mardi 31 juillet 2012

Zombie thérapie

En ce moment, les zombies sont à la mode (ils ont pourtant généralement un look déplorable, mais bon). J'ai donc savouré ma lecture de Zombie Thérapie de Jesse Petersen (traduction de Isabelle Troin)
Couverture Zombie thérapie, tome 1 : Zombie Thérapie
4ème de couverture : Pour sauver leur couple, Sarah et David tentent une thérapie. Mais en arrivant dans le cabinet, ils découvrent que leur conseiller est en train de dévorer les clients précédents. Cannibales, passe encore, mais ils sont tous morts et devraient se comporter comme tels... Qui a dit morts-vivants ? Désormais Sarah et David doivent non seulement sauver leur mariage, mais aussi sauver leur peau au cœur d une apocalypse zombie. Quoi de mieux pour échapper à la routine ? Avant elle ne rebouchait pas le dentifrice, maintenant elle laisse des bouts de cervelle partout. Avant il passait son temps à jouer à Resident Evil, maintenant, ça lui sert !

Ce que j'aime particulièrement dans cet ouvrage, c'est qu'il s'agit d'une comédie. Oui, tuer des zombies peut être un acte drôlissime, du moment que c'est bien raconté. Les titres de chapitres annoncent déjà la couleur : Les tâches doivent être équitablement réparties dans le couple. Chacun son tour de tuer les zombies, pour ne citer qu'un seul exemple. Il faut dire qu'une invasion de zombie, il n'y a rien de mieux comme thérapie de couple. Et même si la narratrice a parfois encore envie de décapiter son mari, elle réserve cette expression de sa colère aux seuls zombies, c'est beaucoup plus constructif. C'est d'ailleurs elle qui raconte l'histoire, ce qui en fait une sorte de chick-lit horrifique, vu qu'il y a quand même une histoire d'amour en jeu, même si elle ne commence pas sous les meilleurs augures (recevoir un peu de cervelle sur soi n'est peut-être pas le meilleur moyen de se déclarer mutuellement sa flamme).
Au rayon des histoires de zombie, celle-ci prend donc bien place dans les repères habituels du genre : le meilleur ami à tuer, la recherche des proches disparus, les zones de non-droit… mais le tout est vu avec infiniment plus d'humour. Il ne faut pas oublier que tous ces éléments ne sont que des épreuves à passer pour resouder un couple égaré (et le fait de savoir qui fait la vaisselle a d'un coup beaucoup moins d'importance).

Bref, vous l'aurez compris, pour passer un bon moment de détente dans un univers rarement vu avec autant de légèreté, ce roman est parfait.

Sa suite, Zombie Business, ne bénéficie plus de l'effet de surprise, mais reste aussi distrayante. Le tome trois n'a pas encore été traduit en français par contre...


Et voici la page de l'auteur (où elle vient d'annoncer la parution prochaine d'une nouvelle série de livres qui semble d'ores et déjà très prometteuse)

vendredi 27 juillet 2012

Londres, nous voici

Puisque les jeux Olympiques vont démarrer, c'est le moment idéal pour vous présenter un livre que j'ai reçu en partenariat des éditions Jonglez grâce aux Agents littéraires. Je les remercie tous les deux pour cet envoi. Je vous présente : Londres, bars et restos insolites de Rachel Howard (17,90 € , 191 pages)

4ème de couverture :
Découvrez un club secret qui n’a pas changé depuis 1946, rentrez dans un club où il est difficile de trouver des gens avec un QI inférieur à 140, allez boire un verre dans un bar louche installé dans les loges d’un ancien théâtre, participez aux réjouissances du très extravagant club des moustachus de Grande-Bretagne, mangez des scorpions, du kangourou ou du crocodile, faites du bien à votre portefeuille dans les écoles de cuisine, voyagez à l’époque de l’URSS dans un extraordinaire bar polonais de l’époque soviétique, découvrez la porte cachée derrière un bar qui ouvre sur un deuxième bar secret, rentrez dans un bar installé dans les toilettes d’une annexe des Jeux Olympiques de 1908, payez votre dîner en rupees indiennes, ou mieux, dinez gratuitement, faites-vous servir par des Drag queens, devenez membre d’un bar installé dans les bureaux d’une agence de detective privé, découvrez le plus Grand Music Hall au monde, dînez dans un container, admirez l’incroyable Elvis Presley chinois, allez boire et danser tout nu…
Pour qui veut passer un déjeuner ou une soirée hors des sentiers battus, nous avons sélectionné 150 adresses exceptionnelles et méconnues des Londoniens eux-mêmes.
Un must-have absolu pour qui veut enfin découvrir Londres dans ses aspects les plus excentriques.

