4ème de couverture :
Quand elle apprend le divorce de ses parents, Amanda a l’impression que son monde s’effondre. Julian, lui, part à la dérive depuis le décès de son père. Lorsqu’ils se rencontrent à une soirée étudiante, l’attirance est immédiate. Mais la réputation de tombeur de Julian le précède et Amanda déchante bien vite.
Des mots en l’air, un jugement trop hâtif et c’est l’explosion : les insultes fusent. Décidées à ne jamais se revoir, les deux fortes têtes ne sont pas au bout de leurs surprises. Ils vont rapidement découvrir que leurs parents sont collègues. Et qui est la première à accepter d’héberger le jeune divorcé avec ses enfants ? C’est la mère de Julian !
Entre disputes et sentiments naissants, commence alors une cohabitation houleuse, où tous les coups sont permis…
Mon avis :
J'ai d'abord été attiré par le titre de ce livre, et le décor qu'il laissait deviner.
La trame reste sans surprise : mettez deux adolescents qui se rencontrent et se détestent spontanément dans un même espace, et comme par hasard il risque d'y avoir de la romance entre eux (et d'autant plus s'ils sont attirés physiquement l'un par l'autre). Donc la question n'était pas de savoir s'ils allaient terminer ensemble ou pas, mais comment ils allaient y arriver.
Et ce n'était pas une question facile à résoudre, vu les caractères emportés des deux protagonistes. Ce roman est un match de boxe entre les deux, chacun jouant à celui qui a le plus le droit d'être énervé des réactions de l'autre. C'est qu'ils ont des réactions un peu épidermiques, nos deux héros. Ce qui ne les empêche pas d'être attachants...
Il y a quelques facilités, quelques raccourcis dans l'histoire. Quelques anecdotes qui m'ont un peu surprise aussi (quoi, les adolescents n'utilisent vraiment plus de CD maintenant ?). Un peu de tension avec un personnage hautement antipathique.
Mais, dans l'ensemble, j'aurais apprécié que l'histoire soit plus creusée, que certains rebondissements ne semblent pas aussi artificiels.
Bref, un roman qui n'est pas désagréable à lire, mais qui ne restera pas dans les mémoires non plus, je le crains.
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