. La présentation aussi peut surprendre : pour passer de l'hémisphère nord à l'hémisphère sud, il faut retourner le livre.
Il offre un beau petit moment à passer en famille, plein de douceur et de "oh tu as vu ?". Je le recommande pour tous les apprentis lecteurs en culottes courtes et leurs parents.

Sorceline #mercrediBD

Une fois n'est pas coutume, c'est d'un livre que ma fille a reçu pour son anniversaire dont je vais vous parler, Sorceline de 



4ème de couverture

Sorceline vient d’entrer à l’école de cryptozoologie pour développer sa passion : l’étude des animaux légendaires ! Analyses de comportements, soins magiques ou dressage sont au menu. Mais les places sont chères et la compétition rude pour obtenir le précieux diplôme. En plus des gorgones, vampires et autres griffons, Sorceline va devoir apprendre à mieux connaître ses nouveaux camarades. Certains deviendront ses amis ; d’autres, ses rivaux.

Mon avis


Quand ma fille a déballé sa bande dessinée, reçue d'une copine, toutes les têtes se sont penchées dessus. "Oh, mais c'est trop beau." En effet. Puis les détails ont commencé à se dévoiler "et vous avez vu, là il y a a..." La couverture a été minutieusement étudiée avant que le résume ne soit lu. Mais tout le monde était déjà conquis par les étranges bestioles mises en avant.
Ma fille a lu la bande dessinée dès le lendemain. Deux fois. C'était plutôt bien parti. Le soir-même, je la lui empruntais à mon tour.
Et j'avoue que je me suis plongée avec délices dans ce stage pour apprenti cryptozoologues, au sein d'une île remplie d'êtres un peu étranges.
Les pimbêches de service sont bien représentées, de même que la nouvelle copine, l'amoureux transi ou le mystérieux ténébreux. Car, très vite, ce n'est pas seulement l'étude des animaux mythiques qui est en jeu, mais une véritable enquête. Certains élèves disparaissent, les fées ont des comportements bizarres... Le tout dans une ambiance très bien dessinée, qui s'accorde à merveille avec l'univers, sans être oppressante pour autant (on reste dans une tonalité jeunesse rafraichissante).
La petite héroïne au centre de l'histoire est attachante et et ses réactions sont tout à fait pertinentes. Elle est douée sans se croire la meilleure du monde, elle se met en colère puis éprouve des remords. Bref, on a envie de la suivre longtemps.
D'ailleurs, autant vous prévenir tout de suite : quand vous arriverez à la fin, vous n'aurez qu'une hâte... regarder quand le tome 2 va sortir.
Car oui, cette nouvelle série va poursuivre une histoire sur plusieurs volumes, qui ne pourront sans doute pas se lire indépendamment les uns des autres. Pour le moment, le mystère reste entier...

La petite vidéo trailer (je sais que vous aimez bien ça) :



vendredi 22 juin 2018

Le putain d'énorme livre du bonheur qui va tout déchirer

J'ai pris un peu de retard sur mes chroniques, mais voici (enfin!) la reprise avec un titre qui explose : Le putain d'énorme livre du bonheur qui va tout déchirer de Anneliese Mackintosh


4ème de couverture

Ottila a décidé d’être heureuse et ça va faire mal.
Ottila a un problème. Enfin, elle en a un paquet. D’abord elle est alcoolique. Son père est mort pendant qu’elle se complaisait dans une éternelle gueule de bois. Sa sœur a été internée. Sa mère est en train de craquer. Et ses amis la tirent vers le bas. Sauf Thalès, le type le plus sain qu’elle ait jamais rencontré. Thalès donne envie à Ottila de devenir meilleure. Alors elle décide de faire un doigt à son «  contexte  » pourri et vole Le Petit Livre du bonheur à la bibliothèque. Puis elle entreprend de le scrapbooker sauvagement  : mails, SMS, transcriptions de séances de thérapie, dessins… tout y passe.. Le résultat  : un roman insolite, contagieux, qui vous fera autant rire (jamais élégamment) que pleurer :).

Mon avis


Quand j'ai commencé ce livre, je m'attendais à un énième livre de développement personnel, mais avec un peu plus d'humour et d'auto-dérision dedans (je dis énième, parce que j'en lis régulièrement, même si c'est souvent redondant, ça fait quand même du bien).
Et bien, je vous arrête tout de suite : ce n'est pas du tout le cas.
C'est plutôt un roman, un peu à la Bridget Jones, avec une trentenaire anglaise un peu paumée dans sa vie, qui se cherche.
Sa différence : elle est alcoolique. Et elle vient juste de s'en rendre compte et de décider d'arrêter de boire. Totalement.
Ce qui lui donne l'occasion de reprendre sa vie en main.
Pas de moralisation dans cette histoire : Ottila se rend compte que l'alcool à outrance, ce n'est peut-être pas si génial. Mais elle n'est pas là pour donner des leçons, juste pour se trouver un nouvel équilibre.
Il y a un mélange étrange d'humour et de tristesse dans ce titre. Je n'ai jamais complètement réussi à adhérer à son histoire d'amour, la famille d'Optima semble encore plus paumée qu'elle, de même que son entourage. Je n'ai eu aucune envie de me mettre à sa place (sa vie est trop bousillée et je n'aurais pas su comment l'aider). Ottila vacille sans cesse entre de vraies bonnes décisions et des envies auto-destructrices. Mais elle garde une pêche extraordinaire !
La construction du livre oscille également entre le récit de cette année de sevrage, racontée par Ottila elle-même, et des retranscriptions de courriers envoyés ou de séance de thérapie. Ce qui permet d'animer un peu le récit, et d'offrir des points de vue un peu différents par moments.
Le roman m'a laissé sur un sentiment doux-amer, je ne parviens pas à décider si la fin est positive ou non. J'avoue que je lirai avec curiosité les avis d'autres lecteurs sur ce titre...