Voilà donc un ouvrage qui fait découvrir nombre d'adresses moins connues de Londres, celles qui ne figurent pas toutes dans les guides habituels. Ce qui est assez surprenant, de prime abord, dans ce livre, c'est que tous les restaurants sélectionnés ne proposent pas de bon repas. Certains ont même l'air d'être tout sauf appétissant. Mais ce n'est pas ce qui intéresse l'auteur (même si quelques adresses semblent servir des plats excellents quand même) : elle a envie de parler de lieux insolites, soit par le décor (dans un bus), soit par la manière d'y entrer (un passage secret dans un bar), soit par le point de vue (un panorama de Londres) soit par la personnalité des gens qui le dirigent (qui peuvent parfois être très bougons), soit par l'ambiance qui y règne (comme un restaurant peuplé de Russes...) Bref, c'est assez surprenant et cela donne envie d'aller pousser quelques portes cachées à Londres (certains bars sont des lieux secrets sauf pour ceux qui savent où est la porte d'entrée).
J'avoue que j'ai toujours un peu de mal quand on me donne, dans un magazine ou un livre, une adresse "secrète". Je me dis que, obligatoirement, elle ne va plus le rester longtemps après la parution et que cet endroit va perdre de son charme. J'aurais donc tendance à dire qu'il faut se dépêcher de se procurer cet ouvrage et d'aller tester les lieux sélectionnés.
Tous les lieux présentés sont différents même si, parfois, il y a un peu un effet d'accumulation si on tente de lire le guide en une seule fois. Je ne peux m'empêcher de me demander comment l'auteur n'a pas été lassée d'aller tester toutes ces adresses sur un court laps de temps, moi j'aurais juste envie d'en retenir une dizaine et de m'arrêter là. Comme le livre fait presque 200 pages et qu'il y a deux pages par endroit visité (une photo pleine page et une description, avec les prix, à côté), je vous laisse calculer vous-même le nombre de repas qu'elle a pris à l'extérieur !  Pour ma part, je n'en ferais sans doute pas autant, surtout que, comme je le répète, contrairement à d'autres guides, la nourriture n'était pas toujours de qualité. Il faut parfois beaucoup d'abnégation pour écrire un livre...

Vous trouverez un extrait avec quelques pages ici

mercredi 25 juillet 2012

Guitar Girl

Et c'est reparti pour un petit tour du Challenge Girly (il me faut bien un chapeau de soleil vu le temps qu'il fait). Faites place à Guitar Girl de Sara Manning
Couverture Guitar girl
4ème de couverture : Molly, Jane et Tara, 17 ans, ont décidé de créer un groupe de rock. les premiers concerts: plutôt médiocres. Alors quand Dean, un batteur de talent, propose de se joindre à elles, les trois amies acceptent. Et l'incroyable se produit: en seulement quelques mois, le groupe est repéré par une maison de disques et les quatre jeunes gens sont propulsés au rang de rock stars.
La tournée américaine s'annonce excitante...
Mais Molly découvrira que cette nouvelle vie jalonnée de succès cache aussi de nombreux pièges.


Bon, autant être honnête tout de suite : j'ai lu ce livre uniquement pour le challenge et je ne le recommanderais pas particulièrement. La construction de l'histoire est intéressante : elle débute par la narratrice qui cherche à comprendre comment elle a fini ruinée… après avoir monté un groupe de rock à succès adolescente.
On suit donc une jeune adolescente un peu naïve (même si elle ne s'en rend pas compte), prise dans la frénésie qui suit un succès inattendu. La maison de disques la propulse sur le devant de la scène, dans des tournées promotionnelles où elle et ses amis se perdent un peu.
Si l'histoire montre les dérives possibles de ce genre de vie (alcool, drogues, sexe, mensonges), le ton reste assez détaché. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages ni à m'inquiéter pour eux… Le livre m'a juste convaincu de ne pas laisser ma fille monter un groupe de rock (étant donné qu'elle me dit déjà qu'elle veut être une star et qu'elle attend d'avoir l'âge pour prendre des cours de guitare, c'est pas gagné !). Le pire, c'est que l'on voit venir la plupart des catastrophes et des événements et qu'on a envie de secouer la jeune fille pour lui ouvrir les yeux (déformation professionnelle de mère ?). Et que certaines choses ne semblent pas du tout crédibles : un succès imminent et trop rapide, des adultes absolument pas responsables...
Bref, ce n'est pas le meilleur roman de l'année… mais il se lit au moins très vite.
(et ma grille du challenge se complète...)
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mardi 24 juillet 2012

Livres que j'aimerais bien voir sortir en poche-TTT

Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini.
Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Iani


Avant de commencer ce top ten tuesday sur les livres que je voudrais voir sortie en poche, il faut que je dise une chose : j'achète principalement mes livres en format poche, parce que, vu mon rythme de lecture, ça me ferait un budget vraiment trop conséquent de les acheter en grand format (et puis, ça prend moins de place dans mes bibliothèques… même si j'aime bien y voir quelques ouvrages brochés quand même - d'où le message subliminal adressé à mes proches qui ne savent pas quoi m'acheter comme livre : en grand format, je ne les achète pas... ça vous laisse de la marge, non ?). Dans ma liste, il y aura donc des titres que j'ai déjà lus… mais dont j'attends la sortie en poche (soit à moins de 10 € l'ouvrage) pour les acheter :

1/ Hunger gammes (toute la trilogie) : j'ai beaucoup aimé cette saga et j'ai hâte qu'elle rejoigne mes étagères.

