samedi 22 janvier 2011

C’est chaud, non ?

Pendant ma grossesse, ma voisine m’a passé un sac rempli de livres… Harlequin. Je me suis d’abord demandé si j’allais réellement avoir envie de lire ce genres d’ouvrage, puis le manque de neurones dû aux derniers mois de grossesse agissant, j’en ai ouvert quelques-uns (pas d’affilée, il ne faut pas non plus trop m’en demander).
Et je dois dire que cette collection a bien changé depuis l’époque où je lisais en cachette les magazines Nous Deux qui décoraient les toilettes de mes grands-parents.

Elle semble bien loin l’époque du roman-photo et des historiettes où la pauvre soubrette rencontre un riche hommes d’affaires a priori antipathique… Inutile de vous rappeler comment l’histoire se finissait, je suppose ?

Alors, certes, il y a toujours dans leur collection des “classiques” de ce style, qui ne demandent pas beaucoup de réflexion et d’implication à la lecture (ceci est un avis purement personnel, bien entendu).
Mais il existe aussi des ouvrages plus étonnants, comme les livres de Blossom Street, qui parlent de tricoteuses, des tomes plus destinés aux adolescentes, comprenant même du fantastique (Twilight aurait presque pu y figurer)… Mais aussi des ouvrages… Plus épicés !
J’ignorais, moi, que Harlequin pouvait faire figurer dans ses pages des ménages à trois qui font l’amour dès la deuxième page… et toutes les cinq pages ensuite ! Si cette maison d’édition ne se contente plus de publier de la littérature à l’eau de rose, sur quoi peut-on se fier de nos jours ?