4ème de couverture :
Cinquante ans après le feuilleton télévisé qui a passionné
la France entière toutes générations confondues, Nicolas Vanier nous
offre une version flamboyante de Belle et Sébastien, l’histoire d’amitié
entre un orphelin et sa chienne des Pyrénées, au cœur de la Deuxième
Guerre mondiale. Un monstre sanguinaire rôde dans les montagnes et tue
les moutons. Le village entier cherche à l’abattre. Tous, sauf
Sébastien, un gamin sauvage qui a grandi sous l’ombre des
montagnes. Autour de lui, César, son grand-père taciturne, Angelina, sa
sœur d’adoption, et Guillaume, le jeune médecin du village, tentent de
vivre malgré l’occupation allemande et d’échapper à la surveillance
malveillante du lieutenant Peter Braun. Quand, le soir de noël 1943,
Guillaume, blessé, ne peut rejoindre la famille juive qui l’attend sur
les hauteurs pour passer la frontière, c’est Angelina, Sébastien et
Belle qui, au péril de leur vie, assurent le passage des fugitifs vers
la liberté. C’est la rencontre d’un enfant solitaire et d’un chien
sauvage. C’est l’histoire d’une amitié indéfectible au cœur de la
Deuxième Guerre mondiale. C’est l’odyssée d’un garçon à la recherche de
sa mère, d’un vieil homme à la recherche de son passé, d’un résistant à
la recherche de l’amour, d’une jeune femme en quête d’aventures, d’un
lieutenant allemand à la recherche du pardon. C’est la vie de Belle et
Sébastien.
Belle et Sébastien, pour moi, c'est une histoire de famille. Ma mère regardait la série en noir et blanc et ma grand-mère m'offrait les livres quand je venais dormir chez elle. Croyez-moi : trouver un nouveau roman sur son oreiller en allant se coucher, c'est bien mieux qu'un chocolat !
J'ai toute la collection, même quand Sébastien a grandi et qu'il n'y a plus Belle avec lui (sacrilège ! En amoureuse des chiens, c'était surtout pour Belle que je lisais ces titres).
Quand j'ai vu que Nicolas Vanier avait sorti une réécriture de ces romans, à l'occasion d'un film qui va sortir prochainement, je n'ai pas pu résister et j'ai emprunté le livre à la bibliothèque.
Très vite, j'ai retrouvé l'ambiance des ouvrages d'origine, les personnages dont on connaît le destin par la suite, la montagne qui est d'ailleurs l'un de ces personnages... Il y a quelques nuances cependant : ici, le grand-père est alcoolique. Et je ne me souviens absolument pas qu'il l'était dans mes livres d'enfant, ce qui m'a choquée, je dois le dire. Ce grand-père aimant, attentif, qui connaît si bien la montagne, un poivrot ? Non, pour moi, ça ne colle pas (il ne faut pas toucher aux souvenirs d'enfance !)
Cela dit, le ton général reste semblable, à part ça. Sébastien est peut-être un peu plus sauvage, mais l'histoire se situe ici presque au premier épisode, au moment où il va rencontrer Belle. J'ai d'ailleurs envie de voir le film rien que pour admirer ce grand chien blanc !
Les scénaristes ont placé l'histoire pendant la Seconde Guerre mondiale, il y a donc un fond de Résistance très ancré dans le récit, qui ajoute une touche dramatique plus adulte.
Le roman se lit très facilement, même si les personnages secondaires ne sont pas assez creusés à mon goût.
Je n'ai pas encore décidé si j'allais acheter cet ouvrage pour l'adjoindre à ma collection de livres de Belle et Sébastien, le bilan n'est donc ni positif ni négatif. J'avoue avoir toujours un peu de mal quand un autre auteur reprend une histoire ou des personnages existants pour les adapter à sa sauce...
La bande annonce du film, qui sortira en décembre
Moi aussi je garde un souvenir ému de la série d'origine (et aucun souvenir d'un grand-père alcoolique !!!). De toute façon, je déteste Vannier, lui, son opportunisme et ses bouquins, alors... ;-))
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