mardi 29 janvier 2013

Attraction céleste

Je continue mes lectures pour le coup de coeur 2013 avec Attraction céleste de Virginie Goevelinger

Couverture Attraction Céleste, tome 1
4ème de couverture : pour une fois, je ne vous mettrai pas le résumé, parce qu'il contient TOUTE l'histoire... Je vous en mets juste une version tronquée : Abigaëlle O’Donnel porte sur ses épaules un lourd secret. Elle peut voir le passé, le présent et le futur des personnes qui l’entourent, mais elle peut également capter leurs sentiments. Si, elle a ce pouvoir, c’est parce que son don découle d’un plus lourd secret, que ses parents adoptifs lui cachent depuis sa naissance. Elle ne sait pas qu’un garçon au visage d’ange va bouleverser sa vie à jamais…


Quand j'ai lu le résumé de ce livre, ma première réaction a été "oh non, pas encore". Il y a en effet des thématiques qui reviennent régulièrement, et je craignais fortement que cet ouvrage ne vole pas plus haut que d'autres amourettes adolescentes où des jeunes filles pures et naïves tombent amoureuses de créatures fantastiques (il y en a que j'aime bien, dans ces livres. Pas tous...)

On nous présente donc Abi, une jeune orpheline élevée par un couple d'origine irlandaise dans une calme petite ville américaine. Ses parents tiennent une librairie et les livres sont les meilleurs amis de la jeune fille, qui n'est pas isolée pour autant. À son grand dam, elle possède un don de vision (dans les auras, dans le futur, c'est assez vague...), qu'elle ne parvient pas à maîtriser. Jusqu'à ce qu'elle rencontre un nouveau venu dont elle ne parvient pas à percevoir les pensées (toute ressemblance avec des personnages existant dans d'autres sagas serait bien sûr totalement fortuite).
Je ne veux pas critiquer le fait que cette histoire, hélas, me semble rebâchée : après tout, c'est le principe des idées, elles flottent dans l'air par moment et tout le monde a le droit de se servir. En plus, l'auteur parvient à revisiter un peu le genre avec quelques surprises étonnantes (qui vont même à contre-courant de la "mythologie angélique", il me semble).
Par ailleurs, l'auteur parvient parfaitement à restituer le ton qui pourrait être employé par une jeune adolescente (au point que je me suis même demandé quel était son âge... elle a dépassé la trentaine). Mais le style, par conséquent, s'en ressent aussi : le langage de cette jeune demoiselle n'est pas toujours très évolué et ses réflexions manquent de profondeur. Elle a aussi un peu tendance à se répéter. Et elle n'est pas toujours non plus très douée pour ouvrir ses yeux ou pour les relations humaines (pour une personne qui a, soi-disant, autant d'intuition, elle manque même cruellement d'empathie).  En fait, j'ai l'impression que la principale qualité du livre (son ton) est aussi son principal défaut. J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à cette Abi et à ne pas la laisser croupir dans la librairie de ses parents (qui a l'air d'un lieu bien sympathique, par ailleurs). Seule la fin m'a semblé plus douce... même si elle arrive un peu rapidement (mais le roman est très court)
Je terminerai donc simplement en disant que j'ai trouvé que ce livre manquait de maturité, même s'il conte une histoire qui pourrait être intéressante.
coup de cœur 2013

lundi 28 janvier 2013

Une brèche dans le mur

Voilà une nouvelle lecture lue dans le cadre du Coup de Coeur 2013, Une brèche dans le mur de Joelle Adani.
Couverture Une brèche dans le mur

