vendredi 13 décembre 2013

Voraces

L'époque victorienne, des personnages qui cherchent à s'entretuer et un petit peu de science décalée ? Voilà un livre qui avait tout pour me plaire : Voraces de Oisín McGan.

Couverture La saga des Wildenstern, tome 1 : Voraces

4ème de couverture : Quand Nate Wildenstern rentre au manoir familial après un voyage, il découvre que son frère aîné vient de mourir dans de mystérieuses circonstances… et que tout l’accuse ! Coïncidence ou complot ? Les Wildenstern ne sont-ils pas entraînés depuis leur enfance à la trahison et au meurtre ? Un père tyrannique, des voyous prêts à tout et quatre ancêtres revenus d’entre les morts… le retour de Nate dans sa terrible famille ne sera pas de tout repos !



Cela faisait déjà un moment que ce livre traînait dans ma bibliothèque et je suis contente de m'être enfin décidée à le lire. L'atmosphère est très particulière, vu que l'histoire se situe en Irlande, à l'époque victorienne, dans un monde qui a quelques ressemblances avec le nôtre... mais pas trop non plus. Par exemple, si Darwin commence à exposer sa théorie de l'évolution, il ne parvient pas à expliquer l'existence des mécanimaux, d'étranges créatures semi-mécaniques, qui existent depuis des millénaires sans se reproduire... Ce n'est pas la seule anomalie d'un ouvrage qui nous met directement dans une ambiance d'action, dès le premier chapitre. On y découvre Nate, qui est l'un des héros de l'ouvrage. Ce jeune homme de 18 ans, issu d'une famille plus que fortunée mais en rébellion contre son père, intelligent et sportif, aura fort à faire pour survivre tout au long des chapitres qui suivront. Il a cependant une certaine tendance à foncer directement dans l'action, un peu trop confiant peut-être dans ses capacités.
Je ne vais pas ici vous dévoiler toutes les particularités de ce personnage, ni de sa famille, mais sachez que l'hypocrisie et la violence leur ont largement été distribuées en héritage. Il en résulte un univers qui pourrait être très sombre, mais qui est traversé de nombreux moments de légèreté et d'humour, bien heureusement.
Ce livre est intéressant, même si l'action prime parfois un peu trop sur les ressentis des personnages. Leur psychologie est assez sommaire, sans être bâclée pour autant, et ils changent parfois d'avis ou de sentiments de manière un peu abruptes. C'est d'ailleurs le principal défaut de l'ouvrage qui, par ailleurs, est très plaisant. Il est notamment amusant de croiser les faits historiques réels qui interfèrent dans cet univers que l'on pourrait qualifier de parallèle. Et l'histoire est prenante. Par ailleurs, les personnages restent attachants, même si j'aurais préféré qu'ils aient plus de profondeur.
Ce roman continue en tout cas à me familiariser avec l'univers SteamPunk, que j'apprends de plus en plus à apprécier.

Une petite vidéo où l'auteur parle de son livre

La couverture du tome 2 (que je viens de commencer à lire)
Couverture La saga des Wildenstern, tome 2 : Féroces

A quand la traduction du tome 3 ?
Merciless Reason

Swap tissons des liens, colis n°3

Notre camarade Xl étant repartie vers le soleil (et elle a sans doute bien raison, vu l'hiver qui commence par ici : hier, au crépuscule, des bans de brouillard givrant me tendaient des embuscades dans les virages), elle a expédié son colis n°3 en deux parties : les livres ont été reçus en priorité, les cadeaux et surprises diverses ont attendu la période des fêtes pour atteindre nos demeures.
Voilà donc ce que j'ai reçu hier, d'un facteur toujours très content de me tendre mes colis (si, si) :


Du thé (ce qui tombe bien, je suis bientôt à court de réserves), des tamarins confits (je ne connais pas du tout, je n'en ai jamais goûté), un cahier de jardinage (je vais peut-être enfin réussir à prendre des notes sur mes essais de plantation, ce que je me dis chaque année que je dois faire... maintenant, je n'ai plus d'excuse !), de jolies petites bougies, un mignon stylo, des marque-pages et une jolie carte...
Merci XL

samedi 7 décembre 2013

Swap anniversaire… et plus

Pour être sûre de recevoir des livres pour mon anniversaire, il y a plusieurs options possible : compter sur mes proches, me les acheter moi-même… ou m’inscrire à des swaps.

Cette année, je me suis donc inscrite au swap anniversaire sur Livraddict et au swap de l’avent.

Voilà ce que j’ai reçu pour le premier (le principe, chacun envoie un colis à une autre personne, on ne sait pas de qui on va recevoir un cadeau…)

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Une farandole de gourmandises ! Accompagnée du premier tome de Hunger Games, qui va rejoindre mes précieux dans ma bibliothèque, Si je reste de Gayle Forman que j’avais envie de découvrir, et La Couleur des sentiments en livre audio, un concept que j’avais très envie de tester, donc ça tombe vraiment bien, surtout pour un livre aussi bon que celui-là. J’ai donc été bien gâtée !

 

Pour le swap de l’avent, j’ai un petit colis à ouvrir chaque jour

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et le déballage se fait au quotidien sur Facebook de mon côté. La personne que je gâte (on fonctionnait en binôme) déballe elle ses cadeaux sur son blog.

jeudi 5 décembre 2013

Fifi Brindacier

Depuis que La Môme Caoutchouc sait lire, j'essaye de lui faire découvrir les livres que j'ai aimé enfant (et je dois avouer que quand je vois certains titres de la bibliothèque rose actuelle, entre les Winx et les Spy Girls, je me dis que je dois pouvoir trouver mieux que ça.). Je l'ai donc initiée à Fifi Brindacier de Astrid Lindgren.

