mercredi 5 janvier 2011

Sautes d’humeur

Juste avant le début des vacances scolaires, une pédiatre m’avait un peu inquiétée en nous informant qu’il fallait surveiller le tonus de la Citrouille. En mère stressée, comme il se doit, j’avais tout de suite imaginé que ce bébé d’à peine deux mois allait avoir des problèmes de développement. En lectrice avisée, je m’étais dit “quitte à avoir peur, autant que ce soit pour une bonne raison”, et je m’étais plongée dans la relecture du Dracula de Bram Stocker.

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Deux semaines plus tard, il faut bien me rendre à l’évidence, on est loin de Twilight, de True Blood ou de n’importe quelle histoire de vampire dont on a maintenant l’habitude. Pourtant, j’ai lu ce livre, quand j’étais plus jeune (et non, je ne suis pas plus vieille maintenant. D’ailleurs, les gens qui lisent des histoires de vampire ne vieillissent pas plus que les personnages, c’est scientifiquement prouvé). Mais je crois que j’ai perdu la faculté de lire des romans de ce style. Y a-t-il un âge limite pour découvrir les auteurs “classiques”, l’esprit s’habitue-t-il à une littérature plus “facile” (en tout cas, plus rythmée et plus rapide) ? Quoi qu’il en soit, les loooongs passages où les héros racontent dans leurs journaux intimes qu’ils vont se rencontrer et qu’il va peut-être se passer quelque chose des dizaines de pages plus loin ont fini par avoir raison de ma résistance. C’est peut-être dû à la traduction, un brin vieillotte, apparemment il en existe d’autres versions. Il me fallait  néanmoins une autre lecture…

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Et, comme j’ai besoin d’un peu de légèreté en ce moment, je prends enfin le temps de lire Julie et Julia, que je n’avais pas encore parcouru jusqu’alors. C’est totalement de rigueur, vu que l’ambiance de Noël était franchement orientée cuisine (La Môme Caoutchouc a reçu une Barbie qui fait la cuisine et moi… Une extraordinaire yaourtière comme celle-ci)

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Et puis, quand on doit passer des mois à la maison, il faut avoir des projets. Progresser dans ma technique culinaire fait partie de ceux-ci et ce livre me le rappelle. D’ailleurs, mon premier boeuf bourguignon n’a pas été franchement des plus réussis, je dois le retravailler…