samedi 30 juillet 2011

Ah l’amour

J’aime beaucoup cette petite page de scrap

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simple et efficace, un peu de papier calque, des rubans, un texte issu d’un livre de citations que m’a offert Mon Orme… La simplicité, ça a aussi du bon.

vendredi 29 juillet 2011

Animaux transgéniques

Il y avait une ferme, il y a maintenant des animaux.

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Toujours issus du livre de Debbie Bliss, cette vache et ce mouton (si, si, regardez bien) me semble confirmer que cette créatrice est plus douée pour les vêtements que pour les animaux.

Bon, l’essentiel, c’est qu’ils semblent plaire à La Môme Caoutchouc

P1010524 En digne cow girl, elle a mis son chapeau et a rassemblé le troupeau.

La Môme ayant fêté son cinquième anniversaire, une fête sur le thème de la plage s’est amorcée, que j’imaginais illustrer de quelques animaux aquatiques tricotés. Cependant, il semblerait qu’ils ne fassent pas partie de mes principales compétences

P1010520 Ce flappy est nettement moins réussi que celui du modèle.

Bon, ce n’est pas grave, j’ai un sac plein de bourrage pour peluches maintenant, j’ai encore de quoi m’entraîner.

mercredi 27 juillet 2011

Comme des chiens

Doit-on dresser un enfant ou l’élever ? Je pencherais plutôt pour la deuxième option, même si certains m’affirment que je ne dresse pas assez mes filles.
Pour moi, s’occuper d’un enfant, c’est lui apprendre à trouver le meilleur en lui-même… et lui donner les moyens de l’apporter au monde.
Pour d’autres, il s’agit surtout de les faire rentrer dans le moule, pour ne surtout pas déranger.

Oui, un enfant, ça met le bazar, dans la vie comme dans une maison. Il s’exprime, et ce n’est pas toujours dans le calme. Il a le droit d’avoir ses opinions et que ce ne soit pas les mêmes que les miennes.

Pourtant, je suppose que je fais aussi un peu de “dressage” quand je lui répète “dis bonjour, s’il te plait, merci…”, quand je lui apprends à se laver les mains, à s’essuyer les pieds… quand je répète sans arrêt les mêmes choses en la félicitant quand elle retient sa leçon et en grondant (au sens propre comme au figuré) quand elle sort des clous.
Peut-être que les limites de ce qui est pour moi un minimum réglementaire, qu’il faut absolument avoir appris, ne sont pas les mêmes pour tout le monde.

Est-ce que je veux avant tout que mes enfants m’obéissent au doigt et à l’oeil ? Ou est-ce que je les considère comme des personnes, et que je leur accorde une certaine liberté de penser ?

Après tout, qui d’entre nous dirait à un adulte “maintenant tu mets la table, tout de suite, et sans discuter” ? Mais, d’une autre côté, si un enfant n’entend jamais cette phrase, peut-être deviendra-t-il un adulte à qui l’on aura envie de faire ce genre de remarque ?
Moi, je lui dis juste “tu participes, parce que tout le monde aide à la maison”.
Mais on ne peut sans doute pas expliquer tout le temps non plus.

Si je considère le dressage d’enfants comme une atteinte à la dignité humaine, suis-je en train de faire d’elles de mauvaises adultes ?

mardi 5 juillet 2011

Je ne suis plus la lectrice que j’étais

Je n’ai jamais été ce qu’on appelle une grande lectrice de classiques. Adolescente, je préférais indubitablement parcourir un roman de Stephen King que les pages longues d’un Balzac payé à la ligne. Néanmoins, j’ai lu quelques-uns des auteurs au programme, ne serait-ce que pour ma propre culture générale.

Ces temps-ci, cependant, force m’est de reconnaître que je ne suis plus apte à lire des ouvrages plus sérieux.

Alors que je m’attelais dernièrement au Pique-nique des Hollandaises, de Alain Berenboom, ravie de découvrir au fil du texte des expressions issues de ma Belgique natale, et intriguée par ce diplomate, attaché culturel, qui cherche en vain à rejoindre une ville distante d’à peine trois heures, tout cela pour une mission que l’on ne peut qualifier que de morbide… L’ouvrage m’est malheureusement tombé des mains après quelques chapitres. Je m’engluais au même titre que le personnage principal dans son errance brumeuse, et j’avais, tout comme lui, l’impression que je n’arriverais jamais à m’en sortir.
Il y avait pourtant de l’humour dans le texte et la préface laissait supposer que le rythme des aventures n’allait pas tarder à s’accélérer mais j’ai pourtant laissé tomber. Je crois que, avec deux filles à la maison et l’impossibilité physique de lire plus que deux pages (dans le meilleur des cas), sans être interrompue, il me devient impossible d’aller au bout d’ouvrages qui nécessitent un tout petit peu plus de concentration.

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A la place, je me suis plongée dans Très chère Sadie, de Sophie Kinsella (l’auteur de l’accro du shopping). Là, au moins, j’étais sûre de trouver un minimum de légèreté… et je n’ai pas été déçue. Ce fantôme des années 20, qui tente de remettre au goût du jour le charleston et les colliers en sautoir, était délicieux. Un peu comme un bonbon qu’on suçote avec un léger goût de mauvaise conscience. Comme tout bonbon, il ne laisse pas un goût impérissable, mais il est parfait pour l’été.