mardi 27 novembre 2012

Pas ce soir

Parfois, il est agréable de sortir de sa zone de confort. C'est aussi pour cette raison que j'ai eu envie de participer au prix Coup de cœur 2013. Et c'est de cette manière que j'ai découvert Pas ce soir de Charline Quarré  , que je n'aurais sans doute pas lu dans d'autres circonstances.
Couverture Pas ce soir

4ème de couverture : C'est une soirée mondaine parisienne.
Un petit monde où mensonges, manipulations et ragots provoquent parfois des dérapages incontrôlés.
Où les faiblesses des uns font la gloire des autres.
C'est une soirée qui réveille les souvenirs endormis d'Eugénie, jeune femme odieuse et misanthrope.
C'est l'histoire de ce que l'on découvre derrière le plus efficace des cache-misère, l'arrogance.




Le livre commence très rapidement, pas le discours d'une jeune femme qui n'a pas très envie de sortir de chez elle. On comprend qu'elle est déprimée, qu'elle a perdu un être cher... Elle finit pourtant par se rendre à cette soirée mondaine en plein Paris. Et là, les événements se bousculent. Ce n'est pas l'action qui les caractérise, puisque le huis-clos d'un appartement enferme la narration. Il s'agit plus d'un jeu d'apparences et de faux-semblant, de personnages qui se téléscopent et n'arrivent pas toujours à éviter d'avoir mal.
La narratrice est une personne particulière, solitaire, renfermée, en colère... Elle se sent différente, en joue, en surjoue même parfois et n'arrive plus à savoir ce qui la rend heureuse.
Le style est très incisif, traversé de phrases courtes, agressives. Il guide la lecture (ce livre se lit très vite, presque d'une traite) et traduit parfaitement les sentiments de l'héroïne. Au fil de l'histoire, quelques révélations surprennent et permettent de se rendre compte à quel point le choix des mots compte dans un roman.
J'avoue ne pas avoir trop aimé la fin, qui me semble peu facile d'une part, et que rien, dans les pages précédentes, ne permet de prévoir. Elle viendrait presque gâcher une histoire qui, à part ça, est très bien menée.
J'en ressors donc assez dubitative, principalement à cause de ces toutes dernières pages.
coup de cœur 2013

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