jeudi 30 mai 2019

La librairie des rêves suspendus


Grâce à Netgalley, j'ai pu lire en avant-première La librairie des rêves suspendus de Emily Blaine


4ème de couverture


Sarah, libraire dans un petit village de Charente, peine à joindre les deux bouts. Entre la plomberie capricieuse de l’immeuble, les murs décrépis et son incapacité notoire à résister à l’envie d’acheter tous les livres d’occasion qui lui tombent sous la main, ses finances sont au plus mal. Alors, quand un ami lui propose un arrangement pour le moins surprenant mais très rémunérateur, elle hésite à peine avant d’accepter. C’est entendu  : elle hébergera Maxime Maréchal, acteur aussi célèbre pour ses rôles de  bad boy  que pour ses incartades avec la justice, afin qu’il effectue en toute discrétion ses travaux d’intérêt général dans la librairie. Si l’acteur peut survivre à un exil en province et des missions de bricolage, elle devrait être capable d’accueillir un être vivant dans son monde d’encre et de papier… 

Mon avis


Je ne lis pas très souvent de la romance. Mais comment voulez-vous résister quand on vous allèche avec une romance qui met en scène une amoureuse des livres ? Sarah ne vit que pour les livres, par les livres... Elle n'est pas du tout prête à faire entrer Maxime dans sa vie, cet acteur écorché vif qui parle avec ses poings. Et lui n'a pas plus envie de se retrouver dans le giron de cette libraire effarouchée par son ombre.
Pourtant, ils vont être forcés de cohabiter.
On a là les principaux ingrédients d'une romance, les personnages sont en place, ouvrez le rideau...
J'avoue que j'ai pris du plaisir à côtoyer ces personnages. Ils sont attachants, avec leurs failles, les moments, surtout, où ils arrivent à se dépasser eux-mêmes. 
J'ai un peu regretté certaines facilités dans le roman, un manque de suspense (un fleuriste faisait battre le cœur de notre libraire, l'acteur se méfie de lui, sans expliquer pourquoi... j'aurais voulu que cela aille un peu plus loin). 
Certains épisodes m'ont fait lever les yeux au ciel et pourtant j'ai continué ma lecture, et si je l'ai continué, c'est parce que je l'ai appréciée. Parce que, oui, on s'attache à ces deux héros, même si le scénario est parfois un peu convenu. Et on se demande même (tout en sachant que, forcément, ça finira bien puisque c'est une romance) comment ils vont réussir à vivre quelque chose ensemble. Là encore, la solution choisie par l'autrice n'est pas forcément celle que j'aurais préconisée. Mais je suis un peu comme ça : j'aime la romance, parfois, et aussi parce qu'elle ne ressemble pas à ce qu'on ferait dans la vie. Lire pour rêver, c'est bien aussi, non ? 

L'asperge

J'ai lu L'asperge de Sarah Morant


4ème de couverture

Tiens la porte pour la personne qui se trouve derrière toi. Dis bonjour d'un signe de tête à tes professeurs. Souris si tu croises le regard de quelqu'un.
J'ai toujours eu besoin de Post-it pour savoir comment réagir. Ne pas être trop froide. Ne pas parler trop fort. Rire au bon moment. Quand on n'a pas les codes, le monde est très compliqué à comprendre. Et quand on ne comprend pas le monde, comment peut-on se comprendre soi-même ? Peut-être qu'un jour je trouverai quelqu'un ne cherchera pas à me rendre "normale". Quelqu'un avec qui je n'aurai pas besoin de ces fichus Post-it. Cela dit, peut-être que je le connais déjà…

Mon avis :

