vendredi 1 novembre 2013

Big Easy

Après Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre, Ruta Sepetys revient avec un titre totalement différent : Big Easy.

Couverture Big Easy

4ème de couverture : Années 50 à la Nouvelle-Orléans. Josie Moraine, 17 ans, n'a pas tiré le gros lot. Fille d'une prostituée qui n'a rien d'une mère attentionnée, elle grandit dans une maison close du Quartier français, celui de la mafia, des affaires louches et des gens sans avenir. Pourtant, Josie a un rêve : quitter cette villle, surnommée The Big Easy et pourtant si peu easy, pour entrer à Smith, prestigieuse université du Massachusetts. Impliquée dans une histoire de meurtre, dépouillée par sa mère et endettée, tout pousse la jeune fille à suivre, elle aussi, la voie de l'argent facile. Mais Jo vaut beaucoup mieux que cela... et ceux qui l'aiment le savent bien...


Ce livre n'a rien à voir avec le précédent ouvrage de l'auteur. Allez, en cherchant bien, on peut trouver deux points communs : le personnage principal est féminin et l'époque n'est pas actuelle. Mais les ressemblances s'arrêtent là.
Big Easy nous fait découvrir Jo, une jeune femme intelligente mais prise au piège de la Nouvelle-Orléans des années 50 et de la personnalité de sa mère, qui ne pense qu'à l'argent (même si elle doit faire commerce de son corps pour en gagner). Jo pourrait faire des études, si elle avait assez d'économies pour y parvenir. Elle a bien quelques alliés : une macquerelle, un chauffeur de taxi, un mécano et le fils d'un libraire, mais ce n'est pas vraiment assez pour l'aider à vivre ses rêves. Pourtant, toutes ces personnes croient en elle, et vont l'aider à avancer jusqu'à gagner suffisamment de confiance pour avancer enfin et tracer sa propre route.
Ce n'est pas vraiment un roman d'apprentissage, au sens classique du terme, mais il s'agit bien de l'histoire d'une jeune femme qui doit trouver ses propres moyens pour ne pas rester sur le côté du chemin. Toute le roman se déroule sur peu de temps, juste ce qu'il faut à l'auteur pour mettre en place un meurtre, une enquête et des choix cruciaux...
Malgré les morts présents, il ne s'agit pas d'un roman policier : on sait assez vite qui sont les coupables, certaines décisions qui seront prises s'annoncent de manière presque transparente... Même la romance est éventée assez rapidement (mais cela reste une belle histoire d'amour quand même, je vous rassure). C'est surtout pour la description de l'ambiance de la Nouvelle Orléans, et ses personnages attachants que ce roman vaut le coup. Ils ont tous de la présence, même les secondaires (ce qui est assez rare pour être noté), et le livre réussit ainsi à nous dépayser, l'espace de quelques heures. Il est relativement épais (plus de 400 pages) mais cela ne l'empêche pas de se lire facilement. Jo est le genre de personnes à qui l'on souhaite du bien... et il est agréable de voir un héros positif !

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