2/les derniers tomes du Chardon et du Tartan (non mais ho, depuis le temps, il faudrait que les éditeurs se décident quand même !)

3/ La cité des vents : le tout dernier volume de Stephen King concernant La tour sombre… il le faut pour compléter la série, évidemment

4/ Journal d'un vampire : j'aime bien la série, je découvrirais bien les livres (même s'il paraît qu'ils n'ont rien à voir)

5/ quatre filles et un jeans pour toujours : allez soyons fous : un coffret poche avec les quatre premiers (que j'ai seulement empruntés à la bibliothèque) et le tout dernier (que j'ai hâte de lire) : bon, je sais, il faut de la patience

6/ twilight : je sais, il existe déjà en poche, mais j'aimerais bien un joli coffret là-aussi (je sais, c'est une maladie)

7/ les derniers tomes des chroniques d'Alvin le Faiseur d'Orlon Scott Card (pourquoi ils se sont arrêtés au tome 4, vous pouvez me le dire ?)

8/ Vango de Timothée de Fombelle : le un et le deux, et hop dans ma bibliothèque (si vous ne connaissez pas, lisez-le, c'est un vrai coup de cœur)

9/ wicked : la véritable histoire de la méchante sorcière de l'Ouest : avouez qu'un titre pareil, ça donne envie de le lire, non ?

10/ Les habits rouges de Peter Pan : oui, là on entre carrément dans les livres presque introuvables, même en grand format, pourtant il m'intrigue celui-là

lundi 23 juillet 2012

Un anniversaire

Hier, La Môme Caoutchouc a fêté ses six ans. Toute la famille était réunie pour l'occasion, ce qui signifie qu'elle a reçu nombre de cadeaux. Dans le lot, il y avait bien sûr un livre (on se demande qui a bien pu avoir cette idée… comme à Pâques ou à la Noël d'ailleurs !)
Elle a donc reçu un ouvrage de la famille Oukilé (une version de Où est Charlie plus adaptée aux jeunes enfants)
La famille Oukilé se régale

Ce que j'aime aussi dans celui-là (le tout premier livre de ce genre qu'elle aura dans sa bibliothèque, après en avoir consulté une certaine quantité en prêt), c'est qu'il y a aussi des recettes de cuisine des pays du monde dedans. Elles sont assez simples pour être réalisée par des enfants, donc cela nous promet quelques heures de plus en cuisine dans les semaines à venir.
Mais c'est aussi un goût que j'aime partager avec elle, même si, comme chaque année, après lui avoir concocté un gâteau d'anniversaire particulier (cette année, pour la première fois, une charlotte aux fraises)… je ne l'ai pas vu en manger une seule bouchée !

Il est arrivé juste trop tard pour son anniversaire, mais j'ai aussi reçu un exemplaire du Chat qui n'aimait pas les ombres de Unseelie. Ses dessins sont vraiment très très beaux (je n'ai pas encore eu le temps de lire le texte) et je vous conseille de l'acheter tant qu'il y en a encore (il est en quantité limitée... et dédicacé pour le moment). Je sais déjà qu'il fera un très joli livre de Noël pour la Môme Caoutchouc !

et un peu plus d'infos sur l'ouvrage

vendredi 20 juillet 2012

Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

J'ai toujours dit que l'on pouvait tout apprendre dans les livres. Le roman Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre de Ruta Sepetys  confirme encore cette idée.


4ème de couverture : Une nuit de juin 1941, Lina, quinze ans, sa mère, Elena et son petit frère, Jonas, dix ans sont brutalement arrêtés par la police secrète soviétique.
Au bout d’un voyage épouvantable de six semaines, presque sans eau et sans nourriture, entassés dans des wagons à bestiaux, ils débarquent au fin fond de la Sibérie, dans un camp de travail soviétique. Logés dans des huttes, sous alimentés, brutalisés, les déportés tentent de survivre et de garder espoir. Dans le kolkhoze, le travail de la terre est éreintant. Mais malgré la mort, la maladie, le froid, la faim et la terreur, Lina tient bon, soutenue par une mère exemplaire, son amour pour un jeune déporté de dix-sept ans, Andrius, et portée par sa volonté de témoigner au nom de tous et de transmettre un signe de vie à son père (condamné à mort dans un autre camp) grâce à son art du dessin et à l’écriture.