Couverture Fifi Brindacier
Qui ne connaît pas cette petite fille rousse avec ses tresses incroyables et son culot qui l'est tout autant ? Petite, j'ai surtout regardé la série télé en fait, mais quand j'ai vu ce livre à la bibliothèque de ma ville, je n'ai pas résisté, et je suis revenue avec. Au début, la Môme Caoutchouc était dubitative... et puis très vite elle s'est passionnée pour son histoire. Tous les soirs, on en a lu un chapitre. Il y en a onze, ça nous a donc duré quelques jours et c'était la première fois qu'elle s'accrochait aussi longtemps sur un livre (d'habitude, après deux-trois jours, elle préfère en changer...). Elle lisait le début des chapitres toute seule, elle riait en voyant les bêtises inventées par Fifi... Bref, je pense qu'elle a fait là une belle rencontre. Je ne sais pas si elle la gardera aussi longtemps en mémoire que le Prince de Motordu, qui est un de ses héros favoris, ou les livres de Claude Ponti, qu'elle emprunte régulièrement, mais je suis contente de la lui avoir fait découvrir !
Néanmoins, quelques précisions s'imposent. Quand j'étais enfant, j'ai toujours été déçue de voir que le père de Fifi ne revenait pas la chercher à un moment ou à un autre (mon sens de l'ordre, sans doute ?), ce qui n'est pas le cas dans ce volume-ci non plus... alors qu'il existe une "intégrale" qui pourrait peut-être répondre à certaines de mes questions. Mais il faut aussi savoir que la version française de Fifi Brindacier est beaucoup plus policée et sage que la version originale, comme c'est démontré dans ce document et comme l'auteur elle-même s'en est plaint. Malheureusement, je ne suis pas capable de lire le texte en suédois pour être plus éclairée sur le sujet...


mercredi 4 décembre 2013

Les anges s'en mêlent

Noël, c'est presque demain... Quoi de mieux qu'une romance de saison pour passer le mois de décembre. Souhaitez la bienvenue à Les Anges s'en mêlent de Debbie Macomber.
Couverture Les Anges s'en Mêlent

4ème de couverture : Lucie Ferrara et Aren Fairchild se rencontrent après s’être rentrés dedans – apparemment par accident (du moins, c’est ce qu’ils croient) – à Times Square le soir du réveillon du Nouvel An. Le coup de foudre est immédiat. Mais, aussi vite qu’ils ont été réunis, un autre coup du sort les sépare, laissant Lucie et Aren sans moyen de reprendre contact.
Un an plus tard, Lucie est le chef d’un nouveau restaurant au succès retentissant et Aren travaille pour un grand quotidien de la ville. Malgré tous les mois qui ont passé, ils n’ont jamais oublié cette belle soirée – et Shirley, Goodness, Mercy et Will, leurs anges gardiens, non plus. Pour aider le jeune couple à se retrouver, ils vont cuisiner un projet fou : mélanger un grand amour, une seconde chance et une bonne pincée d’espièglerie afin de créer un miracle de Noël que vous n’oublierez pas de sitôt.



Et voilà ma dernière lecture avec les éditions Charleston... du moins en tant que lectrice privilégiée, parce que je compte bien suivre la suite de leurs parutions, vu le programme intéressant qu'ils ont eu toute cette année.
Le dernier titre du mois, au premier abord, m'a pourtant inquiétée. Je connais déjà un peu Debbie Macomber, et je sais qu'elle écrit des histoires plutôt romantiques avec beaucoup de bons sentiments. Là, j'avais peur qu'il y ait un peu trop de ces derniers dans cette histoire d'ange. Pourtant, j'étais une spectatrice qui a su apprécier Les routes du Paradis et Les Anges du bonheur, qui, question miévrerie, ne reculaient devant rien (mais j'aimais bien ce générique)



 


Heureusement, je vais vous rassurer tout de suite, il y a beaucoup plus d'humour que de clichés bien pensants dans ce roman.
Le roman commence à New York, un jour de St Sylvestre comme les autres. Quelques anges ont fait une escapade sur Terre et décident un peu d'outrepasser leurs fonctions. Ils aident ainsi un homme et une femme à se rencontrer. Coup de chance pour eux, ils étaient faits l'un pour l'autre. Mais, à cause de la maladresse des anges, leur histoire d'amour pourrait pourtant bien être compromise...
Alors, certes il y a de l'amour dans cette histoire (et qui s'en plaindrait), mais il y a surtout beaucoup d'humour, et il est condensé dans les actes des émissaires "zélés" qui sont plus distraits et gaffeurs que réellement efficaces. C'est assez amusant de voir comment autant de bonne volonté peut parfois mal tourner... J'ai passé un agréable moment de légèreté en compagnie de ces anges et ce livre est parfait pour la période des fêtes, à lire avec une assiette de cookies et un chocolat chaud un dimanche de repos !

Et pour vous en faire une idée, rien de mieux qu'un extrait

mardi 3 décembre 2013

Hérétiques : le mystère Isolde

Grâce à On lit plus fort, j'ai pu découvrir Hérétiques : le mystère Isolde de Philippa Gregory.
Couverture Hérétiques : Le mystère Isolde

4ème de couverture : Rome. 1453: Luca Vero, dix sept ans, est arraché de son monastère par le représentant d'un Ordre mystérieux, qui agit au nom du pape. L'homme lui confie une mission cruciale: repérer dans le monde chrétien l'hérésie et la sorcellerie. Accompagné d'un serviteur drôle et dévoué. Luca se rend dans un couvent près de Rome où se passent des phénomènes étranges depuis l'arrivée d'Isolde, la nouvelle abbesse: les soeurs semblent frappées de folie et portent des stigmates. Tout semble accuser Isolde et sa servante maure. Les deux jeunes filles risquent le bûcher...