4ème de couverture : En 1989, une équipe de coureurs français, sponsorisée par l’épicerie et la brasserie du coin, s’apprête à effectuer une course sans précédent de Béziers à Moscou pour célébrer le bicentenaire de la Révolution. Son long trajet à travers l’Europe sera ponctué de drames amoureux et de rencontres saugrenues qui prendront peu à peu le pas sur l’exploit sportif à proprement parler. Les quatre hommes et les quatre femmes sont en effet loin de s’imaginer que, dans ce contexte de guerre froide, leur équipée va attirer l’attention des services secrets américains et européens et qu’ils vont avoir un rôle à jouer dans la chute du Mur.
Pourquoi des civils français iraient-ils en courant jusqu’à Moscou? L’idée semble trop bizarre pour être crédible. La CIA, le MI5 et la DGSE sont donc persuadés qu’il y a là anguille sous roche. Chaque geste innocent des coureurs filés par des espions depuis leur départ, va ainsi être comiquement réinterprété et disséqué à la loupe par les services secrets, créant deux niveaux de lecture pour ce roman haletant.



Autant vous le dire tout de suite, les histoires policières, ou celles qui présentent des espions, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Même au cinéma, je m'endors devant James Bond, charme britannique ou pas. Je n'étais donc sans doute pas la cliente idéale pour ce titre sous fond de guerre froide, avec ses espions qui surgissent de tous les côtés, et je l'ai commencé plusieurs fois avant de me décider à le lire.
Malheureusement, mon a priori négatif ne s'est pas vraiment résorbé durant ma lecture. J'ai eu beaucoup de mal avec le style : le livre est rédigé au présent, ce qui pourrait donner une impression de dynamisme... j'ai surtout eu du mal à déterminer quand une action s'achevait, j'avais le sentiment que les étapes se déroulaient toutes en même temps, ce qui était parfois dérangeant.
Par ailleurs, l'ouvrage présente un certain nombre de personnages, tous décrits en quelques lignes à peine. Je n'ai pas réussi à pénétrer assez dans leurs pensées ou leurs ressentis pour m'attacher à eux, même les plus sympathiques, et à part un personnage plus mystérieux que les autres, je n'avais pas vraiment envie de savoir ce qui allait leur arriver.
Quant aux personnages secondaires, savoir que l'un d'entre eux prend de la coke à chaque fois que l'on parle de lui m'a semblé un peu répétitif au bout de plusieurs occurences.

C'est d'autant plus dommage que l'histoire en elle-même n'est pas inintéressante. Il est assez amusant de voir qu'une bande de coureurs peut mettre en déroute les services secrets de plusieurs pays, sans même le savoir. Cette avalanche d'espions qui se lancent à leurs trousses et analysent leurs moindres faits et gestes en devient presque gaguesque. Il y a aussi une part de leur vie privée (notamment celle de Marie) qui entretient le suspense tout du long. Les ravages de la promiscuité sont aussi finement montrés d'une manière qui n'a rien à envier aux émissions de téléréalité. Mais je n'ai pas réussi à m'accrocher à ce livre. Peut-être parce que voir, dès le début, des coureurs qui se sont entraînés pendant des mois, ou qui ont déjà fait des marathons, s'effondrer alors qu'on ne leur demande que de courir pendant une heure par jour, ne m'a pas semblé très crédible (mais bon, je ne suis pas une grande sportive moi-même, alors je veux bien croire que je suis naïve sur les capacités physiques de sportifs entraînés). 

coup de cœur 2013

dimanche 20 janvier 2013

C’est la fin

Et oui, tout a une fin, même les anniversaires !
Voici le dernier colis que j’ai reçu, envoyé par Liyah, à l’occasion de mon anniversaire (ça valait le coup d’attendre !)

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Tout un lot de marque-pages, des gourmandises dissimulées dans une jolie boîte, des livres “féeriques” pour les filles (j’essaie de réserver le cahier d’activités pour un jour particulier, comme un voyage, mais la négociation n’est pas terminée), de jolis petits carnets.
Amour et autres enchantements (que j’ai failli m’acheter il y a peu de temps) et Petite anglaise (qui me fera un peu voyager, au moins par la pensée)

Merci Liyah !

samedi 19 janvier 2013

Challenge je lis aussi des albums

Chaque année, je m'inscris à ce challenge organisé par Hérisson (et chaque année, je ne parviens pas à remplir mes objectifs...)

