vendredi 13 décembre 2013

Voraces

L'époque victorienne, des personnages qui cherchent à s'entretuer et un petit peu de science décalée ? Voilà un livre qui avait tout pour me plaire : Voraces de Oisín McGan.

Couverture La saga des Wildenstern, tome 1 : Voraces

4ème de couverture : Quand Nate Wildenstern rentre au manoir familial après un voyage, il découvre que son frère aîné vient de mourir dans de mystérieuses circonstances… et que tout l’accuse ! Coïncidence ou complot ? Les Wildenstern ne sont-ils pas entraînés depuis leur enfance à la trahison et au meurtre ? Un père tyrannique, des voyous prêts à tout et quatre ancêtres revenus d’entre les morts… le retour de Nate dans sa terrible famille ne sera pas de tout repos !



Cela faisait déjà un moment que ce livre traînait dans ma bibliothèque et je suis contente de m'être enfin décidée à le lire. L'atmosphère est très particulière, vu que l'histoire se situe en Irlande, à l'époque victorienne, dans un monde qui a quelques ressemblances avec le nôtre... mais pas trop non plus. Par exemple, si Darwin commence à exposer sa théorie de l'évolution, il ne parvient pas à expliquer l'existence des mécanimaux, d'étranges créatures semi-mécaniques, qui existent depuis des millénaires sans se reproduire... Ce n'est pas la seule anomalie d'un ouvrage qui nous met directement dans une ambiance d'action, dès le premier chapitre. On y découvre Nate, qui est l'un des héros de l'ouvrage. Ce jeune homme de 18 ans, issu d'une famille plus que fortunée mais en rébellion contre son père, intelligent et sportif, aura fort à faire pour survivre tout au long des chapitres qui suivront. Il a cependant une certaine tendance à foncer directement dans l'action, un peu trop confiant peut-être dans ses capacités.
Je ne vais pas ici vous dévoiler toutes les particularités de ce personnage, ni de sa famille, mais sachez que l'hypocrisie et la violence leur ont largement été distribuées en héritage. Il en résulte un univers qui pourrait être très sombre, mais qui est traversé de nombreux moments de légèreté et d'humour, bien heureusement.
Ce livre est intéressant, même si l'action prime parfois un peu trop sur les ressentis des personnages. Leur psychologie est assez sommaire, sans être bâclée pour autant, et ils changent parfois d'avis ou de sentiments de manière un peu abruptes. C'est d'ailleurs le principal défaut de l'ouvrage qui, par ailleurs, est très plaisant. Il est notamment amusant de croiser les faits historiques réels qui interfèrent dans cet univers que l'on pourrait qualifier de parallèle. Et l'histoire est prenante. Par ailleurs, les personnages restent attachants, même si j'aurais préféré qu'ils aient plus de profondeur.
Ce roman continue en tout cas à me familiariser avec l'univers SteamPunk, que j'apprends de plus en plus à apprécier.

Une petite vidéo où l'auteur parle de son livre

La couverture du tome 2 (que je viens de commencer à lire)
Couverture La saga des Wildenstern, tome 2 : Féroces

A quand la traduction du tome 3 ?
Merciless Reason

Swap tissons des liens, colis n°3

Notre camarade Xl étant repartie vers le soleil (et elle a sans doute bien raison, vu l'hiver qui commence par ici : hier, au crépuscule, des bans de brouillard givrant me tendaient des embuscades dans les virages), elle a expédié son colis n°3 en deux parties : les livres ont été reçus en priorité, les cadeaux et surprises diverses ont attendu la période des fêtes pour atteindre nos demeures.
Voilà donc ce que j'ai reçu hier, d'un facteur toujours très content de me tendre mes colis (si, si) :


Du thé (ce qui tombe bien, je suis bientôt à court de réserves), des tamarins confits (je ne connais pas du tout, je n'en ai jamais goûté), un cahier de jardinage (je vais peut-être enfin réussir à prendre des notes sur mes essais de plantation, ce que je me dis chaque année que je dois faire... maintenant, je n'ai plus d'excuse !), de jolies petites bougies, un mignon stylo, des marque-pages et une jolie carte...
Merci XL

samedi 7 décembre 2013

Swap anniversaire… et plus

Pour être sûre de recevoir des livres pour mon anniversaire, il y a plusieurs options possible : compter sur mes proches, me les acheter moi-même… ou m’inscrire à des swaps.

Cette année, je me suis donc inscrite au swap anniversaire sur Livraddict et au swap de l’avent.