L'histoire se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle commence dans un pays dont on a rarement entendu parler des protagonistes lors de cet événement : la Lituanie. Les premières pages s'ouvrent sur le moment où la police militaire vient pour embarquer une jeune fille, son frère et sa mère... Et oui, encore un pays où il y eut des rafles. Pourtant, les méchants de l'histoire ne sont pas ceux dont a plus l'habitude de parler dans notre pays : ce sont cette fois des Russes, qui embarquent des familles entières dans des trains vers des destinations inconnues. On ne peut s'empêcher de trembler pour eux quand les wagons surchargés s'arrêtent dans des villages isolées et qu'il leur est proposé de prendre des douches... Mais les méthodes russes ne sont pas les méthodes allemandes. Si les camps et l'exil sont toujours utilisés, on attend réellement des prisonniers qu'ils travaillent (dans des conditions où la simple survie est déjà difficile, cependant).
J'ai déjà lu des histoires de camps, des histoires d'enfants obligés de vivre dans des conditions inhumaines (rien que les camps d'internement pour les familles japonaises vivant aux États-Unis m'ont surpris quand je les ai découverts) et je suis pourtant toujours surprise quand je découvre une nouvelle manière de nier l'humanité des gens. Ce livre est donc émouvant sans chercher à nous faire pleurer. La narratrice conte son quotidien, les gens qui tombent autour d'elle, la nourriture qui manque, le froid qui les glace (ils sont envoyés en Sibérie), ses colères comme ses espoirs, et, même si on se dit parfois qu'il n'est pas possible que tant de choses arrivent à une seule personne, on est bien obligé d'accepter la triste réalité : oui, des gens ont vécu ces horreurs...
Un élément distingue l'adolescente de tous les personnages qui ont déjà rempli des pages sur ce genre d'histoire : elle dessine. Fascinée par Munsh, elle met en images les monstres qui la torturent comme ses souvenirs. Et même si aucun dessin n'est présent dans le livre, ils sont tellement bien décrits qu'il est facile de se les représenter.
Je crois que si ce livre m'a autant touché, c'est surtout parce que je ne connaissais pas cette part de l'histoire : des lituaniens ont été enfermés dans des camps par des Russes, pendant plus de 10 ans pour nombre d'entre eux. Je me dis que je suis loin d'avoir tout appris à l'école. Qu'il y a des choses qui doivent se savoir et qui sont tues... Rien que pour ça, ce livre mérite d'être lu.

Je ne suis d'ailleurs pas la seule à l'avoir parcouru : Valérie en parle aussi aujourd'hui sur son blog. Allez lire son avis... puis donnez-nous le vôtre quand vous aurez lu le livre.

Citation :
- Comment peuvent-ils décider que nous sommes des animaux ? Ils ne nous connaissent même pas.
- Nous nous connaissons, répondit Mère. Ils se trompent. Ne leur permet jamais, Lina, de te convaincre du contraire. Comprends-tu ?
J’acquiesçai d’un signe de tête. Mais je savais qu’un certain nombre de nos compagnons s’étaient déjà laissé persuader de leur condition inférieure. Ils avaient une expression abattue, dénuée de tout espoir et se faisaient tout petits devant le NKVD. J’aurais voulu les dessiner tous.

mercredi 18 juillet 2012

April May June

Aujourd'hui est la journée la plus ensoleillée de la semaine pour une grande partie de la France. C'est donc le moment idéal pour vous faire partager un livre dont le titre sonne comme un compte à rebours : April, May, June de Robin Benway
Couverture April May & June

4ème de couverture : Trois soeurs
Trois secrets
Trois pouvoirs
C'est arrivé le lendemain de la rentrée.

Alors que la journée s'annonce tout à fait ordinaire, April découvre qu'elle peut prédire l'avenir. Le même jour, sa soeur May connaît un soudain accès d'invisibilité, qui semble se déclencher à la moindre émotion. Et enfin June, leur benjamine, parvient à lire dans les pensées de tous ceux qui l'entourent! Génial, non?
Eh bien non. Prévoir les catastrophes sans pouvoir les éviter, draguer un mec avec un corps qui disparaît à moitié et connaître les pensées pas toujours reluisantes de ses copines, voilà qui vous décourage d'avoir des superpouvoirs!
Et si le véritable pouvoir de ces trois soeurs-là était le lien qui les unit?


J'ai hésité un moment avant de lire cet ouvrage qui patientait sur les rayons de la bibliothèque de ma ville. Puis le challenge Girly m'a donné l'impulsion qui me manquait pour me lancer.
Ce n'est pas un grand roman mais il est plaisant. On suit les pas de trois jeunes adolescentes, trois sœurs, qui se découvrent soudainement des pouvoirs surnaturels. Enfin... Peut-être pas si soudainement que cela, d'après les souvenirs de la plus jeune sœur. Leur aventure fait fortement penser aux sœurs Halliwell, et elles sont d'ailleurs évoquées dans l'ouvrage. Mais la comparaison s'arrête là : les trois jeunes filles ne vont pas devoir combattre le mal, elles ont déjà assez à faire avec leur vie quotidienne d'adolescente. Autant se servir de ses pouvoirs pour devenir populaire, pense ainsi la plus jeune, bien décidée à profiter de la vie !
La construction du roman semble ainsi un peu étrange au départ : chaque chapitre donne la voix à une des sœurs, en alternance, et elles racontent les événements sans jamais revenir en arrière. Leurs points de vue alternent donc, et c'est parfois perturbant. Néanmoins, cela nous donne une assez bonne idée de ce qu'elles ressentent et permet de dépasser la première impression que l'on a d'elles : April, une grande sœur trop responsable, May, une névrosée solitaire et June, une futur starlette tête en l'air.
En apprenant à les connaître, on apprend aussi à les apprécier, et à vouloir qu'elles se sortent aux mieux de leurs ennuis (car, oui, il y a bien une menace au-dessus de leurs têtes, qui apporte un peu de suspense et de tension à l'histoire).
Il y a aussi un brin d'amour dans cette histoire, juste suffisamment pour satisfaire nos petits cœurs de midinettes, sans pour autant être trop insistant.
Je me demande néanmoins si ce livre n'est pas destiné à être le premier tome d'une suite. Beaucoup de questions restent en suspens dans l'histoire, un peu trop pour qu'elle s'arrête là (la fin fait même penser au dernier épisode de la première saison d'une série, avec un personnage qui pose une question cruciale laissée sans réponse). (j'ai envoyé un message à l'auteur pour lui poser la question d'une éventuelle suite, on verra si elle me répond)

