mardi 27 août 2013

Un monde idéal où c'est la fin

J'avais déjà eu l'occasion de lire un titre de J. Heska en participant au jury du Coup de cœur 2013, j'ai donc eu l'occasion également de lire Un monde idéal où c'est la fin, son dernier titre.
Couverture Un monde idéal où c'est la fin

4ème de couverture : Bienvenue dans un monde idéal !
Un monde idéal où la civilisation telle que nous la connaissons n’existe plus. Dérèglement du temps ? Avènement de la magie ? Crise climatique irréversible ? Épidémie mondiale de mort subite ? Extra-terrestres maladroits ? Invasion de poireaux découpeurs de cervelles ? Crise de déprime globale ? Robots hors de contrôle ? Zombies entreprenants ?
Découvrez 100 histoires drôles, émouvantes, tragiques ou absurdes qui mènent à notre perte !


Ce livre est en fait un recueil de textes très courts où l'auteur imagine de nombreux futurs possibles à notre planète. Et si les zombies attaquaient ? Et si toute la planète donnait l'impression de jouer dans un film érotique ? Et si... L'imagination potentielle pour concevoir autant de mondes différents est impressionnante, et il est presque dommage que chaque texte soit aussi court (deux pages en moyenne). J. Heska nous laisse à peine le temps de découvrir un nouvel univers, de comprendre ce qui le fait tenir... et ensuite il l'explose. Car le principal souci de cet œuvre, pour moi, est là : la plupart des textes, si pas tous, sont d'un pessimisme presque morbide. En même temps, j'aurais pu le deviner, le titre parle de fin du monde, ce n'est pas pour rien. Mais voir la planète s'auto-détruire un nombre incalculable de fois lasse un peu à la longue. J'aurais sans doute mieux apprécié des histoires un peu plus fouillées, mais moins nombreuses, pour ne pas me dire, systématiquement : allez, je tourne une page et il va tout détruire. J'ai eu l'impression de lire le recueil d'un enfant qui joue à SimCity et qui s'amuse à raser sa ville à coup de catastrophes parce qu'il s'ennuie après l'avoir construite (que celui qui n'a jamais fait ça arrête de se faire passer pour un gamer !).
Je reste donc sur une déception, d'autant que le style n'a pas vraiment l'occasion de se développer non plus sur les quelques lignes qui compose chaque texte. C'est un peu comme un brouillon d'histoires potentielles, dans laquelle l'auteur viendra peut-être puiser un jour pour construire un vrai roman, ou dans lequel un scénariste cherchera l'inspiration pour un nouveau film catastrophe. De ce point de vue-là, le livre est une réussite. Mais uniquement de ce point de vue-là, pour moi.

mardi 20 août 2013

Gourmandises

J'avais depuis quelque temps de jolis moules à muffins qui traînaient dans ma cuisine... et une envie forte de les utiliser pour la première fois avec une recette qui les mettrait en valeur. J'ai donc sorti ce week-end les mini-marshmallows qui m'avaient été offerts en même temps, et j'ai aménagé et transformé une recette de muffins pour réaliser ceux-ci.

Voici donc :
Muffins aux mini-marshmallows



Ingrédients : 
  • 100 g de farine
  • 1/2 sachet de levure
  • 20 cl de crème fraîche semi-épaisse
  • 1 œuf
  • 50 g de sucre
  • 2 cuillères à soupe d'huile de tournesol
  • une poignée de mini-marshmallow
Mélangez tous les ingrédients (sauf les mini-marshmallows). Répartissez-les dans des moules individuels en les remplissant aux 3/4. Insérez quelques marshmallow dans chacun d'entre eux, sans les enfoncer (pour plus de tenue, ils pourront avoir fait un court séjour au congélateur avant cuisson) et placez pour 15 minutes dans un four préchauffé à 190°C.

C'est léger, pas trop sucré... et très bon.

vendredi 9 août 2013

Tricot voyageur

Je tricote moins en ce moment, mais je ne reste pas les aiguilles croisées non plus. Fin juillet, j'ai même fini un gilet dans le train, pour le remettre directement dans les mains d'un intermédiaire, qui devait le donner à une personne en particulier...
Ces détails triviaux sont juste là pour vous expliquer pourquoi les photos de ce nouveau tricot ont été prises depuis une banquette de train, peu avant son arrivée.



