samedi 30 avril 2011

En mode catastrophe

Je suis plutôt du genre maladroite. Certains jours sont cependant pires que d’autres. Vous connaissez, vous, de ces journées où vous avez l’impression que le moindre de vos gestes va forcément déboucher sur un bruit de casse ? Celle d’aujourd’hui en faisait partie (et je n’étais pourtant pas responsable de tout).
Ce samedi a pourtant presque bien commencé. La Citrouille s’est réellement réveillée à 7h30, soit plus tard que d’habitude… après avoir passé deux heures à pleurnicher avant de se rendormir toutes les demi-heures… Il était ensuite question que je me rende à un pique-nique ; j’en attendais la confirmation sur mon téléphone portable… mais je n’avais absolument aucun réseau.
Je me suis donc attelée à la cuisine pour préparer deux-trois petites choses pour ce pique-nique. J’ouvre une boîte de concentré de tomates dont le contenu se jette sur moi voracement. Un peu surprise, je continue néanmoins ma préparation… jusqu’à ce que mon cher et tendre entre dans la cuisine et me fasse remarquer qu’il y avait du concentré de tomates partout dans la pièce : sur les placards, le frigo, le sol… Vérification faite, la boîte de conserves était périmée depuis cinq mois. Réflexion faite, j’ai jeté mon petit plat à la poubelle.
J’ouvre ensuite un placard et je fais tomber un bocal en verre, sur un de mes mugs préférés. Et hop, encore un peu de casse.
Au plat suivant, La Môme Caoutchouc me donne un coup de main… et renverse plein de farine sur le sol ! (inutile de vous préciser que j’ai pu nettoyer ma cuisine avant de partir… non sans renverser le seau au passage).
Bizarrement, à l’extérieur, il n’y a eu aucune autre catastrophe.
A peine rentrée, je manque de marcher dans le vomi du chat qui avait redécoré la cuisine (oui, oui, encore elle). Pour ce soir, j’ai décidé de commander une pizza. Ca me semble plus prudent.

mardi 12 avril 2011

Portamus, portare, portat

Bon, comme ce titre le laisse entendre, mes déclinaisons latines sont lointaines… Mais vous aurez compris l’essentiel du message : je suis en train de me transformer en maman-kangourou, qui porte son enfant de nombreuses heures chaque jour. Or, comme n’importe laquelle de ces mères qui ne possède pas, directement greffée à la peau, une poche bien pratique pour bercer son enfant, je m’intéresse forcément aux différents outils à ma disposition.

J’ai donc, depuis déjà 5 ans, une écharpe de portage… Je ne sais faire qu’un noeud avec, mais au moins, je sais qu’il est efficace. On a aussi investi cette année dans un porte-bébé des plus classiques, qui présente l’avantage considérable de pouvoir s’enfiler en deux clics, ce qui m’évite donc de prendre plus de temps à faire un noeud utile que la course pour laquelle j’en ai besoin.

Il est entendu avec mon cher et tendre que nous n’investirons pas dans d’autres ustensiles de ce genre… Mais cela ne signifie pas que je ne peux pas en fabriquer moi-même. J’ai donc testé un bébé-tube, et il se trouve que j’avais justement dans ma malle à tissus un pan de coton suffisamment long pour en réaliser un moi-même. (et oui, je continue le déstockage… j’ai l’impression que c’est sans fin !)

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voilà ce que ça donne, et il faut dire que c’est assez pratique quand il s’agit de faire un portage court, que ce bout de tissu peut se glisser facilement dans un sac (surtout quand il s’agit presque d’une valise, comme moi, vu tout ce que je mets déjà dedans !). Quand la Citrouille réclame les bras alors que je suis en cuisine, il me faut moins d’une minute pour la glisser dedans et elle peut voir tout ce qu’il se passe… Que demande le peuple ? Ah oui, le patron, peut-être… Il est par ici.