J'avoue qu'en voyant le titre, je me suis d'abord inquiétée : une histoire sur les hérétiques, je n'étais pas sûre que ça allait être passionnant. Et puis j'ai découvert les personnages, et je me suis pris au jeu.
Je dois dire que celui qui est présenté comme le personnage principal, qui a en tout cas l'air de le croire vu son arrogance, est assez insupportable. Il pourrait être sympathique pourtant, ce jeune homme que certains appellent Changeling, qui est censé être très intelligent et qui se voit confier une mission importante. Mais il passe tellement de temps à vouloir montrer qu'il est au-dessus des autres qu'il en devient très énervant. Son acolyte cuisinier est beaucoup plus agréable à suivre (et finalement, plus futé que lui je trouve). Les personnages féminins, eux-mêmes, sont intrigants, même si elles restent en retrait, sans doute pour conserver une part de mystère. En tout cas, on a envie de tous les retrouver dans d'autres aventures, parce qu'il s'agit là sans aucun doute du premier tome d'une saga.
L'univers est moyenâgeux (quand un personnage sort une fourchette, tout le monde est étonné) mais l'auteur ne s'embarrasse pas de trop de détails historiques. L'histoire avance, le contexte est présent, mais le but du livre n'est pas de nous donner un cours. On en apprend d'ailleurs assez peu sur les conditions de vie à l'époque (ah si : les femmes n'avaient pas la vie facile... et les fourchettes étaient peu connues, mais ça, je l'ai déjà dit).
Je pense que le public visé par cet ouvrage est relativement jeune, des adolescents qui n'auraient pas envie de trop creuser en profondeur. Ils seront sans doute heureux de découvrir le mystère qui se cache derrière ce couvent reculé, et prêts à s'embarquer pour un voyage au long cours en compagnie de Luca et Isolde.


jeudi 21 novembre 2013

Dans la lumière

J'ai découvert Barbara Kingsolver par hasard, il y a quelques années de cela, un jour que je cherchais un roman de Stephen King (à la bibliothèque, les livres étaient alors rangés par ordre alphabétique, et ceux de ces auteurs se suivaient). Depuis, j'ai lu plusieurs de ses titres, dont certains que j'adore comme L'Arbre aux haricots ou Un été prodigue. J'étais donc très heureuse de découvrir Dans la lumière à mon tour, grâce à Price Minister.







Couverture Dans la lumière



























4ème de couverture : Dans les Appalaches, au coeur de la forêt, Dellarobia Turnbow aperçoit une lumière aveuglante. La vallée semble en feu. Mais ces reflets rougeoyants n'ont rien à voir avec des flammes. Ce sont les ailes de centaines de papillons qui recouvrent le feuillage des arbres. Cette étrange apparition devient un enjeu collectif : la communauté religieuse de la ville croit reconnaître un signe de Dieu et certains scientifiques invoquent une anomalie climatique. Toute l'Amérique se met à observer ce coin isolé, ancré dans les traditions rurales : Dellarobia comprend que de simples papilons vont bouleverser sa vie, et peut-être l'ordre du monde.

Cet ouvrage permet à l'auteur de renouer avec certains thèmes qui lui sont chers, comme la protection de la nature, les petites communautés rurales et les femmes qui ne se sentent pas tout à fait à leur place dans cet environnement. Dellarobia est un parfait exemple de ce genre de personnages : son prénom lui a été donné par sa mère en souvenir... d'une composition florale, elle s'est mariée à peine sortie de l'adolescence avec son petit copain de l'époque et n'a jamais réussi à s'intégrer dans sa famille, ils peinent à joindre les deux bouts... Ce petit bout de femme porte toute l'histoire à elle toute seule.
Je dois avouer que le roman met un certain temps avant de trouver son envol : le rythme est lent, on se demande où l'auteur veut en venir... Barbara Kingsolver n'hésite jamais à prendre le temps de poser son ambiance. Heureusement, le personnage principal est intéressant, on a envie de savoir comment cette jeune femme va faire quelque chose de sa vie et si elle va y arriver ou non, même si ce n'est peut-être pas l'enjeu principal du roman.
Cet ouvrage présente ainsi de nombreux aspects : une réflexion sur les modes d'éducation à l'américaine, une prise de position sur l'évolution du climat, un point sur le travail des scientifiques... Il amène forcément la réflexion même s'il ne cherche pas directement à donner de leçons : celles-ci découlent naturellement de l'histoire.
Cependant, j'ai été globalement déçue du style du livre, très plat par moments. Je me suis demandée si c'était un problème de traduction ou pas, parce que l'oeuvre de Kingsolver est parfois assez inégale (Des yeux dans les arbres m'avait paru assez indigeste aussi à la première lecture). Ce n'est donc pas pour moi le meilleur titre de l'auteur, même si je l'ai globalement apprécié (mais bien après avoir passé les premières pages...)

jeudi 14 novembre 2013

A la recherche des sosies

La môme caoutchouc aime beaucoup les ouvrages comme Où est Charlie ou la famille Oukilé. Je ne pouvais donc pas manquer de demander Au pays des 260 sosies : Les aventures de Pam et Paul lors du dernier masse critique de Babelio.
Au pays des 260 sosies : Les aventures de Pam et Paul par Marti























Autant vous le dire tout de suite : je trouve cet ouvrage beaucoup plus difficile en fait qu'un simple livre où l'on doit rechercher un personnage. Là, il s'agit de retrouver ceux qui sont identiques... et je ne suis pas très forte à ce jeu (j'ai toujours détesté les jeux des sept erreurs, par exemple). Il y a heureusement plusieurs niveaux de difficulté, ce qui permet de passer du temps en famille devant ces pages richement illustrées (et de voir que ma fille est beaucoup plus douée que moi pour cette opération. Au moins, ça fait du bien à son amour-propre).
Chaque page est bien remplie... et de plus en plus à mesure que l'on avance dans l'album. Je suis personnellement impressionnée du nombre de détails qu'il faut imaginer pour ces illustrations. Alors que la première page est assez épurée, et qu'il ne faut pas exemple y dénicher que deux sosies, la difficulté va ensuite grandissant. Sur chaque page, un petit rabat à soulever permet de continuer l'aventure (et présentez-moi un seul enfant qui n'aime pas soulever des rabats dans un livre ! Ils en raffolent et ce détail a fait de cet ouvrage un des favoris de ma fille... Bon d'accord, elle n'en possède qu'un du même genre, que j'avais déjà présenté, mais quand même).
Bref, cet ouvrage est un véritable carton pour elle et l'a occupée pas mal de temps. Le souci de ce genre de livres, c'est qu'il faut les renouveler régulièrement une fois que les enfants ont mémorisé l'emplacement des objets à trouver, celui-ci devrait cependant lui durer un certain temps.

vendredi 1 novembre 2013

Big Easy

Après Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre, Ruta Sepetys revient avec un titre totalement différent : Big Easy.

