samedi 30 juin 2012

A quand la récolte

Petit suivi des cultures en cours

La courgette tient ses promesses

P1020384

Par contre, je ne suis pas sûre du résultat final, j’ai l’impression que mon pied a attrapé une maladie, sans doute l’oïdium…

P1020383

Ce n’est pas grave, en attendant, on se console avec les cerises du jardin (enfin, surtout la Môme caoutchouc, parce que moi, je n’aime pas trop ça)

vendredi 29 juin 2012

Histoire animalière

En ce moment, j’ai une passion soudaine pour les hibous.

Vous vous rappelez que j’avais tricoté ce bonnet

Très vite suivi d’une double dose de Owlet pour les filles

J’ai ce projet dans les cartons (peut-être pour la rentrée scolaire de la citrouille, en septembre 2013)

Mon étiquette d’adresse ressemble à ça

P1020420

J’ai des boucles d’oreille comme celles-ci

P1020421

Finalement, ce n’est pas très étonnant que j’ai craqué sur ce t-shirt d’enfant, non ?

P1020405

jeudi 28 juin 2012

Histoires de style

J’aime bien écrire, et il y a déjà longtemps que je voulais me pencher sur les Exercices de Style de Raymond Queneau. La nouvelle édition proposée en ce moment par Folio, avec des textes inédits, m’avait attirée dès que je l’avais vue dans les annonces de prochaine publication à l’occasion de l’anniversaire de la maison d’édition. J’ai donc profité de l’occasion pour m’inscrire quand un partenariat a été proposé avec Livraddict sur ce livre.

Couverture Exercices de style

Raymond Queneau, pendant la Seconde Guerre mondiale, a la plume qui le démange. Il écrit de nombreuses variations de la même histoire : un homme au long cou qui a une altercation dans un bus et qui est revu peu de temps après en train de discuter vêtements avec un ami.
Pas de quoi en fouetter un chat, sans doute, sauf s’il a avalé l’encrier. L’histoire est racontée de nombre de manières différentes, avec affectation, rapidement, en multipliant les tons du narrateur… Ce dut être un véritable exercice de patience et de recherche de les écrire. D’ailleurs, certaines d’entre elles semblent parfois un peu répétitives mais, comme le disait Queneau, il ne faut pas les lire toute en même temps, de peur de provoquer “un certain effet”… C’est pourtant ce que j’ai fait, j’aime les défis de temps en temps. Et puis, ces historiettes ne font à chaque fois que quelques lignes et se lisent en moins de temps qu’il n’en faut pour avaler un carré de chocolat. Et vous savez ce que c’est : quand on a commencé, c’est parfois dur de ne pas finir la tablette !
J’avoue que certains exercices sont presque illisibles : dans la droite ligne de l’Oulipo, Raymond Queneau joue sur les mots (il remplace ceux-ci par d’autres situés sept lignes plus bas dans un dictionnaire), sur les syllabes (qu’il inverse et mélange) et même sur les lettres… Là, ça devient aussi laborieux qu’un exercice d’algèbre et sans aucune poésie. Mais celles-là ne constituent que quelques pages dans un ensemble qui, il faut le dire, donne envie de travailler un peu son écriture. On comprend aisément que ces “exercices” aient pu inspirer des centaines de gens dans le monde.
C’est d’ailleurs un autre avantage de cette nouvelle édition : en plus des textes inédits, il les resitue dans leur époque et dans les années qui ont suivi, en expliquant aussi bien leur genèse que la manière dont l’auteur capitalisa sur elle ensuite. Pus le temps passe, plus j’aime en apprendre sur les auteurs, et j’ai apprécié cette partie-là du livre autant que les textes proprement dits.

Starters

Je viens (tout juste) de terminer Starters de Lissa Price
Couverture Starters, tome 1
4ème de couverture : Vous rêvez d'une nouvelle jeunesse ? Devenez quelqu'un d'autre. Règles s'appliquant à la clientèle de prime destinations : N'oubliez pas que le corps dont vous êtes locataire est celui d'une jeune personne. Il vous est strictement interdit de le modifier ou de le blesser. Toute activité illicite entraînera l'annulation de votre contrat. Le corps que vous avez loué nous appartient.


