jeudi 15 septembre 2011

Fierté et relecture

Je ne suis habituellement pas une grande lectrice d’auteurs dits “classiques”. Balzac m’endort avec ses descriptions, je n’ai jamais ouvert un tome de la Recherche du temps perdu… Mais il y a pourtant un auteur qui, malgré son âge avancé, continue à toujours me séduire, je parle de Jane Austen.
Aussi, quand j’ai vu qu’il était question d’une lecture commune d’Orgueil et Préjugés, je ne pouvais laisser passer l’occasion. Certes, j’allais relire cette histoire pour la…. mmm… énième fois, mais ce n’était pas un sacrifice trop grand.

Elizabeth Bennet et Fitzwilliam (!!) Darcy vivent dans un monde qui nous est complètement étranger. A leur époque, une femme ne peut exister en-dehors du mariage, deux êtres sans fortune ne prendraient pas le risque de tomber amoureux et de s’épouser et les convenances sont très importantes. Jane Austen nous parle d’un univers de petite et grande bourgeoisie, certains s’ennoblissent d’avoir été présentés à la cour, quand les plus pauvres des personnages cités ont quand même quelques domestiques à leur service. Elisabeth, présentée comme très énergique, voire moderne, manque néanmoins d’avoir des vapeurs suite à trop d’émotions, et est très attentive à ses ouvrages de dame. Voilà qui achève de nous présenter ce monde qui n’a rien à avoir avec le nôtre.

Et pourtant…

C’est peut-être mon côté midinette qui ressort, mais je ne peux m’empêcher de m’attacher chaque fois aux mésaventures amoureuses des personnages. Il s’agit peut-être des prémices d’Harlequin : un homme riche, une femme pauvre, qui se détestent au départ et qui, de mésaventures en mésaventures, pourraient bien tomber amoureux l’un de l’autre. Il y a des malentendus, des personnes moins aimables qu’elles n’en ont l’air, d’autres qui font des choix incompréhensibles… Voilà qui pourrait bien faire un film hollywoodien de nos jours. C’est d’ailleurs le cas, et ce n’est pas pour rien que les adaptations ne manquent pas (j’ai une petite préférence pour Coup de foudre à Bollywood ou pour Lost in Austen, cette relecture moderne du livre, dont j’avais déjà parlé)

Enfin, vous l’aurez compris, j’aime cette histoire. Malgré tout son côté très daté, comme je l’ai dit plus haut, elle continue à me parler. L’amour n’a pas d’âge, n’est-ce pas ? A chaque lecture, je me demande comment les héros vont réussir à se dépêtrer du panier de ronces dans lequel ils se sont eux-même embourbés.

Je me rends compte que c’est finalement difficile de présenter un livre que l’on a lu et relu. Peut-être les autres s’en sortiront-ils mieux ?
Vous trouverez les autres lecteurs de cette lecture commune ici : Anasthassia, Angelebb, Bubblegirl67, Einoha, Electra, Felina, Habitant of Sto, Jana, Kincaid40, LIZI, Lynnae, Mypianocanta, Pimousse4783 , Platinegirl, Rasta-Girl, Rose, Sakinia, strawberry, Touloulou, Vashta Nerada.

2 commentaires:

  1. ooh c quand meme loin d'un harlequin avec toute se description de la societe contemporaine de jane austen...la meilleure "journaliste" de cette epoque quand meme...et darcy, il est amoureux de lizzie depuis le depart..siii..j'adore ce livre aussi...mais moins le film, lost in austen, comment darcy peut tomber amoureux de cette cruche?...qui est loin de la classe et de l'intelligence de lizzie...bref..non pas pour moi...;o)

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  2. Les classiques ne sont vraiment pas mon genre de prédilection, mais je dois avouer que celui-ci est un des meilleurs que j'ai pu lire :)

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