Couverture Big Easy

4ème de couverture : Années 50 à la Nouvelle-Orléans. Josie Moraine, 17 ans, n'a pas tiré le gros lot. Fille d'une prostituée qui n'a rien d'une mère attentionnée, elle grandit dans une maison close du Quartier français, celui de la mafia, des affaires louches et des gens sans avenir. Pourtant, Josie a un rêve : quitter cette villle, surnommée The Big Easy et pourtant si peu easy, pour entrer à Smith, prestigieuse université du Massachusetts. Impliquée dans une histoire de meurtre, dépouillée par sa mère et endettée, tout pousse la jeune fille à suivre, elle aussi, la voie de l'argent facile. Mais Jo vaut beaucoup mieux que cela... et ceux qui l'aiment le savent bien...


Ce livre n'a rien à voir avec le précédent ouvrage de l'auteur. Allez, en cherchant bien, on peut trouver deux points communs : le personnage principal est féminin et l'époque n'est pas actuelle. Mais les ressemblances s'arrêtent là.
Big Easy nous fait découvrir Jo, une jeune femme intelligente mais prise au piège de la Nouvelle-Orléans des années 50 et de la personnalité de sa mère, qui ne pense qu'à l'argent (même si elle doit faire commerce de son corps pour en gagner). Jo pourrait faire des études, si elle avait assez d'économies pour y parvenir. Elle a bien quelques alliés : une macquerelle, un chauffeur de taxi, un mécano et le fils d'un libraire, mais ce n'est pas vraiment assez pour l'aider à vivre ses rêves. Pourtant, toutes ces personnes croient en elle, et vont l'aider à avancer jusqu'à gagner suffisamment de confiance pour avancer enfin et tracer sa propre route.
Ce n'est pas vraiment un roman d'apprentissage, au sens classique du terme, mais il s'agit bien de l'histoire d'une jeune femme qui doit trouver ses propres moyens pour ne pas rester sur le côté du chemin. Toute le roman se déroule sur peu de temps, juste ce qu'il faut à l'auteur pour mettre en place un meurtre, une enquête et des choix cruciaux...
Malgré les morts présents, il ne s'agit pas d'un roman policier : on sait assez vite qui sont les coupables, certaines décisions qui seront prises s'annoncent de manière presque transparente... Même la romance est éventée assez rapidement (mais cela reste une belle histoire d'amour quand même, je vous rassure). C'est surtout pour la description de l'ambiance de la Nouvelle Orléans, et ses personnages attachants que ce roman vaut le coup. Ils ont tous de la présence, même les secondaires (ce qui est assez rare pour être noté), et le livre réussit ainsi à nous dépayser, l'espace de quelques heures. Il est relativement épais (plus de 400 pages) mais cela ne l'empêche pas de se lire facilement. Jo est le genre de personnes à qui l'on souhaite du bien... et il est agréable de voir un héros positif !

jeudi 31 octobre 2013

Clichy

J'ai été interpellée cette rentrée littéraire par le titre Clichy de Vincent Jolit. Et grâce à Babelio et aux éditions de la Martinière, j'ai pu le lire.


Clichy par Jolit
4ème de couverture : Aimée et Louis.Lorsque le docteur Louis achève la rédaction de son premier roman, il demande à Aimée, la secrétaire du dispensaire de Clichy, de le dactylographier. Son titre : Voyage au bout de la nuit. De cette secrétaire et de son travail, nous savons infiniment peu de choses.Alors Clichy invente. Il fait réapparaître la première lectrice effacée. Il nous raconte son enfance, ses désirs d?émancipation et la tâche gigantesque qu?elle a accepté d'accomplir. Il lui a fallu traduire, déchiffrer, comprendre, se battre contre ce texte, faire face au trouble qu?il lui inspirait. La jeune femme bien sous tous rapports, très année trente dirons-nous, passe par tous les degrés d'incompréhension et se sent surtout un peu salie d'avoir lu ce qu'elle a lu.Aimée ne s'est pas contentée de taper le manuscrit livré dans une brouette. Elle a participé à ce roman, aussi indécent lui a-t-il paru. Elle se dit que, sans elle, Louis n'aurait rien fait, il n'aurait pas pu.Clichy nous raconte l'histoire qui lie, pour toujours, même malgré eux, Aimée à Louis et Louis à Aimée.


Autant le dire tout de suite : entre Céline et moi, ce n'est pas le grand amour. J'ai essayé de le lire il y a quelques années, je n'ai jamais accroché à son style. L'histoire de Voyage au bout de la nuit ne me tente pas plus que ça (elle a l'air fondamentalement déprimante quand même) et je ne vous parle même pas de la personnalité de l'auteur. J'étais donc plutôt bien placée pour comprendre ce qu'avait pu ressentir la pauvre secrétaire qui a dactylographié le texte la première. Elle a eu de la chance, elle a été la première personne à découvrir cette œuvre. Et, si on en croit ce que dit l'auteur de ce texte, elle n'en a pas été absolument ravie...
Le principal problème de ce roman est évidemment qu'on ne peut que croire ce que dit l'auteur du texte : la secrétaire en question n'a laissé aucune trace dans l'Histoire, ne s'est apparemment pas vantée de son travail auprès de ses proches, n'a pas répondu à des journalistes inquisiteurs... Bref, il s'agit juste d'une personne anonyme qui a croisé un jour la route d'une autre personne, qui allait l'être un peu moins (anonyme... suivez un peu !)
On est donc à la frontière entre le réel et la fiction, et le texte ne cesse de nous le rappeler : il ne fait qu'imaginer ce qui a pu se passer. Ce postulat laisse un goût mitigé, celui de lire un livre entier écrit au conditionnel "on dirait que je suis une secrétaire et que je n'aime pas le texte que monsieur Destouches me fait mettre au propre".
Il est néanmoins intéressant, parce qu'il explore une autre facette de l'auteur, mais aussi parce qu'il nous laisse imaginer ce qu'on peut ressentir des personnes à la première lecture de cette œuvre, avant qu'elle ne devienne un "classique". C'est toujours appréciable de remettre les choses dans leur contexte.
Il est court, donc se lit rapidement, d'autant qu'il est plutôt bien écrit. Il ne m'a pas spécialement donné plus envie de lire Céline mais ce n'est pas grave, ce n'était pas mon but. Je ne sais toujours pas jusqu'à quel point ce que j'ai lu relève de la réalité ou de la fiction, mais finalement, dans la littérature, tout est toujours un peu fictionnel, non ?

dimanche 20 octobre 2013

Trois ans !