J'ai été agréablement surprise par ce roman. Pourtant, au début, j'ai eu du mal à rentrer dedans. Cette histoire d'enders et de starters me semblait un peu tirée par les cheveux, le personnage central un peu caricatural... Il y avait des éléments que j'avais déjà vu ailleurs (une personne entièrement relookée, gommage des défauts compris (Hunger Games), un triangle amoureux (Twilight, Hunger Games... c'est à la mode les triangles amoureux maintenant ? C'est la nouvelle manière dont les adolescents voient l'amour ?)...
Et puis je me suis laissée happer par l'histoire... Mais vraiment complètement : j'ai fini le livre sur une soirée alors que j'avais de la fièvre et que j'avais prévu d'aller me coucher tôt.
De rebondissements en mystères, de révélations en pistes qui se dessinent, l'auteur réussit à maintenir notre intérêt. Il y a certaines choses qui se devinent plus ou moins quand on lit entre les lignes, d'autres qui attendent d'être confirmée dans le prochain tome (oui, il y a deux tomes de prévu pour cette histoire). Je m'interroge beaucoup sur l'identité et les motivations de certains personnages (Florina, Le Vieux...) et j'ai mes petites idées sur la question.
Je me dis que si j'ai eu du mal à bien comprendre au début la société présentée, c'est qu'elle n'est pas décrite immédiatement, mais au fur et à mesure de l'histoire. Et un monde sans adultes (sauf quand ils ont presque 100 ans... jusqu'à 200 !) n'est pas forcément évident à appréhender. Je me demande d'ailleurs ce qu'il se passe dans les autres pays de cet univers, c'est à peine évoqué... Pour une fois, les États-Unis n'ont pas l'air d'être le pays qui s'en est le mieux sorti, apparemment.
Callie, le personnage principal, m'a un peu énervée par moments. Elle se préoccupe beaucoup de son jeune frère... mais n'hésite pas très longtemps à rester dans le luxe et à le laisser à la rue quand elle en a l'occasion. Comme souvent, ce sont aussi les failles d'un personnage qui le rendent intéressant, même si elle n'a pas l'ampleur des personnages principaux de Divergent ou de Hunger Games.
Ce livre est finalement un bon roman de suspens. Pas un ouvrage qui restera dans les annales, mais un livre qui se dévore quand même. Et c'est déjà pas mal.

mercredi 20 juin 2012

Des tables toutes douces

Parfois, dans le travail, on découvre des choses qui résonnent dans notre vie privée. Dernièrement, j'ai ainsi pu parcourir l'ouvrage Sweet tables de Laure Faraggi (que vous apprendrez à connaître via son blog La vie simple et jolie)
Les sweet tables



 Alors déjà que j'aime bien faire de la pâtisserie, que je cherche désespérément depuis quelques années comment faire des gâteaux qui ne soient pas que bons, mais beaux aussi (je n'ai toujours pas réussi d'ailleurs, mais je ne désespère pas !), ces tables mises en scène avec plein de belles et bonnes choses à manger m'ont tout de suite plu !

 Il y a en a pour tous les goûts, c'est écrit de manière simple, le livre donne de nombreuses idées pour se lancer à son tour. Alors, c'est vrai, il n'y a pas de recettes de cuisine, pas de mode d'emploi détaillé point par point pour réaliser une sweet table... et c'est tant mieux. Le but, c'est de vous donner envie de faire la vôtre, celle qui ne ressemblera qu'à vous, tout en vous donnant quelques astuces pour y parvenir.
Bref, cet ouvrage fait écho en moi... et je crois bien que je vais me lancer à mon tour bientôt. Ah oui, il faut déjà que j'achète de la pâte à sucre... (mais pourquoi est-ce que je veux toujours tout faire moi-même ?)


mardi 12 juin 2012

Comment travailler de chez soi ?

Depuis un peu plus de deux semaines maintenant, je découvre les avantages (et les inconvénients…) du télétravail.
Je ne pouvais donc que me porter volontaire pour lire ce livre des éditions Leduc proposé en partenariat chez Babelio

35 repères pour mieux travailler de chez soi par Vanbremeersch

On y trouve donc 35 conseils utiles pour apprendre à s’organiser, mais aussi à ne pas rester isolé, à savoir séparer sa vie privée de la professionnelle… Le tout illustré de quelques expériences de travailleurs free-lance qui donnent leur avis sur la question, ainsi que les écueils qu’ils ont appris à éviter. Il y a même dans le livre quelques adresses de sites utiles pour prolonger un peu plus loin la réflexion.

Cet ouvrage se révèle donc assez pratique même si certains conseils (aller visiter une exposition un jour de semaine pour travailler plus tard) ne me concernent pas, vu que je reste fixée sur des horaires précis (cela dit, l’idée est tentante, et donne une bonne raison pour s’aérer l’esprit).