Cette année, je tente encore pourtant le challenge Je lis aussi des albums.

Je devrais réussir ma mission, vu que je commence en baby challenge : je n'ai que deux albums à chroniquer. Vu ceux que je lis chaque jour à mes petites pépites, ce ne devrait pas être trop dur !

vendredi 18 janvier 2013

Delirium 2 : Pandemonium

Il y a quelque temps, je vous avais parlé de ma lecture de Delirium. J'étais restée sur une impression mitigée, mais le tome 2 du livre de Lauren Oliver m'a beaucoup plus séduite.
(attention, cette chronique pourrait contenir des spoilers sur le premier tome, pour ceux qui ne l'ont pas encore lu).
 Couverture Delirium, tome 2 : Pandemonium

4ème de couverture : Lena vit dans un monde où le gouvernement impose aux jeunes de 18 ans une opération pour les immuniser contre l’amour. A la veille de son opération, Lena découvre ce sentiment interdit avec Alex et ensemble ils décident de s’enfuir. Mais seule Lena y parvient. Après s’être échappée de Portland dans le Maine, Lena rejoint une communauté d’Invalides - les résistants au système - réfugiée dans la Nature. Là-bas, elle se transforme en guerrière de la résistance. Un futur sans Alex semble d’abord inimaginable, mais Lena va de l’avant. Elle combat pour lui et pour un monde où l’amour ne serait plus considéré comme une maladie. Entraînée dans un mélange explosif de révolution et de contre-insurrection, Lena doit lutter pour survivre et croire encore que l’amour est possible, et plus encore : souhaitable...


On retrouve donc Lena quelques mois après le moment où on l'avait laissée à la fin du premier livre. Ce deuxième roman alterne les passages où elle se souvient de la manière dont elle s'est débrouillée seule et les moments où elle raconte sa nouvelle vie.
Ce que j'ai le plus apprécié dans ce roman, c'est que son personnage a évolué. Là où je la trouvais énervante à ne pas savoir se positionner, elle a mûri, grâce à ses expériences. Elle grandit et le monde qu'elle commence à mieux connaître n'est pas des plus séduisants. L'univers a déjà été bien posé dans le premier tome, donc on n'a plus affaire à une présentation de leur manière de vivre. Cet ouvrage est presque plus un huis-clos, plein de tension, qui explore plus la psychologie des personnages que le monde qui les entoure. Il y a pourtant de l'action, comme dans toute trilogie dystopique qui se respecte en ce moment : le premier tome pose les bases, le second laisse entendre qu'il y a une révolution dans l'air... et le troisième, logiquement, devrait faire exploser tout cet univers.
Le livre ne contient pas beaucoup de surprises, elles se laissent facilement deviner (ou alors, c'est mon côté fleur bleue qui me les a fait anticiper) mais il se lit toujours très facilement.
Il faudra maintenant attendre la suite... annoncée en VO pour ce printemps. Même si Delirium n'est pas ma saga préférée du moment, je pense que je lirai la suite avec beaucoup de plaisir malgré tout.

un extrait :
" - Je crois... Je crois que tu me l'as transmis, halète-t-il. La deliria.
-L'amour, rectifié-je en lui serrant la taille. Dis le mot.
Il hésite à peine une seconde.
-L'amour..."


Lauren OliverLe site de l'auteur

mardi 15 janvier 2013

Les roses de Somerset

Ceux qui suivent mon compte Facebook le savent déjà, j'ai été sélectionnée cette année pour faire partie des Lectrices Charleston. Cette jeune maison d'édition va publier de nombreux romans très féminins dans les mois à venir, et j'ai la chance de pouvoir les lire en avant-première. Cette semaine, Les Roses de Somerset de Leila Meacham paraît (il est même déjà disponible en ebook).
Couverture Les Roses de Somerset

4ème de couverture : Howbutker, Texas, 1916. A la mort de son père, la jeune Mary Toliver hérite de la plantation de coton des Toliver, l’une des familles fondatrices de Howbutker. La jeune femme devra-t-elle sacrifier son amour pour Percy Warwick, magnat de l’exploitation forestière, pour faire vivre le sol de ses ancêtres ? Confrontés aux trahisons, aux secrets et aux tragédies qui les entourent, renonceront-ils à ce qui aurait pu exister, non seulement pour eux, mais aussi pour les générations suivantes ?