Trois ans, ce n’est pas le nombre d’années d’existence du blog, mais l’anniversaire qu’a célébré La Citrouille cette semaine. Pour une telle occasion, elle méritait bien un nouveau pull :

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Elle était très contente de le porter, et de poser avec aussi !

Il s’agit d’un modèle Debbie Bliss, normalement en taille 2 ans, mais je suis partie du constat que cette créatrice taille souvent trop large, tout en tricotant avec une taille d’aiguille légèrement supérieure… Le résultat tombe exactement comme je le voulais, je suis assez contente de moi, pour le coup.

vendredi 18 octobre 2013

Un peu de swap

Bouh ! Je suis tellement occupée que je n'arrive plus à lire les blogs des copinautes ni à tenir à jour ce blog. Du coup, pour la peine, vous aurez droit à deux, voire trois réceptions de swaps en un seul post... Elle est pas belle la vie ?

D'abord, le swap Tissons des liens, avec Mypianocanta et XL (qui est partie loin de nous maintenant...). On a fait une petite rencontre avec Mypianocanta après avoir expédiés nos colis de l'autre côté de la mer au troisième membre de ce trio, et voici ce qu'elle m'avait apporté :
Un kit se survie de sac, composé d'un joli miroir, d'un carnet qui l'est tout autant et d'un petit bic tout pratique
Le premier tome de Chroniques de la fin du monde, que j'ai lu et terminé dans la foulée. J'ai bien aimé cette histoire (oui, je suis un peu obsédée par les fins du monde !) et je trouve toujours cette couverture très jolie.
Il y avait aussi des biscuits (déjà avalés depuis longtemps, évidemment...) et des marque-pages (que j'ai depuis glissé dans des livres... et que je n'ai pas retrouvés au moment de prendre les photos ! Ce qui est honteux mais j'aime bien avoir des surprises quand je reprends mes livres)

(Mypianocanta, je suis désolée de ne pas avoir pris les photos tout de suite et de ne pas pouvoir tout montrer, du coup, ce n'est pas dans mes habitudes... J'ai la tête ailleurs en ce moment)
 
De son côté, XL n'a pas encore eu le temps de tout envoyer (les déménagements, c'est toujours compliqué) mais n'a pas omis de nous faire parvenir des livres :
Neverwhere, de Neil Gaiman, que j'avais emprunté à la bibliothèque et que j'avais adoré, et que je vais maintenant pouvoir découvrir en VO et Le Livre des choses perdues de John Connolly, dont j'ai entendu beaucoup de bien !

Par ailleurs, j'ai aussi participé à un échange de chaussettes de Noel tricotées main sur Ravelry (j'adore ces petites choses) et voilà ce que j'ai reçu
 Au cas où vous ne le sauriez pas encore, ma couleur préférée c'est le bleu
 J'ai même un nouveau marque-page fait main en plus de laine et d'une bougie aux senteurs de Noël

et des friandises à partager en famille (les boules Hello Kitty sont réservées à mes filles, l'autre paquet pour mon mari... Mais je suis sûre qu'il n'aime pas tant que ça le chocolat !)

lundi 14 octobre 2013

Downtown abbey

Cela fait déjà quelques semaines que la troisième saison de Downton Abbey a été diffusée en France (à quand la suite ?) mais il reste possible de prolonger le plaisir grâce à l'ouvrage Le Monde de Downton Abbey de Jessica Fellowes





Couverture Le Monde de Downton Abbey

Pour ceux qui ne connaissent pas encore la série, Downton abbey se déroule dans un manoir anglais, au début du siècle dernier (le premier épisode de la première saison se déroule juste après le naufrage du Titanic). On y suit les péripéties du "monde d'en haut", celui des nobles, qui ont un rang à tenir, mais qui doivent composer avec des filles rebelles, des soucis d'argent et des règles d'héritage absurdes, et le "monde d'en bas", celui des domestiques, qui n'est pas moins riche en intrigues.


Cet ouvrage permet de replonger dans les coulisses de la série, et de découvrir aussi un peu mieux comment se déroulait réellement la vie de toutes ces catégories de personnes il y a juste un siècle. Entre des exemples de menu, des photos d'archive et un bref aperçu de la vie quotidienne de l'époque, c'est tout un pan du passé qui s'ouvre devant nous. Il y a cent ans à peine, c'était hier, c'était l'époque où le téléphone entrait dans les maisons, où les femmes commençaient à réclamer leur indépendance, et où de nombreuses règles étaient en train de changer. C'était aussi l'époque de la guerre... avec tout ce que cela implique.
Si la série est très bien faite, cet ouvrage, richement illustré, ne l'est pas moins. Il permet de rattacher la fiction à la réalité, et de découvrir aussi l'envers du décor. Le travail des comédiens n'est pas non plus de tout repos, comme on peut le découvrir en tournant les pages.
On pourrait certes lui reprocher de n'aborder que les deux premières saisons, mais cet éclairage sur le passé est beaucoup plus vaste que cela. On l'appréciera certainement plus si on a déjà découvert la série, mais l'aspect historique est loin d'être négligeable et est tout aussi intéressant.

Vous avez plusieurs manières de le découvrir.
Lire l'extrait sur le site des éditions Charleston
Participer au concours pour gagner un dvd de la saison 2

N'attendez pas le week-end pour participer, car, comme le dit notre chère Duchesse...

mercredi 2 octobre 2013

Le jour du hérisson

Petite activité automnale pour les filles : ramassage de feuilles mortes, puis…

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J’ai dessiné (vaguement) la forme d’un hérisson et les ai invitées à coller les feuilles dessus

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Voilà la version de La Môme Caoutchouc, qui avait décidé de ramasser aussi des fleurs.

