4ème de couverture
Et s’il suffisait de formuler une question dans son esprit pour en connaître immédiatement la réponse ? Acquise par l’humanité du jour au lendemain cette nouvelle faculté, qu’on appelle rapidement Noosphère, bouleverse les sociétés : essor technologique époustouflant, fin des élites intellectuelles, renversement des valeurs… Au sein du laboratoire du gouvernement français, Inès Amnel tente de percer le mystère de la Noosphère. Mais le phénomène est absolu. A moins qu'un homme, une anomalie, ne vienne tout changer... Jusqu'où ira alors Inès pour protéger la connaissance ?
Mon avis :
J'avais beaucoup entendu parler de ce roman que j'avais hâte de découvrir. La science-fiction permet parfaitement d'imaginer ce monde où la connaissance serait accessible à tout le monde, comme si nos cerveaux étaient branchés en direct sur Wikipedia.
Mais là où l'autrice a fait fort, c'est dans les dérives qu'elle a imaginées autour de ce phénomène. Il y a de l'aventure, certes, qui fait qu'il est impossible de s'ennuyer à la lecture. Mais aussi des réflexions sociologiques, sur ce qui fait notre valeur en tant qu'être humain, sur la manière dont l'on réagit à ce qui nous entoure, sur les liens que l'on a avec les autres. Et j'avoue que ce sont toutes ces petites réflexions, qui parsèment l'ouvrage, juste assez légères pour ne pas l'alourdir, que j'ai préférées.
La narration est particulière, puisque l'autrice parvient à passer d'un personnage à un autre, d'une année à l'autre, sans nous perdre : un véritable tour de force !
Et ses personnages sont terriblement humains : foin de super héros ou d'êtres manichéens, ils ont leurs forces mais aussi leurs faiblesses, leurs hésitations qui les rendent encore plus proches de nous.
Bref, comme souvent, la science-fiction est ici un prétexte à beaucoup d'action, mais aussi à un éclairage sur notre société et ses dérives (possibles comme actuelles). Un livre à lire autant pour se divertir que pour réfléchir !
Bonjour Audrey ! J'entame la lecture de Noosphère. Dans l'univers de la Science-fiction, j'en étais resté à H.G. Wells, c'est dire le retard ! Je m'accroche ! A bientôt.
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