jeudi 7 juin 2018

Dehors les enfants

Grâce à Netgalley, j'ai pu lire Dehors les enfants de Angela J. Hanscom


4ème de couverture

Et si trop les protéger ne les aidait pas à grandir  ? Aujourd’hui, il est devenu rare de voir des enfants s’amuser à escalader un arbre, construire une cabane ou dévaler une colline en roulant sur eux-mêmes. Nous avons sécurisé leurs aires de jeu, supprimé tourniquets, tape-culs et tout ce qui pouvait se montrer risqué. Les enfants passent de plus en plus de temps à interagir avec des écrans plutôt qu’avec d’autres. Agenda surchargé, activités encadrées, le temps de jeu libre et de contact avec la nature s’amenuise. Parallèlement, les enseignants notent une baisse d’attention et de concentration et une augmentation de l’impulsivité voire de la brutalité, tandis que les médecins observent une hausse inquiétante des troubles sensoriels et émotionnels. Les enfants d’aujourd’hui sont plus peureux et moins endurants que ceux d’hier et ils crisent à la moindre frustration. Pourquoi  ? Dès nourrisson, les enfants sont entourés d’objets facilitant leur quotidien ainsi que celui de leurs parents, mais qui réduisent l’ampleur de leurs mouvements. Notre désir de les protéger ne leur permet plus de se confronter aux expériences qui leur sont nécessaires pour muscler leur corps, nourrir leurs sens et élaborer les réseaux de neurones dans leur cerveau. Angela Hanscom, ergothérapeute, braque ses projecteurs sur l’épidémie silencieuse qui frappe nos enfants et décrit l’expérience du programme TimberNook qu’elle a fondé. Jouer dehors est vital pour le développement harmonieux des compétences sensorielles, motrices, sociales et intellectuelles. Explorer, comprendre le monde, prendre des décisions, utiliser son imagination…
L’auteur partage son expérience ainsi que des stratégies ludiques et faciles à mettre en action pour aider nos enfants à quitter leurs écrans pour jouer librement.

Mon avis


Ce livre est intéressant, principalement parce qu'il s'appuie sur de nombreuses études et témoignages concrets pour expliquer à quel point les enfants d'aujourd'hui ont perdu en force musculaire par rapport aux enfants des années 1980.
Et il ne s'agit pas que de muscles, mais aussi de vision qui décline (le nombre d'enfants myopes a doublé), tout comme les capacités d'intention, l'équilibre, la motricité fine... Bref, un bilan assez catastrophique pour être inquiétant.
Nul doute, selon l'autrice, que la vie moderne est directement responsable de cet état de faits. Et pas seulement parce que les enfants passent plus de temps devant les écrans (ce qui n'est pas vraiment l'idéal ni pour les muscles, ni pour les yeux). Mais aussi parce que tout concorde pour que ces enfants, surprotégés (les structures de jeux moins haute et sur sol mou, l'hygiène excessive) mette en fait leur corps en danger. les récréations sont raccourcies, les enfants ont moins de liberté, ils ne passent presque plus de temps dehors, ils ont des programmes d'activité de plus en plus chargés...

Et la solution qui s'impose, c'est tout simplement de les laisser jouer, sans supervision, dehors. Après tout, c'est ce qui se passait encore il y a deux générations. Autoriser un enfant à aller en vélo chez un copain, à passer l'après-midi dans une forêt, à manipuler des bouts de bois pour s'en faire une cabane, à patauger dans la boue, à se laisser tourner sur les balançoires, à monter à l'envers sur le toboggan... Tout cela est nécessaire pour améliorer le physique et, donc, le mental des enfants actuels.

Si certaines prises de position, bien que je les comprenne, restent difficiles pour moi (je ne suis pas prête à laisser mes enfants errer dans les rues sans surveillance, même en vivant à la campagne), le contenu de ce livre me semble assez réaliste pour encourager mes enfants à passer encore plus de temps dehors. Et, pourtant, les écrans sont en dose très limitée chez nous. Mais mes filles choisissent encore trop souvent de jouer à l'intérieur plutôt que de courir dans le jardin, et c'est dommage. Je me rappelle que je passais toutes mes journées d'été dehors, je lisais même installée sur les branches d'un arbre !

Le livre donne de nombreux conseils pour réussir à ce que cette liberté à l'extérieur se déroule sans le moindre souci.
Son seul défaut serait peut-être d'être un peu répétitif, parce qu'elle appuie son propos en permanence, mais le constat est réel, et sans doute nécessaire pour que le message passe.
À quand les classes à l'extérieur ?

Et comme je sais que vous débordez d'impatience d'en savoir plus, voici quelques vidéos d'Angela J Hanscom sur le sujet