La Citrouille a préféré décoller rapidement les feuilles collées, donc je ne peux pas exposer son oeuvre… Tant pis

lundi 30 septembre 2013

Swap enfant

Cette année, Elsa a eu l’occasion de participer à son premier swap spécial enfants sur Livraddict. Elle s’est beaucoup amusée à chercher comment remplir son colis… et voici ce qu’elle a reçu.

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Un colis rempli de mini carambars

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des marque page faits main rien que pour elle

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des autocollants (qui ont toujours autant de succès auprès d’elle)

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plein de jolis dessins

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de nouveaux petshops (ça et les playmobil, c’est sa passion)

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et le plus important (ben quoi, c’est un colis depuis Livraddict, je vous ai dit) : de nouveaux livres !

dimanche 29 septembre 2013

Un peu de couture

Je ne l’avais pas montré avant, j’attendais d'avoir pu l’offrir, mais voilà le patchwork que j’ai cousu pour un nouveau petit neveu au printemps dernier. J’ai imaginé moi-même le patron, et j’étais assez contente de moi.

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J’aime bien cette alternance de teintes sombres et claires, j’ai utilisé plusieurs types de tissus pour créer des matières différentes à toucher pour ce petit bout… Et comme souvent pour les couvertures bébé, de la polaire pour le dos, pour plus de souplesse.

jeudi 19 septembre 2013

Une planète dans la tête

J'ai eu l'occasion de lire Une planète dans la tête de  Sally Gardener . Un ouvrage assez déconcertant.



4ème de couverture : Depuis que ses parents ont dû fuir la répression d’un gouvernement brutal, Standish vit avec son grand-père dans la « zone 7 », celle des impurs, privés de tout, surveillés en permanence… Dyslexique, il subit à l’école brimades et humiliations jusqu’au jour où il se lit d’amitié avec son nouveau voisin, Hector. Ensemble, ils rêvent de s’évader sur Juniper, la planète qu’ils ont inventée. Mais Hector et ses parents disparaissent sans laisser de trace… Ont-ils été supprimés ?


J'ai commencé cet ouvrage avec un a priori très positif : la description d'un monde totalitaire a beau être un jeu à la mode en ce moment, je l'apprécie toujours autant. J'étais aussi intriguée par l'écriture, qui était définie comme assez spéciale, puisque que le roman a été rédigée par une personne dyslexique.
Or, je dois avouer que j'ai été assez déçue.
Certaines images, certaines figures de style du roman sont certes particulièrement intéressantes... Mais elles reviennent sans cesse et l'effet de surprise, puis d'acclimatation, se transforme en lassitude. L'originalité, quand elle est rebâchée, perd de son efficacité.
Les chapitres sont très courts, quelques pages à peine. Les phrases qu'ils contiennent ne sont pas plus longues. J'aurais pu m'y habituer, mais j'ai un peu un l'impression de me dire, tout au long de ma lecture : il faut pardonner à l'auteur, c'est une personne dyslexique, elle a fait de son mieux. Sauf que je ne lis pas un livre par charité, mais parce qu'il me plait. Et là, j'avais tout le temps envie de dire "peut mieux faire".
L'histoire en elle-même n'est pas inintéressante, même si elle manque d'explication sur les raisons qui ont poussé ce monde à se construire de cette manière. On est mis devant les faits accomplis, et il ne nous reste qu'à en prendre notre parti. Malheureusement, en conséquence, j'ai eu l'impression de rester perpétuellement à la surface de l'histoire, du début à la fin (et celle-ci m'a semblé particulièrement rapide). Il y avait pourtant de belles idées sur la manipulation, sur la télévision... et il n'en reste pas grand chose au final.
Quant aux personnages... Si le personnage principal n'est pas trop mal campé, les personnages secondaires sont assez pâles. Je ne dirais pas qu'ils sont inexistants, d'autant qu'ils ont de l'importance dans l'histoire, mais ils restent en retrait. Cela dit, c'est peut-être parce qu'ils sont vus par le regard du narrateur, qui s'intéresse finalement assez peu aux adultes qui l'entourent.

Cela étant, ce livre a été salué par la presse et a déjà reçu des prix prestigieux, donc mon avis n'est de toute évidence pas partagé par tous. Comme il est très court, il vous sera cependant facile de vous faire votre propre opinion...

jeudi 5 septembre 2013

Des pêches au chocolat

Pour la rentrée, je vous propose de découvrir Des pêches pour monsieur le curé, de Joanne Harris.

Couverture Des pêches pour monsieur le Curé

4ème de couverture : Vianne et Roux ont établi leur chocolaterie sur un bateau amarré aux quais de Seine. Avec leurs deux filles, la vie parisienne se déroule paisiblement. Mais il arrive que le passé s’immisce dans nos vies sans qu’on ne s’y attende. Alors que le ramadan débute, ce sont les morts qui viennent hanter Vianne. Une lettre d’une de ses anciennes amies lui est confiée après la mort de cette dernière. Celle-ci lui demande de retourner à Lansquenet, le village où, il y a huit ans, la jeune femme a ouvert sa première chocolaterie. Entre souvenirs intimes et immersion dans une culture qu’elle ne connaît pas, Vianne va se construire et découvrir ce qui lui manquait tant : l’acceptation de la foi, quelle qu’elle soit.


