mercredi 4 juillet 2012

Uglies

Il y a parfois des livres que l’on met du temps avant de commencer… et puis ensuite on a très vite envie de connaître la suite. Uglies de Scott Westerfeld est de ceux-là.
Couverture Uglies, tome 1
4ème de couverture : Tally aura bientôt 16 ans. Comme toutes les filles de son âge, elle s'apprête à subir l'opération chirurgicale de passage pour quitter le monde des Uglies et intégrer la caste des Pretties. Dans ce futur paradis promis par les Autorités, Tally n'aura plus qu'une préoccupation, s'amuser... Mais la veille de son anniversaire, Tally se fait une nouvelle amie qui l'entraîne dans le monde des rebelles. Là-bas, elle découvre que la beauté parfaite et le bonheur absolu cachent plus qu'un secret d'État : une manipulation. Que va-t-elle choisir? Devenir rebelle et rester laide à vie, ou succomber à la perfection?

Certains d’entre vous diront : encore une dystopie. Même si j’en ai lu beaucoup ces temps-ci, je ne vais pas pour autant renoncer si vite que ça à mes premiers amours. Dans celui-ci, on a donc un monde un peu étrange, où l’on enseigne aux enfants qu’ils sont fondamentalement laids mais que, quand ils auront atteint l’âge requis, ils pourront bénéficier d’une opération de chirurgie esthétique qui les rendra enfin acceptables aux yeux du monde. Ca donne des frissons, n’est-ce pas ? D’ailleurs, pour célébrer cette beauté nouvellement acquise, ils auront le droit de rejoindre un lieu spécial où ils passeront leur temps à faire la fête (je ne sais pas vous, mais, moi, cette partie de l’histoire me fait furieusement penser à la célèbre île de Pinocchio où les méchants garnements ont le droit de faire mille bêtises… avant d’être transformés en ânes).
Tout ceci a bien sûr une raison, visant notamment à combattre les inégalités. Un bel idéal, n’est-ce pas ? D’ailleurs, les ruines qui cernent leur environnement quotidien, rappel des guerres du passé, est là pour leur rappeler la chance qu’ils ont de vivre dans ce monde-là…
Une fois cet environnement posé, faites place au personnage principal. Une jeune fille, un peu rebelle, mais pas trop. Elle aime bien faire des bêtises mais a surtout très très envie de devenir enfin “Pretty”. Heureusement pour elle, son opération ne doit avoir lieu que quelques semaines après le début du livre…
Je vais vous épargner tous les détails qui mèneront cette adolescente à remettre en cause (ou pas) le bien-fondé de cette opération. Ce qui est justement intéressant, c’est que cette héroïne n’est pas de celles qui ruent dans les brancards. Au contraire, elle cherche désespérément à se fondre dans le moule. Comme souvent dans ce genre de récit, cela devient pourtant réellement intéressant à partir du moment où on rencontre les meneurs de la future révolution (qui ne pourra avoir lieu que dans plusieurs tomes, évidemment). Les choix que les personnages doivent faire, entre la trahison de leurs idéaux et la trahison tout courts, sont ici suffisamment profonds pour maintenir l’intérêt. Surtout quand on comprend que, comme toujours, les intentions du gouvernement en place ne sont pas si innocentes qu’elles cherchent à le paraître.
C’est encore un livre qui se lit très vite et qui vaut plus pour l’histoire que pour son style. Mais celle-ci tient la route… et j’ai bien l’intention de découvrir prochainement la suite de l’histoire (c’est un peu comme une série dont on attend la saison suivante, en fait).
Avec ce titre, je renoue un peu avec les challenges (ça faisait longtemps) : le challenge ABC (11/26) j’ai encore du boulot devant moi pour en venir à bout !

1 commentaire:

  1. Je le vois aprtout depuis quelques temps, pourtant je n'ai pas sauté le pas, mais ton avis donne envie... Alelz je le mets dans ma wish ;)

    RépondreSupprimer