mercredi 29 juin 2011

La petite maison dans le pot de fleurs

Ah un peu de tricot, de temps en temps, ça fait du bien. Et comme j’ai toujours pour mission d’éradiquer mon stock de bout de pelotes, des petits jouets tricotés, il n’y a que ça de vrai.

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Une petite ferme issue De Farmyard Knits de Debbie Bliss. J’ai juste agrémenté avec des rideaux (ben oui, des fenêtres sans rideaux, franchement, ça n’a pas de sens).

L’une des principales intéressées a déjà adopté la bâtisse

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Son aînée me demande où sont les animaux (ils sont en cours, mon enfant, ils sont en cours). Elle regrette cependant de ne pas pouvoir les faire rentrer DANS la ferme… On ne peut pas tout avoir dans la vie.

vendredi 24 juin 2011

Mosaïque

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Plein de sourires mis en scène dans cette page. J’ai d’abord créé un petit pochoir de lettres, que j’ai tamponné au pinceaux dans différentes couleurs sur la page. Rien que ça était déjà très amusant. J’étais même presque embêtée ensuite pour placer mes photos sans cacher ces couleurs…

J’ai ensuite peint ce pochoir pour en faire des lettres cartonnées, utilisé ruban, papiers, tampons et attaches parisiennes (tout ce que j’aime) pour une page que je voulais vivante et vibrante de couleurs et de joie. 

Puis comme je dois être un peu folle, je participe même avec cette page à mon premier challenge(une mosaïque sur Un air de scrap). Bon, il faut être honnête, quand je vois le niveau des participantes, je ne m’attends à rien de précis, mais c’est juste pour le plaisir.

mercredi 22 juin 2011

L’adolescence, c’était mieux avant ?

Je viens de terminer coup sur coup deux romans plutôt destinés aux adolescents. L’un est résolument moderne, l’autre est plus tourné sur le passé. Et je dois dire que j’ai préféré le deuxième.

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Le premier, The Worldshaker, de Richard Harland, prend place dans une uchronie. Que se serait-il passé si la Guerre de Cent ans n’avait duré que cinquante ans, en se terminant d’une manière inédite ? La réponse est noyée dans cet univers où les bateaux deviennent des lieux d’habitation permanent. Col, le héros, n’a jamais quitté le navire ; son grand-père non plus, il en est le capitaine. Il y a donc plusieurs générations de gens qui vivent dans les ponts. Ecoles, commerces, tout se passe à coursives fermées. La lutte des classes n’épargne pourtant pas cet univers de nantis. Si la petite bourgeoisie comme les artisans semblent accepter l’ordre établi, à fond de cale, les rats rêvent de révolution.
Les rats, ce sont les Immondes, la basse classe du bateau. Il paraît qu’ils ne savent pas parler. Ils peuvent seulement travailler et se taire. Jusqu’à ce que l’une d’entre eux s’échappe et rencontre Col…

Vous l’aurez deviné, il y aura donc un peu d’amour en toile de fond de ce roman qui parle de révolution, certes, mais aussi d’apprendre à ne pas seulement se fier aux informations que certains veulent donner. Si le message est intéressant, j’ai un peu regretté de devoir attendre aussi longtemps avant d’apprendre comment cet univers s’était créé. D’ailleurs, l’information elle-même est un peu noyée par le reste de l’histoire. Si la romance peut plaire aux filles, les nombreuses scènes de batailles plairont sans nul doute aux garçons. Néanmoins, s’il y a indéniablement de l’action dans cet ouvrage, il manque un peu de style je trouve. Difficile de dire si c’est le fait de la traduction ou de l’auteur, mais cette histoire, très visuelle, se transformerait plus facilement en film qu’en véritable oeuvre littéraire.
Comme de bien entendu, un tome 2 est prévu, qui répondra peut-être aux questions laissées en suspens.

 

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La Longue Marche des dindes de Kathleen Karr était une lecture plus satisfaisante. On y suit le périple de Simon, un adolescent de quinze ans. Tout le monde pense qu’il n’a qu’une cervelle de moineau, il vient même de quadrupler une énième année de primaire. Mais quand il découvre un troupeau de dindes surnuméraires et apprend que, mille kilomètres plus loin, il pourrait les vendre vingt fois plus cher que leur prix d’achat, il comprend très vite où est son intérêt. Bien décidé à ne pas se faire plumer, il réunit autour de lui une petite troupe de débris humains dont personne ne voudrait et il prend la route. Ensemble, ils démontreront qu’un brin d’astuce vaut mieux qu’un diplôme, et qu’une volée d’humanité est toujours plus apprécié qu’une volée de coups.
Simon est le narrateur de son histoire. Sa naïveté touchante et sa bonne volonté sont particulièrement bien retranscrites par l’auteur. On sent qu’elle a travaillé l’histoire (avec un grand et un petit H) comme le style, et elle a eu raison, puisque son livre a reçu des prix.

