Pour être sûre de recevoir des livres pour mon anniversaire, il y a plusieurs options possible : compter sur mes proches, me les acheter moi-même… ou m’inscrire à des swaps.
Cette année, je me suis donc inscrite au swap anniversaire sur Livraddict et au swap de l’avent.
Voilà ce que j’ai reçu pour le premier (le principe, chacun envoie un colis à une autre personne, on ne sait pas de qui on va recevoir un cadeau…)
Une farandole de gourmandises ! Accompagnée du premier tome de Hunger Games, qui va rejoindre mes précieux dans ma bibliothèque, Si je reste de Gayle Forman que j’avais envie de découvrir, et La Couleur des sentiments en livre audio, un concept que j’avais très envie de tester, donc ça tombe vraiment bien, surtout pour un livre aussi bon que celui-là. J’ai donc été bien gâtée !
Pour le swap de l’avent, j’ai un petit colis à ouvrir chaque jour
et le déballage se fait au quotidien sur Facebook de mon côté. La personne que je gâte (on fonctionnait en binôme) déballe elle ses cadeaux sur son blog.
Depuis que La Môme Caoutchouc sait lire, j'essaye de lui faire découvrir les livres que j'ai aimé enfant (et je dois avouer que quand je vois certains titres de la bibliothèque rose actuelle, entre les Winx et les Spy Girls, je me dis que je dois pouvoir trouver mieux que ça.). Je l'ai donc initiée à Fifi Brindacier de Astrid Lindgren.
Qui ne connaît pas cette petite fille rousse avec ses tresses incroyables et son culot qui l'est tout autant ? Petite, j'ai surtout regardé la série télé en fait, mais quand j'ai vu ce livre à la bibliothèque de ma ville, je n'ai pas résisté, et je suis revenue avec. Au début, la Môme Caoutchouc était dubitative... et puis très vite elle s'est passionnée pour son histoire. Tous les soirs, on en a lu un chapitre. Il y en a onze, ça nous a donc duré quelques jours et c'était la première fois qu'elle s'accrochait aussi longtemps sur un livre (d'habitude, après deux-trois jours, elle préfère en changer...). Elle lisait le début des chapitres toute seule, elle riait en voyant les bêtises inventées par Fifi... Bref, je pense qu'elle a fait là une belle rencontre. Je ne sais pas si elle la gardera aussi longtemps en mémoire que le Prince de Motordu, qui est un de ses héros favoris, ou les livres de Claude Ponti, qu'elle emprunte régulièrement, mais je suis contente de la lui avoir fait découvrir !
Néanmoins, quelques précisions s'imposent. Quand j'étais enfant, j'ai toujours été déçue de voir que le père de Fifi ne revenait pas la chercher à un moment ou à un autre (mon sens de l'ordre, sans doute ?), ce qui n'est pas le cas dans ce volume-ci non plus... alors qu'il existe une "intégrale" qui pourrait peut-être répondre à certaines de mes questions. Mais il faut aussi savoir que la version française de Fifi Brindacier est beaucoup plus policée et sage que la version originale, comme c'est démontré dans ce document et comme l'auteur elle-même s'en est plaint. Malheureusement, je ne suis pas capable de lire le texte en suédois pour être plus éclairée sur le sujet...
Noël, c'est presque demain... Quoi de mieux qu'une romance de saison pour passer le mois de décembre. Souhaitez la bienvenue à Les Anges s'en mêlent de Debbie Macomber.
4ème de couverture : Lucie Ferrara et Aren Fairchild se rencontrent après s’être rentrés
dedans – apparemment par accident (du moins, c’est ce qu’ils croient) – à
Times Square le soir du réveillon du Nouvel An. Le coup de foudre est
immédiat. Mais, aussi vite qu’ils ont été réunis, un autre coup du sort
les sépare, laissant Lucie et Aren sans moyen de reprendre contact.
Un an plus tard, Lucie est le chef d’un nouveau restaurant au succès
retentissant et Aren travaille pour un grand quotidien de la ville.
Malgré tous les mois qui ont passé, ils n’ont jamais oublié cette belle
soirée – et Shirley, Goodness, Mercy et Will, leurs anges gardiens, non
plus. Pour aider le jeune couple à se retrouver, ils vont cuisiner un
projet fou : mélanger un grand amour, une seconde chance et une bonne
pincée d’espièglerie afin de créer un miracle de Noël que vous
n’oublierez pas de sitôt.
Et voilà ma dernière lecture avec les éditions Charleston... du moins en tant que lectrice privilégiée, parce que je compte bien suivre la suite de leurs parutions, vu le programme intéressant qu'ils ont eu toute cette année.
Le dernier titre du mois, au premier abord, m'a pourtant inquiétée. Je connais déjà un peu Debbie Macomber, et je sais qu'elle écrit des histoires plutôt romantiques avec beaucoup de bons sentiments. Là, j'avais peur qu'il y ait un peu trop de ces derniers dans cette histoire d'ange. Pourtant, j'étais une spectatrice qui a su apprécier Les routes du Paradis et Les Anges du bonheur, qui, question miévrerie, ne reculaient devant rien (mais j'aimais bien ce générique)
Heureusement, je vais vous rassurer tout de suite, il y a beaucoup plus d'humour que de clichés bien pensants dans ce roman.
Le roman commence à New York, un jour de St Sylvestre comme les autres. Quelques anges ont fait une escapade sur Terre et décident un peu d'outrepasser leurs fonctions. Ils aident ainsi un homme et une femme à se rencontrer. Coup de chance pour eux, ils étaient faits l'un pour l'autre. Mais, à cause de la maladresse des anges, leur histoire d'amour pourrait pourtant bien être compromise...