Voilà ce que j’ai reçu pour le premier (le principe, chacun envoie un colis à une autre personne, on ne sait pas de qui on va recevoir un cadeau…)

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Une farandole de gourmandises ! Accompagnée du premier tome de Hunger Games, qui va rejoindre mes précieux dans ma bibliothèque, Si je reste de Gayle Forman que j’avais envie de découvrir, et La Couleur des sentiments en livre audio, un concept que j’avais très envie de tester, donc ça tombe vraiment bien, surtout pour un livre aussi bon que celui-là. J’ai donc été bien gâtée !

 

Pour le swap de l’avent, j’ai un petit colis à ouvrir chaque jour

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et le déballage se fait au quotidien sur Facebook de mon côté. La personne que je gâte (on fonctionnait en binôme) déballe elle ses cadeaux sur son blog.

jeudi 5 décembre 2013

Fifi Brindacier

Depuis que La Môme Caoutchouc sait lire, j'essaye de lui faire découvrir les livres que j'ai aimé enfant (et je dois avouer que quand je vois certains titres de la bibliothèque rose actuelle, entre les Winx et les Spy Girls, je me dis que je dois pouvoir trouver mieux que ça.). Je l'ai donc initiée à Fifi Brindacier de Astrid Lindgren.

Couverture Fifi Brindacier
Qui ne connaît pas cette petite fille rousse avec ses tresses incroyables et son culot qui l'est tout autant ? Petite, j'ai surtout regardé la série télé en fait, mais quand j'ai vu ce livre à la bibliothèque de ma ville, je n'ai pas résisté, et je suis revenue avec. Au début, la Môme Caoutchouc était dubitative... et puis très vite elle s'est passionnée pour son histoire. Tous les soirs, on en a lu un chapitre. Il y en a onze, ça nous a donc duré quelques jours et c'était la première fois qu'elle s'accrochait aussi longtemps sur un livre (d'habitude, après deux-trois jours, elle préfère en changer...). Elle lisait le début des chapitres toute seule, elle riait en voyant les bêtises inventées par Fifi... Bref, je pense qu'elle a fait là une belle rencontre. Je ne sais pas si elle la gardera aussi longtemps en mémoire que le Prince de Motordu, qui est un de ses héros favoris, ou les livres de Claude Ponti, qu'elle emprunte régulièrement, mais je suis contente de la lui avoir fait découvrir !
Néanmoins, quelques précisions s'imposent. Quand j'étais enfant, j'ai toujours été déçue de voir que le père de Fifi ne revenait pas la chercher à un moment ou à un autre (mon sens de l'ordre, sans doute ?), ce qui n'est pas le cas dans ce volume-ci non plus... alors qu'il existe une "intégrale" qui pourrait peut-être répondre à certaines de mes questions. Mais il faut aussi savoir que la version française de Fifi Brindacier est beaucoup plus policée et sage que la version originale, comme c'est démontré dans ce document et comme l'auteur elle-même s'en est plaint. Malheureusement, je ne suis pas capable de lire le texte en suédois pour être plus éclairée sur le sujet...


mercredi 4 décembre 2013

Les anges s'en mêlent

Noël, c'est presque demain... Quoi de mieux qu'une romance de saison pour passer le mois de décembre. Souhaitez la bienvenue à Les Anges s'en mêlent de Debbie Macomber.
Couverture Les Anges s'en Mêlent

4ème de couverture : Lucie Ferrara et Aren Fairchild se rencontrent après s’être rentrés dedans – apparemment par accident (du moins, c’est ce qu’ils croient) – à Times Square le soir du réveillon du Nouvel An. Le coup de foudre est immédiat. Mais, aussi vite qu’ils ont été réunis, un autre coup du sort les sépare, laissant Lucie et Aren sans moyen de reprendre contact.
Un an plus tard, Lucie est le chef d’un nouveau restaurant au succès retentissant et Aren travaille pour un grand quotidien de la ville. Malgré tous les mois qui ont passé, ils n’ont jamais oublié cette belle soirée – et Shirley, Goodness, Mercy et Will, leurs anges gardiens, non plus. Pour aider le jeune couple à se retrouver, ils vont cuisiner un projet fou : mélanger un grand amour, une seconde chance et une bonne pincée d’espièglerie afin de créer un miracle de Noël que vous n’oublierez pas de sitôt.