Quand j'ai vu cette couverture, j'ai d'abord eu un mouvement d'appréhension : elle évoquait pour moi des romans poussiéreux des années 80, de l'époque où je lisais Louisiane pendant mes vacances scolaires. Les premières pages ne m'ont pas tout de suite détrompée : on y découvre le cabinet d'un notaire, des personnages vieillissants et bien secrets et un dialogue qui met l'histoire en place sans nous apprendre beaucoup de choses... Heureusement, je ne me suis pas arrêtée là et le délicat parfum des roses évoquées dans ce roman n'a pas tardé à m'emporter.
Cette œuvre est digne des saga romantiques les plus connues. Elle contient des personnages qui s'aiment mais qui ne parviennent pas à se retrouver, des secrets de famille qui subsistent sur plusieurs générations, des empires créés à la force du poignet et pourtant fragiles... Il est difficile de ne pas se passionner pour les aventures contées dans le roman.
Mary, qui reste le personnage principal, est un petit bout de femme déterminée. Elle sacrifierait tout pour conserver ses terres... et va beaucoup perdre à cause d'elles. Elle va vivre de nombreux drames tout au long de son existence, ce qui la rend d'autant plus attachantes. C'est le personnage féminin central de ce roman, elle a beaucoup plus de présence que sa petite-nièce, sur laquelle l'histoire s'achève.
Il y a une réelle tension tout au long de l'histoire. On sait dès le début comment certains événements vont finir, grâce au prologue, et on ne peut s'empêcher de se demander tout du long comment les héros en arrivent là... et d'espérer, contre toute raison, qu'ils prennent d'autres décisions. La fin, par contre, est pleine de surprise, mais elle arrive un peu trop rapidement.
J'ai aimé voyager dans ce Texas si éloigné des cow-boys, comme une douce dérive à l'écart du temps. La plume de l'auteur ne contient pas de fausse note et un souffle épique court tout au long du roman... au point de nous faire regretter sa fin. Cela dit, plutôt que de proposer une suite aux aventures de ses personnages, l'auteur a d'ores et déjà promis qu'elle allait plutôt se pencher sur les générations antérieures, et remonter dans le passé familial des principaux protagonistes. Voilà qui sera sans doute intéressant...

Un extrait "Matt accepta la rebuffade sans mot dire. Il ne découvrirait sans doute jamais pourquoi son grand-père avait été malheureux en ménage alors qu'il était fait pour la vie de famille. Néanmoins, il l'enviait un peu. C'était beau d'aimer une femme à ce point, pendant si longtemps, sans en désirer aucune autre..."
Vous l'aurez compris, c'est une histoire très romantique, sur un fond historique (tout commence en 1916), où les questions de famille sont également prépondérantes. Il est d'ailleurs intéressant de noter que Leila Meacham elle-même n'a jamais eu d'enfant, ce qui rappelle certaine malédiction évoquée dans l'ouvrage.

Et si vous voulez savoir pourquoi le titre porte le nom de "Roses" alors que la plantation de Mary ne contient que du coton... Je vous invite seulement à lire le livre.

mercredi 9 janvier 2013

Eclats de rêve

Dans le cadre de l'opération Coup de cœur 2013, je viens de terminer Éclats de rêve de Maiwenn Soler, un livre très déroutant

