mercredi 24 juillet 2013

Un amour de cochon

Amis des animaux, bonjour ! Avez-vous déjà pensé à accueillir des cochons chez vous ? Un auteur a tenté l'expérience et peut vous en parler, dans Un amour de cochon de Matt Whyman.
Couverture Un amour de cochon

4ème de couverture : Une famille nombreuse quitte la ville pour la campagne et adopte deux cochons nains... aussi craquants que dévastateurs! Après la naissance de leur quatrième enfant, les Whyman décident de quitter Londres pour s'installer dans un village et mener une vie bien tranquille... jusqu'au jour où Emma, la mère, annonce l'arrivée de deux nouveaux pensionnaires, des cochons nains. Savez-vous que ces adorables créatures sont si minuscules qu'elles tiennent dans une tasse à thé? Que leur intelligence est proche de celle des dauphins? Quand Butch et Roxi débarquent avec leur air inoffensif et leurs petits cris effarouchés, la famille s'extasie. Mais elle n'a encore rien vu... Véritables mini-tornades sur pattes, ces petites bêtes réservent aux Whyman bien des surprises... et beaucoup de déboires!

J'aime bien les animaux. On a un chat et un chien, ce qui est très raisonnable. On pourrait aussi avoir des poules et des lapins, si je me laissais trop aller. Matt Whyman possède déjà tout ça. Et puis, un jour, sa femme décide d'acheter aussi des cochons nains. D'après elle, ils seront discrets (ils doivent tenir dans une tasse à café... ou plutôt à thé puisque l'histoire se passe en Angleterre) et souderont leur famille. Il faut dire qu'après quatre enfants, ses instincts maternels ne sont pas encore comblés et Matt est trop heureux de faire plaisir à sa femme de cette manière (ou, plutôt, elle ne lui laisse pas le choix !).
Ils vont donc se renseigner, acheter des cochons hors de prix, apprendre comment les soigner, construire un enclos adapté, subir les visites des contrôles vétérinaires... Tout cela conté avec un humour désespéré et aussi beaucoup d'affection. Car ces petits animaux sont capables de grandes catastrophes (comme de dévorer la manette du jeu vidéo du narrateur, entre autres). Matt Whyman n'hésite pas à raconter tous les détails de cette étrange installation, même quand ils ne le mettent pas en valeur, et ses péripéties sont vraiment très drôles à lire. Moi, en tout cas, il m'a convaincu de ne pas prendre de cochons à la maison, c'est mon mari qui va être rassuré !

mardi 23 juillet 2013

Rage de dents

Ces derniers temps, j'ai décidé d'épurer un peu ma collection d'ebooks en retard. Je me suis donc mise à la lecture de titres téléchargés lors d'opérations spéciales de Bragelonne, comme Rage de dents, de Marika Gallman.


4ème de couverture :
Avant, ma vie était simple : l’université si j’en avais envie, les hommes quand j’en avais envie. Et je n’avais aucun problème qu’un barman ne puisse m’aider à résoudre.
Mais là, depuis un moment, rien ne va plus.
Le type sexy qui me draguait a rendu son déjeuner quand on a voulu concrétiser.
J’ai cassé le nez du copain de ma meilleure amie, et elle ne l’a pas très bien pris. Lui non plus, d’ailleurs.
Ensuite, je me suis mise à faire des cauchemars.
Et tout ça, c’était avant qu'une bande de vampires décide de redécorer mon appart et qu'un colosse me kidnappe.
 
Quand je vous dis que ce n’est pas ma semaine…


Je dois dire que j'ai mis un peu de temps à rentrer dans l'histoire. Ce personnage de jeune femme (l'héroïne a une vingtaine d'années) qui passe son temps à se mettre en colère et à traîner en boîte pour provoquer ses proches ne m'a pas plu de prime abord. Pourtant, je me suis un peu accrochée... Et j'ai commencé à véritablement apprécier ma lecture à partir du moment où l'histoire quitte le quotidien presque banal d'une étudiante pour rentrer dans le surnaturel.
Au fil des pages, on peut rencontrer des vampires et des sorciers comme des prophéties anciennes (un enfant qui doit mourir parce qu'il a été prédit qu'il tuerait le plus grand méchant de l'époque, ça vous rappelle quelque chose ? Heureusement, l'auteur dépasse ce clin d'oeil plus ou moins indirect).
Le roman se lit très vite, il y a beaucoup d'action, notamment quand Maeve apprend à se battre. Elle a d'ailleurs beaucoup d'autres choses à apprendre et on n'en découvre qu'une partie au fil de ce premier tome. Au fil des pages, son personnage devient un peu moins narcissique et agaçant (je ne sais pas si c'est voulu ou si c'est moi qui l'ai ressenti ainsi ?), et les personnages qui l'entourent gagnent en épaisseur (au moins certains... d'autres, qui pourraient être intéressants, sont aussi transparents que mes veines quand les infirmières les cherchent pour me faire une prise de sang).
Je ne qualifierais pas cette lecture de "grand roman", ni même de coup de cœur, mais l'histoire est intéressante, l'univers mérite d'être connu (et approfondi) et je lirai sans doute la suite pour en savoir plus.
Cerise sur le gâteau, l'auteur écrit directement en français (ce qui est peut-être normal pour une Suisse) et son site officiel est plutôt bien fourni. Vous y trouverez même plusieurs extraits du tome 3, paru dernièrement, histoire de vous mettre le sang à la bouche : http://www.marikagallman.com/goodies/31-extraits-du-tome-3
à moins que vous ne préfériez ceux de ce tome : http://www.marikagallman.com/romans/maeve-regan/rage-dents-tome-1/rage-dents-extraits

mercredi 17 juillet 2013

La Passe-Miroir, les fiancés de l'hiver

Cette année, je fais partie des chroniqueurs On lit plus fort de Gallimard Jeunesse. Je vais donc toute l'année pouvoir lire des romans jeunesse en avant-première (une punition trop dure pour moi, comme vous vous en doutez). J'ai commencé avec l'ouvrage qui a remporté leur concours d'appel à talents : La passe-miroir, les fiancés de l'hiver de Christelle Dabos
Couverture La Passe-miroir, tome 1 : Les fiancés de l'hiver


4ème de couverture : Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'Arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.