Et voilà ma dernière lecture avec les éditions Charleston... du moins en tant que lectrice privilégiée, parce que je compte bien suivre la suite de leurs parutions, vu le programme intéressant qu'ils ont eu toute cette année.
Le dernier titre du mois, au premier abord, m'a pourtant inquiétée. Je connais déjà un peu Debbie Macomber, et je sais qu'elle écrit des histoires plutôt romantiques avec beaucoup de bons sentiments. Là, j'avais peur qu'il y ait un peu trop de ces derniers dans cette histoire d'ange. Pourtant, j'étais une spectatrice qui a su apprécier Les routes du Paradis et Les Anges du bonheur, qui, question miévrerie, ne reculaient devant rien (mais j'aimais bien ce générique)



 


Heureusement, je vais vous rassurer tout de suite, il y a beaucoup plus d'humour que de clichés bien pensants dans ce roman.
Le roman commence à New York, un jour de St Sylvestre comme les autres. Quelques anges ont fait une escapade sur Terre et décident un peu d'outrepasser leurs fonctions. Ils aident ainsi un homme et une femme à se rencontrer. Coup de chance pour eux, ils étaient faits l'un pour l'autre. Mais, à cause de la maladresse des anges, leur histoire d'amour pourrait pourtant bien être compromise...
Alors, certes il y a de l'amour dans cette histoire (et qui s'en plaindrait), mais il y a surtout beaucoup d'humour, et il est condensé dans les actes des émissaires "zélés" qui sont plus distraits et gaffeurs que réellement efficaces. C'est assez amusant de voir comment autant de bonne volonté peut parfois mal tourner... J'ai passé un agréable moment de légèreté en compagnie de ces anges et ce livre est parfait pour la période des fêtes, à lire avec une assiette de cookies et un chocolat chaud un dimanche de repos !

Et pour vous en faire une idée, rien de mieux qu'un extrait

mardi 3 décembre 2013

Hérétiques : le mystère Isolde

Grâce à On lit plus fort, j'ai pu découvrir Hérétiques : le mystère Isolde de Philippa Gregory.
Couverture Hérétiques : Le mystère Isolde

4ème de couverture : Rome. 1453: Luca Vero, dix sept ans, est arraché de son monastère par le représentant d'un Ordre mystérieux, qui agit au nom du pape. L'homme lui confie une mission cruciale: repérer dans le monde chrétien l'hérésie et la sorcellerie. Accompagné d'un serviteur drôle et dévoué. Luca se rend dans un couvent près de Rome où se passent des phénomènes étranges depuis l'arrivée d'Isolde, la nouvelle abbesse: les soeurs semblent frappées de folie et portent des stigmates. Tout semble accuser Isolde et sa servante maure. Les deux jeunes filles risquent le bûcher...


J'avoue qu'en voyant le titre, je me suis d'abord inquiétée : une histoire sur les hérétiques, je n'étais pas sûre que ça allait être passionnant. Et puis j'ai découvert les personnages, et je me suis pris au jeu.
Je dois dire que celui qui est présenté comme le personnage principal, qui a en tout cas l'air de le croire vu son arrogance, est assez insupportable. Il pourrait être sympathique pourtant, ce jeune homme que certains appellent Changeling, qui est censé être très intelligent et qui se voit confier une mission importante. Mais il passe tellement de temps à vouloir montrer qu'il est au-dessus des autres qu'il en devient très énervant. Son acolyte cuisinier est beaucoup plus agréable à suivre (et finalement, plus futé que lui je trouve). Les personnages féminins, eux-mêmes, sont intrigants, même si elles restent en retrait, sans doute pour conserver une part de mystère. En tout cas, on a envie de tous les retrouver dans d'autres aventures, parce qu'il s'agit là sans aucun doute du premier tome d'une saga.
L'univers est moyenâgeux (quand un personnage sort une fourchette, tout le monde est étonné) mais l'auteur ne s'embarrasse pas de trop de détails historiques. L'histoire avance, le contexte est présent, mais le but du livre n'est pas de nous donner un cours. On en apprend d'ailleurs assez peu sur les conditions de vie à l'époque (ah si : les femmes n'avaient pas la vie facile... et les fourchettes étaient peu connues, mais ça, je l'ai déjà dit).
Je pense que le public visé par cet ouvrage est relativement jeune, des adolescents qui n'auraient pas envie de trop creuser en profondeur. Ils seront sans doute heureux de découvrir le mystère qui se cache derrière ce couvent reculé, et prêts à s'embarquer pour un voyage au long cours en compagnie de Luca et Isolde.