4ème de couverture : Tout commence par une carte ne se référant à rien de connu, soulignée d’inscriptions incompréhensibles. Puis, ce sont ces quelques phrases, que Raïlyan de Preyloy, cartographe, découvre dans un ouvrage de la bibliothèque royale: "Jadis, ils se dispersèrent aux quatre vents. Leur foyer était devenu trop petit, ou bien étaient-ce eux qui [étaient devenus trop] nombreux… Ils s’égaillèrent un peu partout, emportant avec eux une branche de leur arbre-maître."
Fasciné, il décide d’en apprendre plus et finit par découvrir de nombreux textes similaires. Tous mentionnent une mystérieuse civilisation, oubliée de tous.
C’est en allant à la recherche de ce peuple, les Abouteurs, qu’il aborde une île, un monde à part où le temps s’écoule de manière différente, un monde de sagesse, construit autour d’un arbre qui détient le savoir mais aussi la mémoire d’une civilisation disparue…



J'étais assez curieuse de lire ce titre, dont le résumé m'avait interpellé. Pourtant, j'ai été assez surprise tout au long de ma lecture, et il m'a fallu un certain nombre de chapitres avant de voir réellement une histoire se dégager.
On suit d'abord les pas d'un vieil homme, cartographe et scribe, débarqué sur une île déserte mystérieuse et mythique. Il nous raconte comment et pourquoi il est arrivé là et il est impossible de ne pas demander ce qu'il va y trouver.
Et puis l'histoire éclate, méritant son titre plus que jamais. Le narrateur perçoit des "éclats de rêve", des bribes d'un monde passé qui défilent devant ses yeux. Il passe d'un personnage à l'autre, d'une époque à l'autre et se perd un peu dans son périple... Tout comme moi. J'aime quand un livre présente des personnages intéressants, auxquels on s'attache. Là, le seul être qui est présent du début à la fin est le scribe, et il est très très en retrait par rapport à tout ce qu'il se passe. L'histoire des habitants de l'île est intéressante, leur manière de vivre également, mais tout est dispersé, éclaté, et il faut lire entre les lignes pour renouer les morceaux entre eux. C'est un exercice parfois fatiguant, je trouve.
Le style, par contre, est dense, l'écriture est intéressante. Il y a une certaine poésie dans la narration, qui est toujours très douce, même dans les scène de violence. Il n'y a pas de grandes métaphores innovantes mais les idées de l'auteur tiennent surtout dans la construction de ce monde étrange. Il y a notamment une belle réflexion sur l'immigration, depuis le point de vue des Abouteurs. Je crois cependant que j'aurais préféré un ouvrage qui présente plus simplement leur vie, même si cette manière de procéder est très intéressante.
coup de cœur 2013

Tag des neuf cadeaux

Le temps des fêtes est passé, le temps des fêtes revient...
Xl, avec qui j'échange pour le swap Tissons des Liens, me propose de répondre au tag des 9 cadeaux.

Le principe est simple, et de circonstance : imaginer neuf cadeaux à neuf euros que l'on offrirait à des proches, dans les catégories suivantes:
 
1 - Livres
à ce prix-là, c'est forcément un livre de poche. Ou alors un titre de la collection Piments, chez France Loisirs, pour un moment de détente facile.

2 - Chocolats
 des tablettes (oui, plusieurs !) fourrées, mais pas avec des goûts trop exotiques non plus
 
3 - Epicerie fine
 des épices rares, venues d'ailleurs, pour parfumer tous les bons petits plats
 
4 - Musique
 je n'achète plus très souvent des cd, mais j'ai un petit coup de coeur pour Birdy en ce moment... Pourquoi ne pas le faire partager ?
 
5 - Culture
 Mmmm, c'est quoi la culture ? Des graines de fleurs pour le printemps ou un livre pour mieux connaître un pays étranger
 
6 - Accessoire de mode
 des boucles d'oreille, on trouve tellement de modèles fantaisie très mignons
 
7 - Gadgets ou truc inutile et affreux
 pourquoi vouloir offrir un truc affreux ? Non, plutôt un gadget... Un stylo qui écrit d'une couleur originale
 
8 - Boissons
 du thé de noël, c'est de circonstance, non ?
 