Autant vous prévenir tout de suite : ce livre est un pavé. Mais un bon pavé !
Je partais pourtant avec un léger a priori négatif, totalement personnel : j'ai moi-même participé à ce concours, et je me demandais ce que valait le livre qui l'a remporté. Et bien je peux vous dire que j'ai été totalement bluffée. Le style est bon, c'est réellement écrit, pas comme de nombreux livres jeunesse pour le moment qui, s'ils comportent des histoires intéressantes, ont un vocabulaire plus que simpliste. Là, il y a de jolis effets de phrases, des images originales et douces, et des phrases qui remuent. Vous aurez affaire à une écharpe dotée d'un caractère surprenant, à une héroïne maladroite, à des décors renversants et glacés...
En plus, l'histoire est passionnante. Le personnage principal est particulièrement attachant (elle s'appelle pourtant Ophélie, la pauvre, ce n'est pas vraiment un départ facile dans la vie, mais elle est loin d'être dramatique). L'univers présenté est riche et bien construit : il y a des mondes étranges qui ne se connaissent pas, et on les découvre en même temps que l'héroïne, ce qui permet à l'auteur de nous expliquer son imaginaire sans être didactique. Les personnages ont des talents étonnants : celui d'Ophélie est de... lire ! Même si ce qu'elle lit est constitué par l'histoire de n'importe quel objet qu'elle tient dans ses mains, j'ai bien aimé la redondance de ce terme de lecture tout au long de l'ouvrage.
Dans ce roman, il y a des mystères, des tensions, des personnages difficiles à deviner, une non-romance (ou une romance ? La question reste ouverte), des découvertes... Bref, j'ai été prise par l'histoire et je n'aurais qu'un seul reproche à faire : il va falloir attendre pour découvrir le deuxième tome !
Il est cependant agréable de voir que l'on peut écrire de bons livres jeunesse en France... et les publier. D'ailleurs, à aucun moment, je n'ai eu l'impression de lire un livre "pour ado" avec tout l'aspect négatif que cela peut représenter parfois : ce livre est agréable à lire même pour un adulte.

Une dernière chose sur l'auteur : c'est une Française, née dans le Sud, qui est partie vivre en Belgique... Pour moi, c'est décidé, cette fille sait prendre les bonnes décisions !
Le site du livre

jeudi 4 juillet 2013

Apocalypse zombie

Une petite histoire de zombies pour commencer les vacances d'été, ça vous dit ? Non, je ne vous parle pas de World War Z c'est déjà fait), mais d'Apocalypse Zombie, de Jonathan Maberry
Couverture Benny Imura, tome 1 : Apocalypse Zombie

4ème de couverture : Dans un monde envahi par les zombies, qui sont les véritables monstres?
Derrière la Barricade, Benny se sent à peu près en sécurité. Mais pour son quinzième anniversaire, tout va changer. Il doit trouver son premier boulot et rêve de devenir exterminateur de zombie. Tom, son grand frère, en a fait son métier. Et Benny aura enfin l'occasion de venger la mort de ses parents.
Mais le jour où il doit affronter son premier zombie, il se rend compte que la Barricade ne le protégeait pas du véritable danger. Un sabre ne suffira peut-être pas à assurer sa survie.



Je dois dire que j'ai commencé ce titre avec une certaine appréhension. Je craignais que le ton ne soit trop adolescent, que le roman soit au choix, gore ou gentillet. Or, mes craintes étaient infondées. Nous avons affaire à un jeune garçon qui vit dans une cité cernée par les zombies, où les techniques pour les tuer sont apprises à l'école en cours de sport et où chacun doit travailler s'il veut recevoir de quoi se nourrir.
Comme de nombreux adolescents, Benny trouve que les adultes ont souvent tort, il n'a pas spécialement envie de se tuer à la tâche et il hésite un peu dans sa manière de se conduire avec les filles. Certains adultes trouvent pourtant grâce à ses yeux, à l'instar d'un exterminateur de zombies renommé, qui n'hésite pas à afficher son courage, à l'inverse du demi-frère de Benny, qui est aussi son tuteur.
Ce pourrait être une vie normale d'un jeune garçon dans un univers post-apocalyptique... Et puis, d'un coup, les événements se précipitent. Le monde bascule et Benny découvre ce qui se cache derrière les façades de son petit monde bien ordonné. Il apprend avec horreur et stupéfaction comment la société évolue en-dehors des frontières qu'il connaît...
Pour moi, ce n'est pas un livre pour jeunes lecteurs en tout cas. Il y a beaucoup de violence, inhérente à ce genre d'environnement, et elle n'est pas du tout édulcorée. Elle n'est pas non plus exposée de manière trop sanglante, elle fait juste partie du paysage... et il n'est pas joli-joli. Les personnages sont attachants... au point que j'espère que la suite sera bientôt traduite en français (elle date quand même de 2011)

Le site de l'auteur et sa page facebook