Le blog de l'auteur (avec la bande son du livre) semble un peu inactif. Elle est par contre bien présente sur twitter

Néanmoins, cet ouvrage me permet de remporter... un soleil (vous voyez qu'on y revient !) pour le challenge girly
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vendredi 13 juillet 2012

La petite garce dans la prairie

Dans la série "voyage vers le grand ouest", faites place à un incontournable de notre enfance, j'ai nommé "La petite maison dans la prairie". Je vais supposer que, si vous n'avez pas lu les livres, vous avez au moins regardé ne serait-ce qu'un épisode de la série. C'est donc un regard de l'intérieur que je vous propose grâce au livre d'Alison Arngrim (l'actrice qui jouait Nellie Oleson) : La Petite Garce dans la prairie.
Couverture La petite garce dans la prairie

Le moins qu'on puisse dire, c'est que cette actrice n'a pas sa langue dans sa poche. Ce n'était pourtant pas évident pour elle dès le départ, elle fut une petite fille timide et renfermée. Son passé familial (assez dramatique) n'a pas dû l'aider beaucoup. Née dans une famille où le spectacle était tout, élevée par des parents absents, violée par son frère depuis ses 6 ans... Elle n'avait pas grand-chose pour elle. Et pourtant... Pourtant ce sont les particularités même de cette famille qui la sauvèrent, notamment ce sens du spectacle qui la propulsa d'auditions en auditions... jusqu'à passer le casting pour La Petite Maison dans la prairie. Il est difficile maintenant d'imaginer qu'elle fut proposée pour les rôles de Laura ou de Marie !
Cet ouvrage autobiographique ne parle donc pas uniquement de la série mais aussi de la vie d'une jeune fille et de la manière dont un rôle la modifia totalement. Bien sûr, on découvre aussi les coulisses du show (Michael Landon était considéré comme la caution "sexy" du feuilleton, d'où le fait qu'il était souvent torse nu et que - tenez-vous bien !- il ne portait pas de caleçon sous ses pantalons. Oui, papa Charles Ingalls lui-même ! Avouez que cela fait regarder son écran d'un autre œil...), les relations entre les acteurs, mais aussi la façon dont on doit réapprendre à vivre après une telle expérience.
C'est assez intéressant pour les fans de la série de se rappeler tel épisode et de se dire "ah tiens, c'est comme ça qu'ils ont fait"... mais ce n'est pas non plus une encyclopédie sur le tournage, et on reste vite sur sa faim. C'est plus une série d'anecdotes, mais elles restent croustillantes.
Je crois que j'aurais bien envie de lire maintenant l'autobiographie de Melissa Gilbert, mais, pour je ne sais quelle raison, elle n'a pas encore été traduite en français. Si le texte d'Alison Arngrim l'a été, c'est sans doute grâce à son spectacle dans nos contrées, qui portait le même titre que son livre. Elle fait une nouvelle tournée, avec un nouveau spectacle, si elle passe près de chez vous, cela pourrait vous intéresser, toutes les infos sont sur son site officiel .
Je tiens aussi à dire que j'ai lu ce livre grâce à une promotion Amazon sur les livres électroniques (il était à un euro !). Il faudrait plus d'opérations de ce genre !

jeudi 12 juillet 2012

Rebelles

Allez, c'est l'été, on l'a dit, place donc aux livres légers. Et pour commencer Rebelles de Anna Godbersen.
Couverture The Luxe, tome 1 : Rebelles
4ème de couverture : Des filles rebelles dans des robes sublimes font la fête jusqu'à l'aube. Des garçons irrésistibles aux sourires machiavéliques ont des intentions suspectes. Mensonges, secrets et scandales. Nous sommes à Manhattan... en 1899.