Alors, entre l’adolescent du presque futur et celui du passé, mon choix est fait. Et le vôtre ?

vendredi 17 juin 2011

Progression… ou pas ?

Un des projets que je m’étais fixé pour mon congé parental était de terminer notre album de mariage (je devrais même dire : de le commencer). Grâce au scrapbooking, on dirait que je suis sur la bonne voie, puisque trois autres pages viennent compléter l’album. J’ai calculé que je mettais environ une demi-heure à les réaliser, et je dois dire que j’aime beaucoup le côté régressif qui consiste à découper, coller, et à mettre en page ces photos. J’ai l’impression de retomber en enfance tout en faisant quelque chose de constructif.

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Pour celle-ci, je voulais retrouver le côté “feu d’artifice” de la photo, j’ai donc emprunté un peu de peinture à La Môme Caoutchouc pour en éclabousser la page. Et j’ai “oblitéré” le tout à coup de tampons (j’aime ça)

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Ici, je voulais plutôt un esprit de légèreté, donc un peu de papier de soie pour reprendre les bulles. Malheureusement, je n’ai pas réalisé tout de suite que la colle les aplatissait, et seul mon dernier rond bénéficie d’une attache parisienne qui l’empêche de s’envoler.

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Quant à celle-là, c’est ma préférée du lot. Le papier de fond semble illustré d’une lettre d’amour signée “ta tendre épouse”, que je voulais garder. Un peu de ruban (avec du texte dessus), une attache parisienne ornée d’un coeur, encore un tampon, et un journaling discret… Bref, je l’aime bien !

jeudi 16 juin 2011

Envie de grandir ?

Voilà une Citrouille qui semble bien pressée de grandir

debout ! à la lecture

A seulement 8 mois, elle n’est pas un peu jeune pour se tenir debout et pour lire ?

Surtout qu’elle devrait profiter du moment présent : pour le moment, quand elle joue dans le bain et éclabousse partout, on dit “oh, regarde ce qu’elle sait faire maintenant ! Elle est trop drôle.”

Quand La Môme Caoutchouc tente le même genre d’effets, elle se fait sévèrement reprendre.

C’est trop inzuste !

mercredi 15 juin 2011

De pages en pages

Je viens de terminer La Vie très privée de Mr Sim de Jonathan Coe

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Et, malgré ses qualités, ce livre m’a déçu. Dès le départ, j’ai eu du mal à me plonger dans l’histoire. Cet homme déprimé qui semble se laisser porter par les événements, sans prendre de décision, me déprimait moi-même. Ensuite, au gré de ses rencontres, je me suis dit qu’il pouvait peut-être lui arriver des choses intéressantes. Alors qu’il traverse l’Angleterre pour se rendre en Ecosse, il se met à parler à son GPS et à comparer le calme et la disponibilité de celui-ci à ceux de son ex-épouse. Autant dire que la pauvre femme ne sort pas gagnante de la comparaison… Mais ce léger grain de folie est presque le seul de l’ouvrage.

Alors que Mr Sim avance dans ses pérégrinations, divers pans de son passé et de sa personnalité sont mis en avant. Le tout est fait souvent de manière fortuite : il parcourt une lettre qui ne lui est pas destinée, déchiffre un journal intime… Je crois que c’est ce que j’ai préféré dans le livre, cette manière qu’a l’écrit de surgir dans la vie du personnage et de lui apporter une clé pour avancer.

L’écriture est ainsi présente jusqu’aux dernières pages… que je n’ai pas du tout aimé. Je ne vais bien sûr pas vous dévoiler la fin, mais avoir fait tout ce chemin pour en arriver là m’a passablement dépassé. L’auteur aurait pu terminer son livre cinq pages plus tôt et j’aurais sans doute été plus satisfaite. Tant pis pour moi.

A propos : évitez de lire le résumé au dos du livre, il en dit bien trop sur l’histoire.

mardi 14 juin 2011

il n’y a pas que le scrapbooking dans la vie

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Non mais, on ne va pas se laisser abattre non plus !

J’ai enfin terminé mes chaussettes pour… l’hiver prochain, et oui ! Elles étaient pourtant très rapides à tricoter mais j’ai pris mon temps, voire des chemins de traverse, pour les terminer.

 

Cela dit, ce n’était pas “que” du temps perdu, puisque j’ai quand même expérimenté avec ces demoiselles la technique du magic loop. J’étais assez sceptique au début, mais deux petons plus tard, je dois avouer que la facilité de cette technique m’a convaincue. Je crois que je ne jouerai plus au mikado avec mes cinq aiguilles double pointe pendant un moment.

Mieux, j’ai même tricoté ces chaussettes depuis la pointe, ce que j’ai apprécié aussi. Bon, pour un premier essai, j’ai un peu triché : si vous regardez bien, il n’y a pas de talon formé. En effet, il s’agit juste d’un tube. Mais il reste confortable quand même et c’est tout ce qu’on lui demande, non ?