Les adolescentes d’aujourd’hui sont d’ores et déjà préparées à lire des romans d’amour… mais à condition qu’ils décrivent les aventures de personnages un peu plus “fantastiques” que les autres. Car ces jeunes, après tout, ont grandi en plein dans la vague soulevée par Harry Potter, qui a rappelé aux éditeurs que ce style pouvait intéresser les lecteurs.
Après Twilight et la fièvre des vampires, après les Frisson générés par les loups-garous (oh, au fait, vous avez vu qu’ils annoncent un tome 3 pour cet été ), ce sont les anges déchus qui deviennent à la mode.
Hush, hush de Becca Fitspatrick raconte l’étrange rencontre entre Nora et Patch, et une éventuelle liaison qui pourrait leur donner des ailes.
Très honnêtement, je n’étais, au départ, pas tentée plus que cela par cet ouvrage. Le style est en effet assez simple, on se doute que l’adolescente sage finira par craquer pour le mauvais garçon… Le public visé est visiblement jeune et je ne me suis pas investie plus que cela dans ma lecture. L’auteur réussit pourtant à maintenir notre intérêt avec un petit suspense qui tient jusqu’aux dernières pages, et un personnage dont on se demande à quel point il est sombre. D’ailleurs, j’ai même froidement délaissé enfants et mari pour lire les derniers chapitres, c’est donc que le livre n’était pas si mauvais.
Même s’il ne figurera pas au rang de mes livres préférés, je comprends qu’il puisse plaire (il est considéré comme un “best-seller”) et que son auteur en profite pour écrire une suite (le tome 2 vient de paraître et laisse apparemment présager d’un nouveau à venir). La mode des sagas a encore de beaux jours devant elle on dirait.
Cela dit, je préfère encore, je crois, les amours adolescentes aux amours mortes. Je viens de terminer Les Origines de l’amour de Maeve Brennan.
Et, sauf si vous venez de sortir d’une relation amoureuse désastreuse et avez envie de vous persuader qu’aucune histoire d’amour ne finit bien, je vous déconseille cet ouvrage.
Je l’avais sélectionné parce que l’auteur est irlandaise. Or, même si certaines histoires se passent à Dublin, ce n’est pas forcément un gage de réussite. Les nouvelles de ce recueil sont absolument déprimantes. On n’y croise que des couples qui furent fou amoureux avant leur mariage… et en sont venus, les années passant, à presque se détester. Dans le meilleur des cas, ils ne se comprennent tout simplement plus, et ne cherchent pas à changer cet état de fait. Ce sont surtout deux couples récurrents qui sont étudiés aux travers de facettes de leur quotidien, avec un cynisme froid. Les femmes restent à la maison, tandis que les maris travaillent et ils évoluent tous dans des sphères complètement différentes. Ce n’est pas tant le quotidien qui les a usés que le fait de se rendre compte qu’ils n’avaient rien à partager.
Une brève biographie de l’auteur, présente en début d’ouvrage, nous apprend qu’elle a fini psychotique. Sa vision de la vie ne devait certainement pas la rendre heureuse, en tout cas…
et bin cela fait revenir les enfants a la lecture...c coolll...
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