Donc, est-ce un livre sur des adolescentes qui font la fête ou un livre historique ? Les deux mon capitaine. Et c'est d'autant plus croustillant. J'ai souvent entendu présenter ce titre comme étant un Gossip Girl à l'ancienne. Je n'ai jamais lu la version moderne, j'ai juste vu quelques épisodes de la première saison (que j'ai vite arrêté de regarder. Elle passait quand ma fille était là et, comment dire, une série où des jeunes très riches consomment de la drogue autant qu'ils le désirent ne me semble pas être un programme éducatif de choix. C'est plus intéressant que Dora, mais bon...).
Ici, les riches sont tout aussi odieuses... mais c'est normal, c'est ce que la société attend d'elles. Du coup, il est beaucoup plus facile de les trouver, malgré tout, sympathiques. Après tout, les jeunes filles de bonne famille de Jane Austen ont elles-aussi d'obscurs préjugés sur la basse classe, non ?

Cela dit, tout les personnages ne sont pas sympathiques. Certains sont même profondément égoïstes mais... Il faut bien des méchants, non ? D'autres ne se révèlent pas aussi légers qu'ils veulent le faire croire, et c'est tout aussi intéressant de les voir évoluer.

L'histoire est d'ailleurs à la fois prévisible et surprenante... Elle commence par la fin. Un procédé dont j'ai justement horreur quand il démarre un épisode de série. Ici, il nous permet de regarder tout ce qui se passe avec une certaine distance. Et même si la conclusion reste assez imprévisible, on prend plaisir à voir les personnages y parvenir.

Bref, un livre intéressant qui, en plus, donne à voir un peu les conditions de vie (et de classe) de la fin du 19e siècle. Certes, c'est juste esquissé, mais l'ensemble reste dépaysant.
Du coup, c'est un livre un peu moins girly qu'il ne pourrait en avoir l'air, mais il est parfait pour moi pour commencer ce challenge (allez, bientôt une vignette pour moi) :




Par ailleurs, je viens de voir qu'il était sorti avec une autre couverture et une autre traduction aussi

Je trouve que cette image correspond un peu mieux au contenu du livre

Et, bien sûr, j'ai bien envie de lire la suite maintenant !

mercredi 11 juillet 2012

Le carnet secret de Lili Lampion

J'ai une très bonne raison de lire des livres pour enfants : j'en ai ! Cela me donne une excuse toute trouvée pour fouiller dans les rayons jeunesse et La Môme Caoutchouc sait que je possède déjà quelques livres "pour quand elle sera plus grande".
Dernièrement, j'ai craqué pour le carnet secret de Lili Lampion, d'Amanda Sthers
Couverture Le carnet secret de Lili Lampion
4ème de couverture : Lili Lampion a 8 ans, des parents divorcés, un petit frère malade, une nounou qui pue, un oncle danseur et une meilleure copine. Elle raconte sa vie dans son journal, rempli d'anecdotes drôles et piquantes. La vie de Lili est chamboulée quand, pour soigner son frère, toute la famille déménage à New York. Dans ce nouvel univers, Lili trouve refuge dans son imaginaire en inventant un couple de mini Chinois à qui elle se confie.

L'album est très joliment dessiné (vous remarquerez que l'héroïne est habillée par Sonia Rykiel) et le personnage principal est absolument craquant. C'est une enfant, pleine de naïveté et d'énergie, qui ne comprend pas trop pourquoi ses parents ne vivent plus ensemble, ni pourquoi ils doivent tout d'un coup partir aux États-Unis afin de soigner la maladie de son frère... Il n'y a pas de drames pour elle dans tout ça, juste des événements qui chamboulent un peu son quotidien mais qu'il faut bien accepter puisque les adultes le décident ainsi.
Elles trouvent juste des petits Chinois minuscules qu'elles emmènent partout avec elle dans son nouvel univers... quitte à ce que les "grands" n'y voient que l'expression de son mal-être...
Ses pensées sont illustrées par des dessins adorables (et c'est là où on salue l'illustrateur Florent Chavouet) et l'ensemble se parcourt avec une véritable bonne humeur (malgré quelques touches d'émotion).
 Il faut absolument garder un esprit d'enfant pour savourer cet album qui sait aborder sans y toucher nombre de sujets graves. J'ai hâte de le parcourir avec ma grande à moi...

mardi 10 juillet 2012

Un blog trop mortel

Allez, une nouvelle petite histoire de zombie, ça change de la distopie, non ? Place à Un blog trop mortel de Madeleine Roux.
Couverture Un blog trop mortel

4ème de couverture : Je m'appelle Allison Hewitt.
Ceci est mon blog et peut-être le tout dernier témoignage. Les Infectés nous ont encerclés, ils sont de plus en plus nombreux. Quelques survivants m'accompagnent. Nous voulons rejoindre Liberty Village, un havre de paix pour les derniers hommes. S'il existe vraiment.Si vous lisez ce blog, où que vous soyez, répondez...
Aidez-nous !