Quand j'étais adolescente, j'ai dit pendant des années que je voulais travailler avec des enfants autistes. C'était l'époque où on lisait Torey L Hayden et où je m'émouvais pour tous ces enfants en souffrance.
Puis j'ai grandi, je me suis sentie moins capable de m'en occuper, et j'ai fait autre chose. J'avais l'impression de ne pas être à la hauteur pour les aider, ce qui ne m'a pas empêché de garder un intérêt pour ces parcours atypiques (mais quel parcours l'est).
J'apprécie donc beaucoup, depuis quelque temps, de voir apparaître sur les rayons des livres qui mettent en avant des personnages autistes. Ou Asperger, qui est l'une des formes de l'autisme, comme dans le livre de Sarah Morant.
C'est une très belle histoire, accessible à tous, qui donne envie d'arrêter de mettre de côté quelqu'un juste parce qu'il ne ressemble pas à ce qu'on connaît. Je me suis attachée à ces personnages, j'avais envie de les protéger, de les aider à grandir... et ils se débrouillaient très bien tout seuls. Ou, plutôt, Sarah Morant les aidait à se débrouiller.
Je trouve que les différences de son personnage sont très bien montrées, avec beaucoup de délicatesse, et ce n'est pas facile à faire, donc j'applaudis des deux mains.
Il voulait que sa jumelle comprenne à quel point tout le monde était différent. C'était le plus beau cadeau de la génétique, et le plus enrichissant aussi.

L'histoire est bien construite et malgré quelques ellipses qui m'ont parfois gênée (mais c'est vrai parce que je suis difficile), elle se suit sans encombre.
C'est à la fois une romance et une histoire d'acceptation de l'autre (je n'aime pas le mot "tolérance" qui limite trop à mon sens).
Il voulait regarder sa petite copine et pouvoir dire que ça n'avait pas toujours été facile, mais qu'ils s'étaient choisis. Et qu'ils se choisissaient encore chaque jour qu'ils passaient ensemble.

Bref, je vous la conseille pour un moment de douceur et de tendresse.

Elevation

J'ai lu Elevation de Stephen King



4ème de couverture

Dans la petite ville de Castle Rock, les rumeurs circulent vite. Trop vite.
C’est pourquoi Scott Carey ne veut confier son secret à nul autre que son ami le docteur Bob Ellis. Car avec ou sans vêtements, sa balance affiche la même chose, et chaque jour son poids diminue invariablement. Que se passera-t-il quand il ne pèsera plus rien ?
Scott doit également faire face à un autre problème : les chiens de ses nouvelles voisines ont décidé que sa pelouse était le lieu idéal pour faire leurs besoins. Entre le couple et Scott, la guerre est déclarée. Mais lorsqu’il comprend que le comportement des habitants de Castle Rock, y compris le sien, envers les deux femmes mariées met en péril le restaurant qu’elles ont ouvert en ville, il décide de mettre son « pouvoir » à contribution pour les aider.

Mon avis


Ce n'est plus un secret pour personne que je suis une fan de Stephen King. Une fan plutôt de la première heure : j'ai adoré ces titres d'avant les années 2000, je ne suis pas toujours emballée par les plus récents.
Mais je suis quelqu'un de fidèle, et je ne peux m'empêcher de regarder quand il ressort quelque chose. Et là, cette nouvelle (donc courte) ne pouvait échapper à mon attention.
Stephen King est généralement très douée dans l'écriture de textes brefs.
Ici, dans Elevation, comme c'est l'une de ses spécialités, il fait comme souvent allusion à certains événements ou personnages issus de ses autres textes (vous retrouverez au passage Gwendy et la boîte à boutons).
Cette histoire était bien. C'est du Stephen King, quand même. Les personnages sont (très) bien construits, l'ambiance de cette petite ville est toujours incroyablement juste.
Et pourtant, je n'ai pas réussi à accrocher totalement au thème de l'histoire, à cet homme qui perd de la masse sans explication. Ce qui m'a agacée, parce que ce qu'il vivait était intéressant. Mais je suis encore parfois un peu trop cartésienne et je n'aime pas quand on me dit "c'est comme ça, il n'y a pas de sens, pas d'explication, et puis c'est tout" (cela dit, avec Stephen King, quand il donne une explication, ce n'est pas toujours convaincant non plus, donc c'est peut-être mieux).
Néanmoins, pour le plaisir de retrouver sa plume, lisez-le. Pour la découvrir, il existe d'autres textes qui seront plus efficaces, selon moi.