9 - Souvenir d'ailleurs
  un peu de sirop d'érable (et dire qu'il faudrait que j'aille au Canada pour le rapporter comme souvenir... c'est trop dur !)

Et ensuite, bien sûr, taguer neuf blogueurs de son choix...
Je n'aime pas beaucoup passer les tags, c'est un peu comme des chaînes obligatoires... Donc que celles qui se sentent intéressées le reprennent !

mardi 8 janvier 2013

Mes alliances

Comme je vous l'avais promis, voici ma chronique sur Mes alliances, d'Elizabeth Gilbert
Couverture Mes alliances : Histoires d'amour et de mariages

4ème de couverture : À la fin de Mange Prie Aime, son récit autobiographique, Elizabeth Gilbert s’éprenait de Felipe, citoyen australien natif du Brésil, rencontré en Indonésie. De retour aux États-Unis, le couple se jura fidélité et de ne jamais, jamais convoler en justes noces. Mais le ciel ou plutôt l’Immigration américaine en décida autrement. Elizabeth et Felipe se virent obligés d’envisager d’officialiser leur union sinon ce dernier n’aurait plus jamais le droit de remettre les pieds dans le pays. « Condamnée » à se marier, Elizabeth Gilbert résolut de juguler sa peur de l’institution en s’y intéressant de plus près. Pendant près d’un an, et tout en parcourant l’Asie du Sud-Est dans l’attente d’un visa en règle pour son amoureux, elle se consacra tout entière à l’étude de ce sujet. Mes alliances est le fruit des réflexions d’une femme qui, d’interrogations philosophiques en comparaisons culturelles, a cherché à se réconcilier avec l’idée du mariage. Écrit avec la finesse, l’intelligence et la sensibilité qui ont fait la renommée d’Elizabeth Gilbert à travers le monde, ce livre s’attache à envisager l’état matrimonial sous tous les angles, dans toutes les cultures (des Romains aux Papous), et aborde même les questions qui fâchent : la compatibilité, le désir, la fidélité, les traditions familiales, les attentes sociales, le risque du divorce, les responsabilités afférentes, etc. Au passage, l’auteur pourfend quelques idées reçues, analyse ses peurs, replace des concepts dans leur perspective historique et accepte de troquer ses fantasmes contre des compromis… Au bout du compte, ce livre est une ode à l’amour, et à toutes les complications dont le grand amour s’accompagne dans la vraie vie.


Ce livre est intéressant, pour nous, les femmes, parce qu'il parle de nous, de notre position dans la vie de couple ou familiale. L'auteur a quand même vécu un divorce douloureux avant de retomber amoureuse et il est donc normal qu'elle s'interroge sur cette question. Personnellement, je me demande comment on peut encore croire à l'amour quand on s'est trompé aussi lourdement une première fois.

Elizabeth Gilbert explore donc le mariage, dans l'histoire, mais aussi dans les différentes ethnies ou communautés culturelles. Elle se questionne aussi sur les fondements de la vie de couple, sur des soucis cruciaux qui peuvent blesser nombre de duos (la fidélité, l'argent, le lieu de vie commune…). On devrait presque inscrire ce livre au programme pour tous les couples qui désirent se marier, afin de les faire réfléchir un minimum sur leur engagement.
Ce livre est plus informatif que Mange, Prie, Aime. Même si Elizabeth Gilbert continue à livrer beaucoup de sa vie personnelle dans les pages, la perspective est ici beaucoup plus large… et d'autant plus intéressante. C'est presque une encyclopédie du couple qu'elle résume en quelques chapitres. Et j'admire le travail de recherche et d'introspection qu'elle a dû mener pour y arriver.

lundi 7 janvier 2013

Mange, Prie, Aime

Voilà une chronique sur un livre que j'ai lu il y a quelques mois déjà (cet été, pour tout dire...). Il s'agit de Mange, prie, aime d'Elizabeth Gilbert. Je tiens à dire tout de suite que je n'ai pas vu le film éponyme, même si la publicité faite autour de lui m'a attirée vers ce titre.
Couverture Mange, prie, aime