Comme le titre le laisse deviner, le récit nous est donc donné sous forme de blog (avec les commentaires des internautes qui suivent les posts). Un procédé qui gâche parfois le suspense (si le narrateur raconte un moment où il a failli mourir, on sait d'avance qu'il y a survécu... vu qu'il est toujours là pour en faire le récit).
Néanmoins, le livre reste plutôt bien construit. Certes, les classiques du genre restent toujours d'actualité (le camp où se retranchent les survivants, les zones de non-droit où règne la violence...), mais avec suffisamment de recul pour que cela ne ressemble pas trop à des poncifs. Surtout que le personnage principal, contrairement à ce que je craignais, n'est pas juste une adolescente équipée d'un ordinateur portable et qui en profite pour confier ses états d'âme. Non, il s'agit d'une jeune femme plutôt cultivée, qui travaille en librairie et qui a un véritable amour pour les livres. Vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui affronteraient des zombies juste pour récupérer quelques livres de plus pour passer le temps ? Rien que pour ça, l'héroïne a déjà toute mon amitié. Ajoutez-y que les titres de chapitres sont autant de clins d'œil à la littérature et qu'elle n'est pas vraiment du style à se marcher sur les pieds (elle serait plutôt du genre à couper les pieds - à la hache- de ceux qui lui cherchent des noises !), et vous tenez là un caractère frondeur et intéressant. Malgré tout cela, elle reste une fille et, oui, il se pourrait bien qu'il y ait de la romance dans l'air (cela n'est pas la partie la plus intéressante de l'histoire, cela dit, sauf quand l'auteur casse un peu les codes habituels du romantisme...)
Et j'ai aussi beaucoup aimé l'épilogue (je ne vous en dirai pas plus, il faut garder un peu de surprise quand même).
Bref, si ce n'est pas le meilleur livre de zombies que j'ai lu, il peut néanmoins se glisser facilement dans vos valises cet été. Juste pour le personnage, faites-le.

en plus :- la page officielle de l'auteur
- le blog originel (en anglais) avant qu'il ne devienne un livre
- Pour lire les toutes premières pages

lundi 9 juillet 2012

Reine du camping

Parce que c'est l'été et que même si on ne part pas à la plage (pas de vacances pour moi cette année), on peut avoir envie de lectures légères...
Je me suis inscrite au challenge Girly

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Je mettrais presque la bannière de ce challenge en fond d'écran juste pour me faire rêver un peu, pas vous.
Puis attendez, il y a quand même un super prix à gagner : le titre de Reine du Camping ! Comme je ne vois pas d'autres manières de récolter un jour ce genre de titre, je ne pouvais manquer de m'inscrire. (bon, sur ma PAL en ce moment, j'ai surtout plein de livres sérieux... et pas mal de chroniques en retard, mais on va mixer les deux !)

samedi 7 juillet 2012

Lettres à ma fille

Dans un monde idéal, tous les enfants grandissent près de parents aimants. Parfois, pourtant, ce ne sont pas leurs parents biologiques. C’est ce qui est arrivé à la fille de Calamity Jane.
Couverture Lettres à sa fille
4ème de couverture : Le 8 mai 1941, Madame Jean McCormick, invitée de l'émission, " We the people " sur CBS, déclare être la fille de Calamity Jane (de son vrai nom, Martha Canary) et tenir en sa possession les lettres que sa mère lui a écrites durant vingt-cinq ans. Le monde entier découvre alors une Calamity Jane sensible et aimante, une femme rongée par le remords d'avoir abandonné son enfant qu'elle ne pouvait élever. Cette femme d'exception, figure emblématique du Far West, voulait que sa fille connaisse une vie stable et profite d'une éducation solide. Elle la fit adopter à l'âge d'un an par un couple originaire de l'Est, Jim et Helen O'Neil.

Calamity Jane… Ce nom évoque immédiatement le grand ouest américain, des westerns plein de fusillades et de cavalcades sauvages. C’est aussi une femme qui eut un enfant et qui réalisa que le monde dans lequel elle vivait n’était pas l’endroit idéal pour l’élever. Elle confia alors sa fille à un couple de passage et réussit à maintenir le contact à travers les années.
Ces lettres, que le père adoptif de l’enfant conserva des années, sont pleines d’émotion. Elles traduisent les regrets d’une mère qui souhaite ce qu’il y a de mieux pour sa fille et qui tente en même temps de survivre tant bien que mal. On voit Calamity Jane tenter des coups d’éclat au poker, subsister dans une cabane délabrée… On la sent parfois aigrie contre les anciens amis qui l’ont abandonné ou, à d’autres moments, subitement enthousiastes. La plupart du temps, elle semble souvent très seule. Il apparait très vite qu’on n’a pas toutes les lettres dans ce recueil. On ne sait pas s’il s’agit d’une censure volontaire ou si elles ont été égarées avec le temps. C’est donc difficile de se rendre vraiment compte de l’état d’esprit total de cette pionnière. Dans ses missives, on assiste aussi à la fin d’une époque, néanmoins, et c’est une véritable trace laissée par l’Histoire. On parle souvent de la ruée vers l’Ouest mais peu de la manière dont certains ont vécu “l’aprés”.
Un livre très intéressant, donc, très court aussi et qui donne envie de se replonger une fois de plus dans des ouvrages qui parlent de cette époque (pour ma part, j’ai en tout cas été lire une brève biographie de Calamity Jane ensuite).