jeudi 16 mai 2019

Ali

J'ai lu Ali de Shealynn Royan


4ème de couverture

« Jeune fille brune, 1,70 m, aux yeux ambrés (qui prennent la couleur du sang quand elle a faim), âgée de 400 ans et des poussières, aimerait rencontrer âme sœur immortelle pour passer le reste de sa très longue (infinie, en fait) vie en sa compagnie. Pas sérieux, humains et enchanteurs s'abstenir. » Si j'étais parfaitement honnête, je préciserais que je passe mon temps à mentir et à fuir pour tenter d'échapper à l'O.D.E. qui a décrété que je suis un prédateur de trop dans la chaîne alimentaire. Enfin, ce n'est pas comme si j'allais réellement publier cette petite annonce. Je dois me faire une raison, ma vie est tragiquement complexe et ne laisse aucune place à l'amour. En tout cas, j'en étais persuadée, jusqu'à lui... Comment survivre dans ce monde qui nous considère comme des monstres ? Entre la peur et la haine, il n'y a qu'un pas que l'ordre des enchanteurs a franchi depuis des siècles. Ali et ses amis vont s'opposer de toutes leurs forces à cette injustice, car personne ne devrait décider de qui peut vivre et de qui doit mourir.

Mon avis

Je ne lis plus trop d'histoires de vampires. J'ai l'impression que le thème a été surexploité, et j'en suis un peu lassée, pour tout dire (ça m'arrive souvent avec certains thèmes, puis ça me revient). Et pourtant, je me suis laissée emporter par Ali.
Cela ne s'est pas passé tout de suite. Au début, mon esprit un peu trop sarcastique a juste commenté "oh, encore une histoire d'une pauvre vampire qui ne supporte pas ce qu'elle est" (oui, parfois mon esprit n'est pas sympa du tout). Et puis les autres personnages sont entrés en scène, la sensibilité d'Ali a réussi à me toucher... et j'ai trouvé cet Emrys, qui débarquait dans sa vie, assez attirant.
Je crois que ce qui m'a le plus plu dans ce livre, c'est tout l'univers créé autour. Ces enchanteurs qui pourchassent les vampires, que l'on devrait logiquement soutenir et que pourtant on a juste envie de détester. Ces êtres mythologiques qui attendent dans la marge et qui surviendront peut-être dans un prochain roman du cycle (car je me suis laissé dire, dans l'oreillette, qu'il pourrait y avoir une suite à Ali). Ces familles, avec leurs secrets. Cet amour contre lequel il est impossible de lutter (mais, genre, vraiment impossible. Moi qui ne crois pas au coup de foudre, j'ai été servie !)
Bref, vous l'aurez compris, l'autrice a réussi à m'emporter dans son monde. Elle me redonnerait presque envie de relire des histoires de vampire. Elle m'a surtout donné envie de me balader du côté des villes visitées par son personnage et d'avoir des copines aussi sympa que cette dernière.

mercredi 15 mai 2019

Le Pavillon des orphelines

J'ai lu Le Pavillon des orphelines de Joanna Goodmann


4ème de couverture

Dans le Québec rural des années 1950, Maggie, père anglais et mère française, tombe enceinte de son jeune voisin, fermier, qu'elle aime éperdument. Quand ses parents l'apprennent, ils forcent Maggie à abandonner son bébé dès la naissance et à rentrer dans le droit chemin. Élodie grandit à l'orphelinat dans des conditions précaires. Quelques années plus tard, une loi déclare que les orphelinats deviennent administrativement des hôpitaux psychiatriques. La situation empire dramatiquement pour Elodie, déclarée alors, comme des milliers d'autres orphelins québécois, malade mentale... 
De son côté, Maggie s'est mariée à un homme d'affaires impatient de fonder une famille. Malgré tout, elle ne peut oublier Élodie. Mère et fille parviendront-elles à se retrouver ?