Car ce qu’il ressort surtout de cette lecture, c’est que pour bien travailler, il faut aussi savoir… ne pas travailler. Se ménager des pauses, savoir s’arrêter le soir ou le week-end sont des points qui peuvent souvent être délicats pour les personnes qui sont à leur compte alors qu’elles restent pourtant essentielles.

Dans l’ensemble, j’ai parfois l’impression que certains “repères” se répètent un peu, mais les commentaires de personnes dans l’action parviennent à maintenir l’attention.

C’est un livre qui se parcourt assez vite, à compulser je pense de temps en temps quand on a besoin de se rappeler pourquoi et comment s’organiser en tant que travailleur à domicile.
Il donnera aussi matière à réflexion à tous ceux qui veulent se lancer dans ce domaine, car les commentaires de gens qui ont tenté l’expérience et qui ont préféré recommencer à travailler dans un bureau sont aussi fournis. Il est assez agréable que l’ouvrage ne soit pas de parti pris, à nous donner uniquement l’aspect positif des choses.

lundi 11 juin 2012

Rien ne s’oppose à la nuit

Longtemps après tout le monde, je viens de terminer un livre qui m’a vraiment touché. Il s’agit de Rien ne s’oppose à la nuit de Delphine de Vigan

Couverture Rien ne s'oppose à la nuit

4ème de couverture : « La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire. La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence. Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. » Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.

Dans ce livre, qui dépasse l’autobiographie, Delphine de Vigan revient sur l’histoire de sa mère. Tout commence alors qu’elle la découvre morte, suicidée “en quelque sorte” comme le dit son fils. Comme elle est auteur, Delphine de Vigan a une manière bien à elle de faire son deuil, elle va écrire SA mère.
Le livre est constitué de chapitres qui alternent. D’une part, la vie de Lucile avance, avec ses blessures et ses drames (il y en a dans toutes les familles… un peu plus dans certaines). Les autres chapitres sont consacrés à la quête effectuée par l’auteur, les autres membres de la famille qu’elle rencontre, leurs réticences (ou pas) à se confier, la manière dont cette recherche s’exprime dans son quotidien… Le livre est très intime, c’est évident. Si Delphine de Vigan ne peut qu’imaginer les faits auxquels elle n’a pas assisté, elle est par contre en première ligne pour parler de son enfance auprès d’une mère aussi fantasque que déprimée. Il n’y a pourtant pas d’effets de style qui accentueraient la tristesse de ce qu’il se passe : oui, il y a des drames, oui il y a des zones d’ombre… mais tout cela fait partie de “sa” normalité pour l’auteur, et elle ne s’arrête pas dessus plus longtemps que nécessaire.
On y trouve pourtant des moments très émouvants, notamment par l’amour que l’auteur éprouvait pour sa mère, au-delà de tous les événements qui ont pu se passer.

dimanche 10 juin 2012

Bientôt la récolte

Dans mon jardin, j’ai eu une fraise

P1020299

Elle était délicieuse, cela dit…

Et le reste continue à pousser…

P1020300 (des fleurs de courgette)

P1020303 (des tomates encore vertes, dont je ne ferai pas de beignets)

P1020305 Ca, ce sont toutes les graines plantées, on verra si cela donnera quelque chose…

En attendant, ça vous dit un petit tour du jardin ?

P1020344 oui, on a un rosier

P1020339 

P1020337  La vue depuis la chambre de La Citrouille

samedi 9 juin 2012

Les mains en l’air

Et voilà, j’ai fini un nouveau petit gilet pour La Citrouille. En fait, j’attendais désespérément une commande de laine chez Bergère de France (j’avais oublié qu’ils étaient aussi long à livrer) et il fallait absolument que je tricote. J’ai donc fouillé dans mes réserves et sorti une épaisse pelote qui était juste suffisante pour réaliser un petit shrug dans une taille adéquate (2 ans)

P1020380

Il est assez simple et rapide à faire. Par contre, j’aurais voulu l’agrémenter un peu, par l’ajout de petites fleurs tricotées ou brodées par exemple, mais je n’ai jamais réussi à faire ce que je voulais.

Je me dis que l’ouvrage suivant

100 fleurs au tricot et au crochet

ou celui-ci

Motifs nature au tricot et au crochet, 75 fleurs, fruits et petites bêtes

auraient été bien utiles pour y parvenir.

Ce sera pour une prochaine fois peut-être