Pour vous aider à situer l'histoire, sachez qu'il s'agit de la suite de Chocolat, du même auteur, que les éditions Charleston viennent aussi de rééditer. Vous avez sûrement au moins vu les affiches du film avec Juliette Binoche et Johnny Depp... L'histoire de Chocolat est pourtant légèrement différente, mais il faut lire le livre pour le savoir... On y découvre Vianne, une mère de famille célibataire, au lourd passé, qui s'intéresse aux gens qui sont autour d'elle au point de se mêler parfois un peu trop de leurs vies.
Couverture Chocolat
Dans Des pêches pour monsieur le curé, les personnages de Chocolat réapparaissent, puisque Vianne revient dans le petit village qui l'avait abritée... après avoir reçu la lettre d'une personne décédée. Dès le début, on est donc plongé dans une ambiance un peu mystérieuse. Comme dans tous les villages reculés, la peur de l'étranger existe. Cette fois, Vianne n'est plus la personne rejetée : le problème vient des nouveaux habitants du quartier des marauds, des musulmans qui ont décidé de rester centrés sur leur communauté. Les tensions montent, les menaces fusent et le mystère naît sous la diète du ramadan. Comment Vianne, qui ne s'exprime jamais mieux qu'en cuisinant, parviendra-t-elle à apaiser le village alors que la moitié des habitants refuse ses offres ? C'est là la principale question d'un ouvrage qui nous fait nous questionner, l'air de rien, sur notre propre manière d'accueillir les étrangers. Car Vianne, malgré toute sa bonne volonté, n'évite pas les maladresses et est ainsi plus humaine que jamais.
Les repas qui réunissent les gens sont pourtant une fois de plus au cœur du recueil et ils donnent envie de faire des belles fêtes de famille et de voisinage. Ce pourrait être une bonne idée pour commencer l'année scolaire, non ?

pour lire un extrait

mardi 27 août 2013

Un monde idéal où c'est la fin

J'avais déjà eu l'occasion de lire un titre de J. Heska en participant au jury du Coup de cœur 2013, j'ai donc eu l'occasion également de lire Un monde idéal où c'est la fin, son dernier titre.
Couverture Un monde idéal où c'est la fin

4ème de couverture : Bienvenue dans un monde idéal !
Un monde idéal où la civilisation telle que nous la connaissons n’existe plus. Dérèglement du temps ? Avènement de la magie ? Crise climatique irréversible ? Épidémie mondiale de mort subite ? Extra-terrestres maladroits ? Invasion de poireaux découpeurs de cervelles ? Crise de déprime globale ? Robots hors de contrôle ? Zombies entreprenants ?
Découvrez 100 histoires drôles, émouvantes, tragiques ou absurdes qui mènent à notre perte !


Ce livre est en fait un recueil de textes très courts où l'auteur imagine de nombreux futurs possibles à notre planète. Et si les zombies attaquaient ? Et si toute la planète donnait l'impression de jouer dans un film érotique ? Et si... L'imagination potentielle pour concevoir autant de mondes différents est impressionnante, et il est presque dommage que chaque texte soit aussi court (deux pages en moyenne). J. Heska nous laisse à peine le temps de découvrir un nouvel univers, de comprendre ce qui le fait tenir... et ensuite il l'explose. Car le principal souci de cet œuvre, pour moi, est là : la plupart des textes, si pas tous, sont d'un pessimisme presque morbide. En même temps, j'aurais pu le deviner, le titre parle de fin du monde, ce n'est pas pour rien. Mais voir la planète s'auto-détruire un nombre incalculable de fois lasse un peu à la longue. J'aurais sans doute mieux apprécié des histoires un peu plus fouillées, mais moins nombreuses, pour ne pas me dire, systématiquement : allez, je tourne une page et il va tout détruire. J'ai eu l'impression de lire le recueil d'un enfant qui joue à SimCity et qui s'amuse à raser sa ville à coup de catastrophes parce qu'il s'ennuie après l'avoir construite (que celui qui n'a jamais fait ça arrête de se faire passer pour un gamer !).
Je reste donc sur une déception, d'autant que le style n'a pas vraiment l'occasion de se développer non plus sur les quelques lignes qui compose chaque texte. C'est un peu comme un brouillon d'histoires potentielles, dans laquelle l'auteur viendra peut-être puiser un jour pour construire un vrai roman, ou dans lequel un scénariste cherchera l'inspiration pour un nouveau film catastrophe. De ce point de vue-là, le livre est une réussite. Mais uniquement de ce point de vue-là, pour moi.

mardi 20 août 2013

Gourmandises

J'avais depuis quelque temps de jolis moules à muffins qui traînaient dans ma cuisine... et une envie forte de les utiliser pour la première fois avec une recette qui les mettrait en valeur. J'ai donc sorti ce week-end les mini-marshmallows qui m'avaient été offerts en même temps, et j'ai aménagé et transformé une recette de muffins pour réaliser ceux-ci.

Voici donc :
Muffins aux mini-marshmallows



Ingrédients : 
  • 100 g de farine
  • 1/2 sachet de levure
  • 20 cl de crème fraîche semi-épaisse
  • 1 œuf
  • 50 g de sucre
  • 2 cuillères à soupe d'huile de tournesol
  • une poignée de mini-marshmallow
Mélangez tous les ingrédients (sauf les mini-marshmallows). Répartissez-les dans des moules individuels en les remplissant aux 3/4. Insérez quelques marshmallow dans chacun d'entre eux, sans les enfoncer (pour plus de tenue, ils pourront avoir fait un court séjour au congélateur avant cuisson) et placez pour 15 minutes dans un four préchauffé à 190°C.

C'est léger, pas trop sucré... et très bon.

vendredi 9 août 2013

Tricot voyageur

Je tricote moins en ce moment, mais je ne reste pas les aiguilles croisées non plus. Fin juillet, j'ai même fini un gilet dans le train, pour le remettre directement dans les mains d'un intermédiaire, qui devait le donner à une personne en particulier...
Ces détails triviaux sont juste là pour vous expliquer pourquoi les photos de ce nouveau tricot ont été prises depuis une banquette de train, peu avant son arrivée.



Je suis assez contente de ce petit gilet, décoré de jolis hiboux et tricoté pour ma filleule. J'ai longuement hésité sur la taille à réaliser, surtout que les commentaires avaient l'air de dire que celles indiquées sur le patron n'étaient pas tout à fait exactes. J'ai fini par opter pour du 9 mois, en espérant qu'il taillerait un an... et c'est bien le cas !

vendredi 2 août 2013

Belle et Sébastien

Il y a certaines histoires qui traversent les générations. C'est le cas de Belle et Sébastien, qui vient d'être réécrit par Nicolas Vanier.