4ème de couverture : A trente et un ans, Elizabeth Gilbert possède tout ce dont une Américaine ambitieuse peut rêver : un mari dévoué, une belle maison, une carrière prometteuse. Elle devrait nager dans le bonheur, pourtant elle est rongée par l'angoisse, le doute, l'insatisfaction... S'ensuivent un divorce, une dépression et une liaison désastreuse qui la laissent exsangue et encore plus désemparée. Elle décide de tout plaquer pour partir seule à travers le monde. À elle de se construire la vie qu'elle s'est choisie ! En Italie, elle goûte aux délices de la dolce vita et prend les "douze kilos les plus heureux de sa vie", en Inde, ashram et rigueur ascétique l'aident à discipliner son esprit (lever à 4 heures du matin, méditation et nettoyage des sols !) et en Indonésie, elle cherche à réconcilier son corps et son âme pour trouver l'équilibre qu'on appelle le bonheur... Elizabeth Gilbert nous invite à un voyage vers l'inconnu joyeux et émouvant, libéré des mascarades et faux-semblants. À travers une mosaïque d'émotions et d'expériences culturelles, elle a su conquérir le cœur de millions de lectrices qui ont aimé pleurer et rire avec elle. Et qui rêvent de changer de vie, elles aussi...


J'ai bien aimé le côté spirituel de cet ouvrage, cette quête qu'a la narratrice d'une meilleure manière de vivre. Elle teste différents chemins avant de trouver celui qui lui convient, ce qui est tout aussi appréciable.
Il est assez étonnant, en fait, de se dire qu'il ne s'agit pas d'un roman, mais d'une véritable tranche de vie. Personnellement, je ne connais pas beaucoup de personnes qui peuvent prendre une année sabbatique et en profiter pour voyager à l'étranger quand ils s'ennuient de leur vie. Pourtant, Elizabeth Gilbert l'a fait, et elle a même été payée pour ça !
J'ai bien aimé cette quête spirituelle… et, en même temps, elle m'a énervée par moments, l'auteur étant un peu trop mystique à mon goût (la méditation, c'est bien, mais il ne faut pas en abuser non plus). Cela dit, ce livre a réveillé mes envies de me mettre au yoga (et j'ai rencontré récemment une tricoteuse qui donne des cours de yoga et qui revenait justement d'un séjour dans un ashram en Inde… est-ce un signe ?)
Je ne dirais pas que tout est bon dans ce livre, mais il donne au moins l'envie de réapprendre à s'aimer soi-même et c'est déjà beaucoup. Je pense que le lire de temps en temps doit faire du bien au moral et je le conseillerais facilement à des amies. À condition de savoir passer au-dessus du discours un peu trop engagé spirituellement par moments.
J'ai également lu la suite de ce titre, dont je vous parlerai dans une prochaine chronique.

Le site de l'auteur
la bande annonce du film

vendredi 4 janvier 2013

Sacrée petite robe noire

Pour le prix Coup de cœur 2013, j'ai lu cette semaine Sacrée petite robe noire de Nathalie Ribierre-Dubile. Un titre présenté comme un ouvrage de chick-lit
 Couverture Sacrée petite robe noir

4ème de couverture : Betty est une femme de ministre et passionnée par la mode. Un soir elle rencontre un rappeur et sa vie va en être à jamais bouleversée.


