vendredi 16 décembre 2011

Dewey

Je suis une faible fille, je vois une histoire d'animal et il faut que je lise le livre. Pourtant, depuis Croc Blanc et L'Appel de la forêt, je devrais avoir compris que ça ne finit pas toujours bien. Pourtant, quand j'ai vu Dewey à la bibliothèque, je n'ai pas su résister.


4ème de couverture : Comment un chat abandonné est-il devenu le symbole de l'Amérique d'aujourd'hui ? Comment a-t-il pu redonner vie à des dizaines d'enfants ? C'est cette histoire vraie, émouvante et rocambolesque que nous conte l'auteur. Par un matin d'hiver, Vicki Myron, attirée par des cris déchirants, découvre un chaton frigorifié dans la boîte aux lettres de la bibliothèque où elle travaille. Après l'avoir réchauffé, Vicki et ses collègues, conquis, décident de l'adopter. Dewey deviendra vite la mascotte de la bibliothèque et l'emblème de la ville de Spencer. Pendant 19 ans, Dewey, grand amateur de cheesebugers, d'ailes de poulet et fan de télévision, va révolutionner cette petite ville ! Il va apprendre à sourire aux enfants handicapés, attendrir les hommes d'affaires... et devenir le chouchou des médias, au point que les télés du monde entier viendront le filmer ! Vicki Myron, la bibliothécaire qui a partagé sa vie, nous raconte l'aventure extraordinaire de ce chat hors du commun.


En plus, c'est une histoire de chat, même pas de chien, alors, vraiment, je n'ai aucune excuse.
Dewey est un chat extraordinaire doué d'un instinct hors norme (à côté, notre félin domestique à nous fait vraiment figure de balourd… ou alors elle le fait exprès. C'est peut-être ça en fait.)
L'auteur a visiblement beaucoup aimé son chat de bibliothèque, elle ne cesse de chanter ses louanges. Même ses bêtises ne lui valent pas le moindre reproche. C'est presque un peu trop par moments.
En fait, ce que j'ai surtout aimé dans cet ouvrage, basé sur une histoire vraie, c'est sa description de la vie d'une petite ville et de la manière dont une mascotte y noue les relations entre les gens.
Parce que les chapitres sinon sont un peu creux. Parfois, la narratrice semble commencer à parler de quelque chose puis donne l'impression d'avoir oublié son idée en cours de route pour nous raconter des anecdotes à la place.
Du coup, le livre se lit très vite, et est vivant aussi, on ressent plus la patte de l'entretien que du récit écrit et retravaillé.
Évidemment, je ne vais pas vous mentir, ce livre conte la vie d'un chat. Et le principal défaut des animaux domestiques, surtout quand on les aime, c'est qu'ils meurent avant nous. Je savais très bien avant de commencer l'ouvrage comment il allait se finir. C'était obligatoire… Et j'ai quand même pleuré comme une pauvre chose à la fin.

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