mercredi 4 juillet 2012

Uglies

Il y a parfois des livres que l’on met du temps avant de commencer… et puis ensuite on a très vite envie de connaître la suite. Uglies de Scott Westerfeld est de ceux-là.
Couverture Uglies, tome 1
4ème de couverture : Tally aura bientôt 16 ans. Comme toutes les filles de son âge, elle s'apprête à subir l'opération chirurgicale de passage pour quitter le monde des Uglies et intégrer la caste des Pretties. Dans ce futur paradis promis par les Autorités, Tally n'aura plus qu'une préoccupation, s'amuser... Mais la veille de son anniversaire, Tally se fait une nouvelle amie qui l'entraîne dans le monde des rebelles. Là-bas, elle découvre que la beauté parfaite et le bonheur absolu cachent plus qu'un secret d'État : une manipulation. Que va-t-elle choisir? Devenir rebelle et rester laide à vie, ou succomber à la perfection?

Certains d’entre vous diront : encore une dystopie. Même si j’en ai lu beaucoup ces temps-ci, je ne vais pas pour autant renoncer si vite que ça à mes premiers amours. Dans celui-ci, on a donc un monde un peu étrange, où l’on enseigne aux enfants qu’ils sont fondamentalement laids mais que, quand ils auront atteint l’âge requis, ils pourront bénéficier d’une opération de chirurgie esthétique qui les rendra enfin acceptables aux yeux du monde. Ca donne des frissons, n’est-ce pas ? D’ailleurs, pour célébrer cette beauté nouvellement acquise, ils auront le droit de rejoindre un lieu spécial où ils passeront leur temps à faire la fête (je ne sais pas vous, mais, moi, cette partie de l’histoire me fait furieusement penser à la célèbre île de Pinocchio où les méchants garnements ont le droit de faire mille bêtises… avant d’être transformés en ânes).
Tout ceci a bien sûr une raison, visant notamment à combattre les inégalités. Un bel idéal, n’est-ce pas ? D’ailleurs, les ruines qui cernent leur environnement quotidien, rappel des guerres du passé, est là pour leur rappeler la chance qu’ils ont de vivre dans ce monde-là…
Une fois cet environnement posé, faites place au personnage principal. Une jeune fille, un peu rebelle, mais pas trop. Elle aime bien faire des bêtises mais a surtout très très envie de devenir enfin “Pretty”. Heureusement pour elle, son opération ne doit avoir lieu que quelques semaines après le début du livre…
Je vais vous épargner tous les détails qui mèneront cette adolescente à remettre en cause (ou pas) le bien-fondé de cette opération. Ce qui est justement intéressant, c’est que cette héroïne n’est pas de celles qui ruent dans les brancards. Au contraire, elle cherche désespérément à se fondre dans le moule. Comme souvent dans ce genre de récit, cela devient pourtant réellement intéressant à partir du moment où on rencontre les meneurs de la future révolution (qui ne pourra avoir lieu que dans plusieurs tomes, évidemment). Les choix que les personnages doivent faire, entre la trahison de leurs idéaux et la trahison tout courts, sont ici suffisamment profonds pour maintenir l’intérêt. Surtout quand on comprend que, comme toujours, les intentions du gouvernement en place ne sont pas si innocentes qu’elles cherchent à le paraître.
C’est encore un livre qui se lit très vite et qui vaut plus pour l’histoire que pour son style. Mais celle-ci tient la route… et j’ai bien l’intention de découvrir prochainement la suite de l’histoire (c’est un peu comme une série dont on attend la saison suivante, en fait).
Avec ce titre, je renoue un peu avec les challenges (ça faisait longtemps) : le challenge ABC (11/26) j’ai encore du boulot devant moi pour en venir à bout !

mardi 3 juillet 2012

Un prix ou pas ?

J'aime lire et j'espère arriver à transmettre ça au moins un peu à mes filles. Les voir feuilleter des livres assises à côté de moi sur le canapé est un de mes plus grands plaisirs de mère. La Môme Caoutchouc est toujours ravie de venir avec moi à la bibliothèque et ce n'est pas du tout une corvée pour elle d'y rester des heures (je dois souvent insister au moment de partir, un comble non ?).

Je viens de voir que le prix des incos était ouvert aux familles cette année. Ca veut dire que je peux m'inscrire avec La Môme Caoutchouc (ils ont une catégorie pour le cp, ça commence même en maternelle en fait) et la faire voter pour ses livres préférés. Parler de ces livres avec elle, voire prévoir des animations autour d'eux toute l'année pourrait être très plaisant. Il n'y a rien à gagner, juste le fait de passer ces moments ensemble autour des livres... Et j'avoue que je suis très très tentée.
Pas vous ? (si on est plusieurs à le faire avec nos enfants, ce pourrait être sympa, non ?)
Il faut que je me décide vite, l'inscription est ouverte jusqu'au 10 juillet.