mercredi 23 novembre 2011

Comment écrire comme un cochon

Je commence à m'intéresser de plus près à la littérature jeunesse, notamment pour chercher des livres à lire à La Môme Caoutchouc. Pour le moment, elle ne regarde encore que les albums, mais j'imagine que cela changera bientôt.
Dans ce registre, j'ai donc entendu parler d'Anne Fine, et de son Journal d'un chat assassin, qui rencontre, a priori, beaucoup de succès. À la bibliothèque, j'ai surtout trouvé Comment écrire comme un cochon.


4ème de couverture : Chester Howard a survécu à pas mal d'établissements scolaires. Il a connu des uniformes qui grattaient, la prière cinq fois par jour, des profs qui se prenaient pour des psychothérapeutes et même une école où personne ne parlait sa langue.
Pourtant, il se demande comment il va survivre à Walbottle Manoir. Ici, les élèves semblent tous décérébrés, tellement ils sont mièvres, ici l'humour n'existe pas. Mlle Tate, l'institutrice, toute dégoulinante de sourires, accorde le droit d'effacer le tableau pendant une semaine comme elle offrirait un fabuleux trésor. Chester a peur de devenir fou. Heureusement, il trouve vite une raison de survivre : son voisin de table, Joe Gardener.
Joe est le plus phénoménal des cancres, mais c'est aussi un génie. Et ça, à part Chester, personne ne s'en est jamais aperçu. L'heure de la révolution a sonné.



Ce livre se lit très vite, et il est vraiment destiné aux enfants. Mais, ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est que, si le langage est accessible, il n'est pas pour autant simpliste. Oui, il est possible qu'un jeune lecteur doive sortir un dictionnaire pour comprendre certains termes (et cela n'est pas une abomination !).
Le livre est particulièrement bien écrit, avec un humour un peu cynique qui ne conviendra peut-être pas aux plus jeunes. Les chapitres sont courts, les actions s'enchaînent vite, il n'y a pas des tonnes d'introspection. L'histoire se suffit à elle-même et elle n'est pas sous-titrée pour les esprits lents non plus.
Je pense que ce livre est à réserver aux enfants à partir de 8 ou 9 ans, quand ils sont capables de lire seuls, d'avoir un peu de distance par rapport au fait d'apprendre à écrire, aussi, pour mieux savourer ce qui se déroule dans le roman.
Il rassurera tous les enfants qui n'aiment pas l'école, et donne une belle leçon d'amitié en même temps.
Bref, j'ai vraiment bien aimé, et je pense que je vais essayer de trouver d'autres livres de cet auteur.

2 commentaires:

  1. oh c genial...et quelle bonne idee didonc...

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  2. Ah j'aime beaucoup Anne Fine... et puis la littérature jeunesse c'est riche et complet je suis fan :)

    Et le journal d'un chat assassin c'est un régal !

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