Je suis assez contente de ce petit gilet, décoré de jolis hiboux et tricoté pour ma filleule. J'ai longuement hésité sur la taille à réaliser, surtout que les commentaires avaient l'air de dire que celles indiquées sur le patron n'étaient pas tout à fait exactes. J'ai fini par opter pour du 9 mois, en espérant qu'il taillerait un an... et c'est bien le cas !

vendredi 2 août 2013

Belle et Sébastien

Il y a certaines histoires qui traversent les générations. C'est le cas de Belle et Sébastien, qui vient d'être réécrit par Nicolas Vanier.



Couverture Belle et Sébastien

4ème de couverture :
Cinquante ans après le feuilleton télévisé qui a passionné la France entière toutes générations confondues, Nicolas Vanier nous offre une version flamboyante de Belle et Sébastien, l’histoire d’amitié entre un orphelin et sa chienne des Pyrénées, au cœur de la Deuxième Guerre mondiale. Un monstre sanguinaire rôde dans les montagnes et tue les moutons. Le village entier cherche à l’abattre. Tous, sauf Sébastien, un gamin sauvage qui a grandi sous l’ombre des montagnes. Autour de lui, César, son grand-père taciturne, Angelina, sa sœur d’adoption, et Guillaume, le jeune médecin du village, tentent de vivre malgré l’occupation allemande et d’échapper à la surveillance malveillante du lieutenant Peter Braun. Quand, le soir de noël 1943, Guillaume, blessé, ne peut rejoindre la famille juive qui l’attend sur les hauteurs pour passer la frontière, c’est Angelina, Sébastien et Belle qui, au péril de leur vie, assurent le passage des fugitifs vers la liberté. C’est la rencontre d’un enfant solitaire et d’un chien sauvage. C’est l’histoire d’une amitié indéfectible au cœur de la Deuxième Guerre mondiale. C’est l’odyssée d’un garçon à la recherche de sa mère, d’un vieil homme à la recherche de son passé, d’un résistant à la recherche de l’amour, d’une jeune femme en quête d’aventures, d’un lieutenant allemand à la recherche du pardon. C’est la vie de Belle et Sébastien.


Belle et Sébastien, pour moi, c'est une histoire de famille. Ma mère regardait la série en noir et blanc et ma grand-mère m'offrait les livres quand je venais dormir chez elle. Croyez-moi : trouver un nouveau roman sur son oreiller en allant se coucher, c'est bien mieux qu'un chocolat !
J'ai toute la collection, même quand Sébastien a grandi et qu'il n'y a plus Belle avec lui (sacrilège ! En amoureuse des chiens, c'était surtout pour Belle que je lisais ces titres).
Quand j'ai vu que Nicolas Vanier avait sorti une réécriture de ces romans, à l'occasion d'un film qui va sortir prochainement, je n'ai pas pu résister et j'ai emprunté le livre à la bibliothèque.
Très vite, j'ai retrouvé l'ambiance des ouvrages d'origine, les personnages dont on connaît le destin par la suite, la montagne qui est d'ailleurs l'un de ces personnages... Il y a quelques nuances cependant : ici, le grand-père est alcoolique. Et je ne me souviens absolument pas qu'il l'était dans mes livres d'enfant, ce qui m'a choquée, je dois le dire. Ce grand-père aimant, attentif, qui connaît si bien la montagne, un poivrot ? Non, pour moi, ça ne colle pas (il ne faut pas toucher aux souvenirs d'enfance !)
Cela dit, le ton général reste semblable, à part ça. Sébastien est peut-être un peu plus sauvage, mais l'histoire se situe ici presque au premier épisode, au moment où il va rencontrer Belle. J'ai d'ailleurs envie de voir le film rien que pour admirer ce grand chien blanc !
Les scénaristes ont placé l'histoire pendant la Seconde Guerre mondiale, il y a donc un fond de Résistance très ancré dans le récit, qui ajoute une touche dramatique plus adulte.
Le roman se lit très facilement, même si les personnages secondaires ne sont pas assez creusés à mon goût.
Je n'ai pas encore décidé si j'allais acheter cet ouvrage pour l'adjoindre à ma collection de livres de Belle et Sébastien, le bilan n'est donc ni positif ni négatif. J'avoue avoir toujours un peu de mal quand un autre auteur reprend une histoire ou des personnages existants pour les adapter à sa sauce...
La bande annonce du film, qui sortira en décembre

 

ce qui me fait penser qu'un jour j'aimerais quand même bien voir la série télé originale, moi aussi...