mardi 17 avril 2018

La fille sans passé

J'ai lu La fille sans passé de Sarah Everett




4 ème de couverture

Depuis qu’Addison a subi un accident, elle a des trous de mémoire et elle parle à un garçon qu’elle est la seule à voir. Est-elle en train de devenir folle  ? Addison décide de s’inscrire à un programme médical qui est censé lui permettre de récupérer la mémoire. Mais rapidement, elle découvre que ce n’est pas sa première visite à la clinique  : elle y est déjà venue pour effacer certains de ses souvenirs… Dont le souvenir d’un garçon. Qui est ce garçon  ? Pourquoi l’a-t-elle effacé  ? L’a-t-elle aimé  ? Addison est prête à tout pour le retrouver et retrouver celle qu’elle a été…

Mon avis

Le résumé de ce roman m'a tenté... Mais en réalité, ce résumé en dit déjà beaucoup trop sur l'histoire. Le roman suit donc Addison qui tente de comprendre pourquoi son cerveau lui joue des tours. Très vite, le livre en vient à alterner entre son passé (qu'elle a oublié) et son présent. Et on découvre une histoire d'amour, avec un garçon au sourire à "100 000 watts". Cette histoire se déroule devant nous sans qu'Addison n'y ait accès (c'est d'ailleurs très intime de rentrer dans les souvenirs perdus d'une personne)... Et je me suis retrouvée à attendre le drame, qui devait l'avoir conduite à vouloir effacer cette histoire.
Le livre se lit facilement, la thématique est intéressante, le message final n'est pas trop mal non plus. Mais je ressors assez mitigée de ma lecture. Il y a bien quelques surprises, mais, dans l'ensemble, les événements se devinent assez vite. Et, personnellement, j'ai toujours eu beaucoup de mal avec les histoires qui commencent par une scène prenante puis qui reprennent "trois mois avant". Et c'est un peu la construction de ce récit. J'ai attendu tout du long la révélation du moment dramatique, puis de la manière dont elle allait vivre avec... et j'ai été un peu déçue sur cet aspect-là. 
Ce ne sera donc pas un coup de coeur pour moi, même si le personnage est intéressant ainsi que le message du livre : vaut-il mieux vivre avec sa douleur ou l'effacer ?

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