Mon avis


La couverture de ce roman m'a interpellée, et puis, très vite, la quatrième de couverture a retenu toute mon attention. Le Québec, une histoire de famille, la situation des orphelins il y a quelques décennies.
Très vite, j'ai accroché au personnage de Maggie, qui ne rêve que de l'approbation de son père mais qui tombe amoureuse d'un garçon que celui-ci méprise. Ce jeune canadien français, issu d'une famille pauvre, ne fait pas le poids par rapport aux ambitions de son anglo de père. Le cœur est pourtant plus puissant... et les parents de Maggie décident de tout faire pour séparer leur fille chérie de celui qui ne peut être qu'une graine de voyou.
Cette histoire d'amour malmenée est l'un des enjeux du roman. Mais le principal, c'est bien celui qui concerne le sort d'Elodie, la fille illégitime de Maggie et de son tourtereau, déposée à l'orphelinat sans autre forme de procès. Les orphelinats sont tenus par des bonnes sœurs, qui n'ont que du mépris pour ces enfants issus du péché (et donc aussi coupables que leurs parents, apparemment). Alors, quand en plus elles ont l'occasion de gagner plus d'argent en transformant les orphelinats en hôpitaux psychiatriques, quitte à faire passer tous ces bambins pour des malades mentaux, ce n'est pas un souci pour elles. Ni pour le gouvernement en place, qui les y encourage.
Le parcours d'Elodie dans ces institutions est glaçant. La quête de sa mère pour la retrouver est poignante.
On n'est pas dans un roman d'action, mais dans une chronique sans fards sur tout une époque. L'aspect humain est au cœur de cette histoire, et c'est bien de cœur qu'il s'agit ici, avec cette mère qui se sent incomplète sans l'enfant qu'elle a été forcée d'abandonner, et qui tente de construire sa vie malgré tout, quitte à sortir du carcan des conventions.
Certains des passages du roman m'ont fait penser au film Philomena


C'est effrayant de voir comment, en jugeant les autres, en restant fermes sur des positions par crainte d'être soi-même jugés, on peut perdre toute humanité. Ce livre, comme ce film, pointe du doigt des drames qui auraient tellement dû être évités...
Cette lecture est émouvante, vous allez vous énerver contre certains personnages en tournant les pages, vous allez souhaiter que tout se termine bien... Les années y passent parfois trop vite, c'est le seul reproche que je ferais à l'ouvrage. Pour le reste, je vous laisse le découvrir.

vendredi 10 mai 2019

Les Filles d'Ennismore

J'ai lu Les Filles d'Ennismore de Patricia Falvey



4ème de couverture

Rosie a huit ans, elle est fille de métayer ; quand elle sera grande, elle servira la famille Ennis, comme sa mère et sa sœur avant elle. Victoria a sept ans, elle est la fille de lord et lady Ennis ; quand elle sera grande, elle quittera le domaine d'Ennismore pour faire un beau mariage.
En attendant, Victoria se sent seule et rêve de partager ses secrets avec la fille du métayer qu'elle a rencontrée dans le parc de la propriété. Et pourquoi pas ? C'est décidé, dès septembre, la petite paysanne partagera les leçons de la demoiselle du château.
Mais, dans une société écrasée sous le poids des conventions et des hiérarchies, est-il bien raisonnable de semer des aspirations égalitaires dans le cœur des jeunes filles ? Car un vent de révolte souffle sur l'Irlande et cette amitié qui éclôt pourrait bien bouleverser leur vie ainsi que celle de leur entourage... Rosie et Victoria trouveront-elles la force de lutter contre la marche de l'Histoire qui menace de les déchirer ?


