lundi 5 septembre 2011

Moi, le polar, j’aime pas

mais quand l’histoire policière est aussi bien conçue que dans Apolline et le chat masqué, de Chris Riddell, j’y prends tout de suite plus de goût.

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J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque, attirée par sa riche couverture, en me demandant si je pourrais le lire à La Môme Caoutchouc. Même si elle pourrait sans souci comprendre l’histoire, je la réserverais plutôt à un enfant de 8 ans.Car ce qui fait la force de ce livre, c’est surtout le sens des détail qui s’exprime dans les illustrations intérieurs.

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Juste avec des crayonnés en noir et blanc, ponctués de quelques taches de couleur rouge, l’illustrateur donne tout de suite une ambiance. Des petites pastilles de texte se glissent aussi sur les images, qui viennent appuyer la lecture du récit proprement dit. Les deux sont absolument indissociables, un peu comme une bande dessinée avec plus de texte (ce serait pas mal, ça, comme concept).

Bien sûr, l’écriture est destinée aux enfants, et l’histoire est simplissime, mais pleine d’humour (les parents d’Apolline sont ainsi à l’étranger mais elle reçoit chaque matin une carte postale qui commente ce qu’elle est en train de faire au moment précis de sa lecture !).

Bref, c’est un livre pour enfants, mais un livre original qui mérite de figurer dans les bibliothèques de ceux-ci (et, en plus, l’auteur a déjà écrit plusieurs tomes des aventures de cette petite fille curieuse et maligne)

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