Couverture Belle et Sébastien

4ème de couverture :
Cinquante ans après le feuilleton télévisé qui a passionné la France entière toutes générations confondues, Nicolas Vanier nous offre une version flamboyante de Belle et Sébastien, l’histoire d’amitié entre un orphelin et sa chienne des Pyrénées, au cœur de la Deuxième Guerre mondiale. Un monstre sanguinaire rôde dans les montagnes et tue les moutons. Le village entier cherche à l’abattre. Tous, sauf Sébastien, un gamin sauvage qui a grandi sous l’ombre des montagnes. Autour de lui, César, son grand-père taciturne, Angelina, sa sœur d’adoption, et Guillaume, le jeune médecin du village, tentent de vivre malgré l’occupation allemande et d’échapper à la surveillance malveillante du lieutenant Peter Braun. Quand, le soir de noël 1943, Guillaume, blessé, ne peut rejoindre la famille juive qui l’attend sur les hauteurs pour passer la frontière, c’est Angelina, Sébastien et Belle qui, au péril de leur vie, assurent le passage des fugitifs vers la liberté. C’est la rencontre d’un enfant solitaire et d’un chien sauvage. C’est l’histoire d’une amitié indéfectible au cœur de la Deuxième Guerre mondiale. C’est l’odyssée d’un garçon à la recherche de sa mère, d’un vieil homme à la recherche de son passé, d’un résistant à la recherche de l’amour, d’une jeune femme en quête d’aventures, d’un lieutenant allemand à la recherche du pardon. C’est la vie de Belle et Sébastien.


Belle et Sébastien, pour moi, c'est une histoire de famille. Ma mère regardait la série en noir et blanc et ma grand-mère m'offrait les livres quand je venais dormir chez elle. Croyez-moi : trouver un nouveau roman sur son oreiller en allant se coucher, c'est bien mieux qu'un chocolat !
J'ai toute la collection, même quand Sébastien a grandi et qu'il n'y a plus Belle avec lui (sacrilège ! En amoureuse des chiens, c'était surtout pour Belle que je lisais ces titres).
Quand j'ai vu que Nicolas Vanier avait sorti une réécriture de ces romans, à l'occasion d'un film qui va sortir prochainement, je n'ai pas pu résister et j'ai emprunté le livre à la bibliothèque.
Très vite, j'ai retrouvé l'ambiance des ouvrages d'origine, les personnages dont on connaît le destin par la suite, la montagne qui est d'ailleurs l'un de ces personnages... Il y a quelques nuances cependant : ici, le grand-père est alcoolique. Et je ne me souviens absolument pas qu'il l'était dans mes livres d'enfant, ce qui m'a choquée, je dois le dire. Ce grand-père aimant, attentif, qui connaît si bien la montagne, un poivrot ? Non, pour moi, ça ne colle pas (il ne faut pas toucher aux souvenirs d'enfance !)
Cela dit, le ton général reste semblable, à part ça. Sébastien est peut-être un peu plus sauvage, mais l'histoire se situe ici presque au premier épisode, au moment où il va rencontrer Belle. J'ai d'ailleurs envie de voir le film rien que pour admirer ce grand chien blanc !
Les scénaristes ont placé l'histoire pendant la Seconde Guerre mondiale, il y a donc un fond de Résistance très ancré dans le récit, qui ajoute une touche dramatique plus adulte.
Le roman se lit très facilement, même si les personnages secondaires ne sont pas assez creusés à mon goût.
Je n'ai pas encore décidé si j'allais acheter cet ouvrage pour l'adjoindre à ma collection de livres de Belle et Sébastien, le bilan n'est donc ni positif ni négatif. J'avoue avoir toujours un peu de mal quand un autre auteur reprend une histoire ou des personnages existants pour les adapter à sa sauce...
La bande annonce du film, qui sortira en décembre

 

ce qui me fait penser qu'un jour j'aimerais quand même bien voir la série télé originale, moi aussi...

mercredi 24 juillet 2013

Un amour de cochon

Amis des animaux, bonjour ! Avez-vous déjà pensé à accueillir des cochons chez vous ? Un auteur a tenté l'expérience et peut vous en parler, dans Un amour de cochon de Matt Whyman.
Couverture Un amour de cochon

4ème de couverture : Une famille nombreuse quitte la ville pour la campagne et adopte deux cochons nains... aussi craquants que dévastateurs! Après la naissance de leur quatrième enfant, les Whyman décident de quitter Londres pour s'installer dans un village et mener une vie bien tranquille... jusqu'au jour où Emma, la mère, annonce l'arrivée de deux nouveaux pensionnaires, des cochons nains. Savez-vous que ces adorables créatures sont si minuscules qu'elles tiennent dans une tasse à thé? Que leur intelligence est proche de celle des dauphins? Quand Butch et Roxi débarquent avec leur air inoffensif et leurs petits cris effarouchés, la famille s'extasie. Mais elle n'a encore rien vu... Véritables mini-tornades sur pattes, ces petites bêtes réservent aux Whyman bien des surprises... et beaucoup de déboires!

J'aime bien les animaux. On a un chat et un chien, ce qui est très raisonnable. On pourrait aussi avoir des poules et des lapins, si je me laissais trop aller. Matt Whyman possède déjà tout ça. Et puis, un jour, sa femme décide d'acheter aussi des cochons nains. D'après elle, ils seront discrets (ils doivent tenir dans une tasse à café... ou plutôt à thé puisque l'histoire se passe en Angleterre) et souderont leur famille. Il faut dire qu'après quatre enfants, ses instincts maternels ne sont pas encore comblés et Matt est trop heureux de faire plaisir à sa femme de cette manière (ou, plutôt, elle ne lui laisse pas le choix !).
Ils vont donc se renseigner, acheter des cochons hors de prix, apprendre comment les soigner, construire un enclos adapté, subir les visites des contrôles vétérinaires... Tout cela conté avec un humour désespéré et aussi beaucoup d'affection. Car ces petits animaux sont capables de grandes catastrophes (comme de dévorer la manette du jeu vidéo du narrateur, entre autres). Matt Whyman n'hésite pas à raconter tous les détails de cette étrange installation, même quand ils ne le mettent pas en valeur, et ses péripéties sont vraiment très drôles à lire. Moi, en tout cas, il m'a convaincu de ne pas prendre de cochons à la maison, c'est mon mari qui va être rassuré !