samedi 7 juillet 2012

Lettres à ma fille

Dans un monde idéal, tous les enfants grandissent près de parents aimants. Parfois, pourtant, ce ne sont pas leurs parents biologiques. C’est ce qui est arrivé à la fille de Calamity Jane.
Couverture Lettres à sa fille
4ème de couverture : Le 8 mai 1941, Madame Jean McCormick, invitée de l'émission, " We the people " sur CBS, déclare être la fille de Calamity Jane (de son vrai nom, Martha Canary) et tenir en sa possession les lettres que sa mère lui a écrites durant vingt-cinq ans. Le monde entier découvre alors une Calamity Jane sensible et aimante, une femme rongée par le remords d'avoir abandonné son enfant qu'elle ne pouvait élever. Cette femme d'exception, figure emblématique du Far West, voulait que sa fille connaisse une vie stable et profite d'une éducation solide. Elle la fit adopter à l'âge d'un an par un couple originaire de l'Est, Jim et Helen O'Neil.

Calamity Jane… Ce nom évoque immédiatement le grand ouest américain, des westerns plein de fusillades et de cavalcades sauvages. C’est aussi une femme qui eut un enfant et qui réalisa que le monde dans lequel elle vivait n’était pas l’endroit idéal pour l’élever. Elle confia alors sa fille à un couple de passage et réussit à maintenir le contact à travers les années.
Ces lettres, que le père adoptif de l’enfant conserva des années, sont pleines d’émotion. Elles traduisent les regrets d’une mère qui souhaite ce qu’il y a de mieux pour sa fille et qui tente en même temps de survivre tant bien que mal. On voit Calamity Jane tenter des coups d’éclat au poker, subsister dans une cabane délabrée… On la sent parfois aigrie contre les anciens amis qui l’ont abandonné ou, à d’autres moments, subitement enthousiastes. La plupart du temps, elle semble souvent très seule. Il apparait très vite qu’on n’a pas toutes les lettres dans ce recueil. On ne sait pas s’il s’agit d’une censure volontaire ou si elles ont été égarées avec le temps. C’est donc difficile de se rendre vraiment compte de l’état d’esprit total de cette pionnière. Dans ses missives, on assiste aussi à la fin d’une époque, néanmoins, et c’est une véritable trace laissée par l’Histoire. On parle souvent de la ruée vers l’Ouest mais peu de la manière dont certains ont vécu “l’aprés”.
Un livre très intéressant, donc, très court aussi et qui donne envie de se replonger une fois de plus dans des ouvrages qui parlent de cette époque (pour ma part, j’ai en tout cas été lire une brève biographie de Calamity Jane ensuite).

4 commentaires:

  1. J'aime beaucoup ce recueil que je présente chacun à mes élèves de 4°. En général ils sont sensibles à cette histoire d'amour maternel en plein Far West ! Merci pour ta chronique :-)

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    1. pour ma part je n'avais jamais entendu parler de ce livre avant... j'aurais bien voulu t'avoir comme prof, pour le coup !

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  2. et bin oui il a l'air vraiment sympa comme tout ce livre....oui on a du mal a imaginer une autre calamity....

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  3. Wah je n'en avais jamais entendu parler, je me demande ce que ça peut donner à lire !

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