Mon avis


Si vous avez aimé Downton Abbey, vous devriez tout autant apprécier cet ouvrage. On est à la même époque, au début du siècle dernier, dans une demeure de l'aristocratie anglaise, au cœur de l'Irlande. L'ambiance est la même (il y a jusqu'à la gouvernante revêche qui rêve en secret de la chute de la famille noble).
Et là, nous allons suivre les parcours de Rosie : fille de métayer, elle devient la compagne de jeu de Victoria, la jeune aristocrate de la grande maison, suite à un caprice de cette dernière.
Rosie est méprisée, pile entre deux mondes. Elle goûte au luxe et à la culture sans pouvoir en faire partie. Et, alors que les années passent, elle est parfois déboussolée, en train de chercher sa place alors que tout s'effondre autour d'elle.
Le livre nous fait plus découvrir la vie des pauvres irlandais, coincés dans un monde où ils ne sont rien, où ils n'ont rien. Rosie va connaître tous les aspects de cet univers, au moment où la révolution gronde.
J'ai bien aimé ce voyage dans le temps. Parfois Rosie m'a agacée par ses colères et son intransigeance, ou même par sa naïveté. Mais c'est parce qu'elle est humaine, avant tout, et donc imparfaite. Et, malgré tout, j'avais envie qu'elle s'en sorte, qu'elle finisse par trouver sa voie. Et, évidemment, son grand amour (car il y a peu de romance dans tout cela, ne l'oublions pas).
J'ai frémi avec elle quand l'homme de sa vie a embarqué sur le Titanic (avant elle, même, mais ça elle ne pouvait pas le deviner). J'ai eu peur alors que les combats tuaient des civils autour d'elle. Ou quand la guerre a envoyé ses proches à l'étranger. Ce roman nous plonge en plein dans l'Histoire, la grande, avec ses douleurs et ses pertes, mais aussi avec ses espoirs portés par des gens enthousiasmés par leur cause.
C'est donc un beau voyage temporel, même si je n'ai pas plus que cela accroché au personnage.

mardi 7 mai 2019

La route de Savannah Winds

J'ai lu La Route de Savannah Winds de Tamara McKinley


4ème de couverture

Une terre lointaine aux nombreux secrets...Quand Fleur apprend que son nom est couché sur l'héritage d'une tante qu'elle n'a jamais connue, elle ne peut qu'accueillir la nouvelle avec enthousiasme. En effet, sa relation amoureuse s'effrite et elle est prise dans l'étau d'un grave conflit familial. À la lecture du journal de sa tante, qu'elle croyait disparu depuis de longues années, Fleur embarque pour un voyage à travers le temps, à la découverte du Gulf Country, dans le Nord-Est australien, entre savane et forêt, où se niche le ranch Savanah Winds. Mais ce dont Fleur ne se doute pas, c'est que ce qu'elle pourrait découvrir là-bas aura des répercussions dévastatrices sur sa vie...Des années 1930 à nos jours, ce roman explore les liens familiaux, les rivalités et la force d'un amour qui dure.

Mon avis


Ce que j'aime avec les livres, c'est qu'ils nous font voyager. Dans le temps comme dans l'espace. Ici, c'est en Australie que Tamara McKinley nous entraîne, sur les pas à la fois d'une femme presque de notre époque, mais aussi d'une tante qui a vécu dans les années 30.
Il y a des espaces sauvages, des aborigènes, des secrets familiaux, des aventures... Tout cela vibre entre les pages, des paysages écrasés de soleil se dessinent entre les lignes.
Et il y a aussi de l'amour, parfois maladroit, souvent intense... La relation entre Fleur et son compagnon est très belle. J'ai eu envie qu'ils parviennent à dépasser leurs désaccords, qu'ils trouvent des solutions.
C'est aussi une histoire de mystère. Même si certains se devinent finalement assez vite, par déductions, j'ai quand même eu envie de lire jusqu'aux dernières pages pour confronter l'inventivité de l'auteur à mes intuitions. Le tout est plutôt bien mené, il faut le dire.
Les personnages sont attachants. Y compris les personnages secondaires, ce qui est assez rare pour être souligné. Ils ne sont pas tous d'une importance cruciale pour l'histoire, mais ils font tous avancer le personnage principal. J'aurais presque préféré que l'héroïne soit plus la tante, son passé m'a fascinée, mais le parcours de Fleur est touchant. Plus contemporain, on y retrouve plus notre époque (enfin, avec quelques années de moins malgré tout).
J'avoue pourtant que c'est plus l'aspect dépaysant qui a remporté mon adhésion pour ce titre. Si vous voulez rêver de grands espaces, vous en trouverez ici.