lundi 23 janvier 2012

La mort, j'adore… ou pas

C'est assez rare que je ne termine pas un livre, et c'est pourtant ce qui s'est passé avec La mort j'adore de Alexis Brocas… saison 2.

4ème de couverture : Alléluia, Clémence est de retour ! Toujours complexée, toujours flanquée d'Elo la " zombie bimbo ", mais forte de nouveaux pouvoirs, notre lycéenne démone entame une terminale d'enfer - et pas seulement à cause du Bac. Entre sa résurrection, son séjour linguistique en Angleterre et sa reconquête du beau Ronald, elle a fort à faire., d'autant plus que ses maîtres démoniaques lui ont confié une mission d'envergure : éliminer les derniers anges restés sur Terre. Mais cette fois, Clémence jouera avec un coup d'avance sur ses nombreux ennemis. Cette fois, ce n'est pas elle qui mourra au bout de ta nuit. A moins que ce ne soit - encore - qu'un gigantesque piège...


J'ai peut-être pris un mauvais démarrage dès le départ avec cet ouvrage puisqu'il n'y avait que le tome 2 à la bibliothèque et que j'ai donc loupé le premier volet avec la présentation des personnages. C'est toujours dérangeant, en fait, de rentrer dans une histoire en cours, même si un court résumé nous permet de savoir un peu ce qu'il s'est déjà passé.
On a donc affaire à Clémence, née ange mais envoyée chez les démons pour y servir d'espion… sans le savoir. Elle est ensuite envoyée sur terre sans se souvenir de sa réelle identité. Déjà, tout cela est bien compliqué. Au moins, dans le tome 2, elle sait qui elle est.
Et ce qu'elle est, c'est une ado grasse et sans grâce (c'est ainsi qu'elle se décrit, et dans des termes nettement moins poétique), très encline à la violence, un peu amoureuse et qui ne fait pas dans la dentelle. Il est donc assez difficile de s'attacher à ce personnage. On ne peut ni la plaindre, ni l'apprécier. C'est sans doute l'une des raisons pour laquelle j'ai eu tant de mal à avancer dans son histoire.
Et cette histoire, justement, est celle de Clémence, revenue sur Terre après sa mort, pour accomplir une mission tout en poursuivant un but personnel… Ca ne vous semble pas clair ? Et bien tout le roman est ainsi. L'auteur nous donne des bribes d'informations sans jamais aller vraiment plus loin. Par exemple, Clémence n'arrête pas de dire "surtout, il ne faut pas que je pense à mon but secret, sinon mes ennemis pourraient lire dans mes pensées". Toutes les 5 pages, ça devient lassant !
A part ça, le style se veut jeune, avec un vocabulaire volontairement peu recherché, des tripes qui explosent un chapitre sur deux et une violence gratuite, sans doute normale pour une démonte, mais qui en devient écœurante.
Il y a de l'humour, pourtant, j'ai même trouvé ça drôle… les premières pages. J'ai abandonné après un gros tiers du roman, mais je sais que d'autres ont beaucoup aimé. Disons que là, ce n'était pas pour moi.

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