Une petite lecture légère pour la période des fêtes, voilà ce que j'attendais de cet ouvrage, très court (il fait une grosse centaine de pages).
On y suit donc les pas de Betty, ex-avocate, femme de ministre... qui s'ennuie un petit peu dans sa vie désœuvrée, entre sa fille surdouée et son mari suroccupé. Voilà une accroche qui pouvait laisser espérer de grandes choses, sur une femme qui trouve sa voie et parvient à s'accomplir. Avant d'y arriver, pourtant, elle va acheter une quantité importante de robes, avoir une liaison... Bref, vivre autant de rebondissements qui pourraient sembler légers, de prime abord. Et pourtant, malgré la légèreté du style, l'histoire est assez pesante. Ce n'est pas tellement que le personnage soit égocentrique (c'est après tout le cas de la plupart des héroïnes de chick-lit et c'est souvent ce qui m'amuse chez elle), c'est que son histoire n'est pas heureuse, et que j'ai eu largement l'impression qu'elle ne faisait rien d'elle-même. Les passages où elle agit enfin sont expédiés tellement vite, en quelques lignes, que c'est à se demander si elle a vraiment réussi à faire quelque chose ou si elle se vante pour compenser son inexistence.
La brièveté du roman est bien sûr en cause : ce n'est pas facile de développer les états d'âme des gens sur des chapitres aussi brefs, et j'ai eu l'impression d'être emportée dans un manège trop rapide qui passait d'une scène à l'autre. Du coup, tout semblait trop facile : Betty veut écrire un roman, elle le fait, des mois passent en deux pages... Le tout semble assez creux et superficiel. En plus, je n'ai pas eu l'impression que ce personnage évoluait dans l'histoire : certes, sa vie a changé à la fin de l'ouvrage, mais pas tant que ça. Peut-être que cette évolution se continue dans les deux tomes suivants...
Le langage m'a gêné aussi, même si c'est Betty qui parle, son vocabulaire n'est pas très évolué (pour une avocate, femme de ministre, qui se vante d'avoir de la culture, ce n'est pas vraiment crédible), ses phrases sont parfois maladroites (elle voit que son interlocutrice a les larmes aux yeux... au téléphone).
Ajoutez-y quelques clichés (sur le monde du rap notamment), des procédés un peu bancaux... et vous obtiendrez un ouvrage qui est loin d'être un coup de cœur pour moi. Je le regrette, parce que je n'aime pas parler des livres en négatifs, et que l'auteur s'est exprimé, sur son blog, sur la blessure que peuvent représenter ces critiques. D'autres personnes ont apprécié le livre, donc mon avis reste subjectif,  je tiens à le repréciser.
coup de cœur 2013http://operationcoupdecoeur.blogspot.fr/

mardi 1 janvier 2013

TAG swap Tissons des liens

Je me suis inscrite au Swap Tissons des liens, sur Livraddict, qui devrait me donner l'occasion de rencontrer d'autres livraddicticiennes de ma région... Je vais pouvoir échanger avec Mypianocanta et Xl
http://storage.canalblog.com/09/16/746455/80878108_p.jpg

Pour l'occasion, il y avait un tag à remplir et à mettre en ligne en ce début d'année, le voici.
- Décris-toi en un mot : curieuse
- Ta principale qualité : gentille (même si on me dit souvent "tu es trop gentille")
- Ton principal défaut : hésitante (le gâteau au chocolat ou celui aux pommes... Aaargh, c'est trop dur de choisir)
- A défaut de la lecture, ta "drogue" favorite : le tricot
- Ton film préféré : Dirty Dancing (même pas honte)
- Ta musique/chanson préférée : Lemon Tree (parce que cette chanson me rappelle ma dernière année de lycée, quand j'ai dit au revoir aux gens que j'appréciais là-bas)
- Là où tu aimerais vivre (pays, région etc) : je ne sais pas si j'aimerais y vivre, mais j'aimerais beaucoup visiter le Canada
- Ton héros / héroïne de livre préféré(e) : Elisabeth Bennet, parce qu'elle ne se plie pas totalement aux conventions, tout en les respectant
- Le héros / héroïne que tu détestes le plus : Darcy, justement, je l'ai toujours trouvé bouffi d'orgueil et je n'aime pas les gens qui croient savoir tout mieux que tout le monde
- Ton animal préféré : le chien en domestique, le loup en sauvage
- Une petite devise : La magie existe.