Alors, certes il y a de l'amour dans cette histoire (et qui s'en plaindrait), mais il y a surtout beaucoup d'humour, et il est condensé dans les actes des émissaires "zélés" qui sont plus distraits et gaffeurs que réellement efficaces. C'est assez amusant de voir comment autant de bonne volonté peut parfois mal tourner... J'ai passé un agréable moment de légèreté en compagnie de ces anges et ce livre est parfait pour la période des fêtes, à lire avec une assiette de cookies et un chocolat chaud un dimanche de repos !
Et pour vous en faire une idée, rien de mieux qu'un extrait
Grâce à On lit plus fort, j'ai pu découvrir Hérétiques : le mystère Isolde de Philippa Gregory.
4ème de couverture : Rome. 1453: Luca Vero, dix sept ans, est arraché de son monastère par le
représentant d'un Ordre mystérieux, qui agit au nom du pape. L'homme
lui confie une mission cruciale: repérer dans le monde chrétien
l'hérésie et la sorcellerie. Accompagné d'un serviteur drôle et dévoué.
Luca se rend dans un couvent près de Rome où se passent des phénomènes
étranges depuis l'arrivée d'Isolde, la nouvelle abbesse: les soeurs
semblent frappées de folie et portent des stigmates. Tout semble accuser
Isolde et sa servante maure. Les deux jeunes filles risquent le
bûcher...
J'avoue qu'en voyant le titre, je me suis d'abord inquiétée : une histoire sur les hérétiques, je n'étais pas sûre que ça allait être passionnant. Et puis j'ai découvert les personnages, et je me suis pris au jeu.
Je dois dire que celui qui est présenté comme le personnage principal, qui a en tout cas l'air de le croire vu son arrogance, est assez insupportable. Il pourrait être sympathique pourtant, ce jeune homme que certains appellent Changeling, qui est censé être très intelligent et qui se voit confier une mission importante. Mais il passe tellement de temps à vouloir montrer qu'il est au-dessus des autres qu'il en devient très énervant. Son acolyte cuisinier est beaucoup plus agréable à suivre (et finalement, plus futé que lui je trouve). Les personnages féminins, eux-mêmes, sont intrigants, même si elles restent en retrait, sans doute pour conserver une part de mystère. En tout cas, on a envie de tous les retrouver dans d'autres aventures, parce qu'il s'agit là sans aucun doute du premier tome d'une saga.
L'univers est moyenâgeux (quand un personnage sort une fourchette, tout le monde est étonné) mais l'auteur ne s'embarrasse pas de trop de détails historiques. L'histoire avance, le contexte est présent, mais le but du livre n'est pas de nous donner un cours. On en apprend d'ailleurs assez peu sur les conditions de vie à l'époque (ah si : les femmes n'avaient pas la vie facile... et les fourchettes étaient peu connues, mais ça, je l'ai déjà dit).
Je pense que le public visé par cet ouvrage est relativement jeune, des adolescents qui n'auraient pas envie de trop creuser en profondeur. Ils seront sans doute heureux de découvrir le mystère qui se cache derrière ce couvent reculé, et prêts à s'embarquer pour un voyage au long cours en compagnie de Luca et Isolde.
J'ai découvert Barbara Kingsolver par hasard, il y a quelques années de cela, un jour que je cherchais un roman de Stephen King (à la bibliothèque, les livres étaient alors rangés par ordre alphabétique, et ceux de ces auteurs se suivaient). Depuis, j'ai lu plusieurs de ses titres, dont certains que j'adore comme L'Arbre aux haricots ou Un été prodigue. J'étais donc très heureuse de découvrir Dans la lumière à mon tour, grâce à Price Minister.
4ème de couverture : Dans les Appalaches, au coeur de la forêt, Dellarobia Turnbow aperçoit
une lumière aveuglante. La vallée semble en feu. Mais ces reflets
rougeoyants n'ont rien à voir avec des flammes. Ce sont les ailes de
centaines de papillons qui recouvrent le feuillage des arbres. Cette
étrange apparition devient un enjeu collectif : la communauté religieuse
de la ville croit reconnaître un signe de Dieu et certains
scientifiques invoquent une anomalie climatique. Toute l'Amérique se met
à observer ce coin isolé, ancré dans les traditions rurales :
Dellarobia comprend que de simples papilons vont bouleverser sa vie, et
peut-être l'ordre du monde.
Cet ouvrage permet à l'auteur de renouer avec certains thèmes qui lui sont chers, comme la protection de la nature, les petites communautés rurales et les femmes qui ne se sentent pas tout à fait à leur place dans cet environnement. Dellarobia est un parfait exemple de ce genre de personnages : son prénom lui a été donné par sa mère en souvenir... d'une composition florale, elle s'est mariée à peine sortie de l'adolescence avec son petit copain de l'époque et n'a jamais réussi à s'intégrer dans sa famille, ils peinent à joindre les deux bouts... Ce petit bout de femme porte toute l'histoire à elle toute seule.
Je dois avouer que le roman met un certain temps avant de trouver son envol : le rythme est lent, on se demande où l'auteur veut en venir... Barbara Kingsolver n'hésite jamais à prendre le temps de poser son ambiance. Heureusement, le personnage principal est intéressant, on a envie de savoir comment cette jeune femme va faire quelque chose de sa vie et si elle va y arriver ou non, même si ce n'est peut-être pas l'enjeu principal du roman.
Cet ouvrage présente ainsi de nombreux aspects : une réflexion sur les modes d'éducation à l'américaine, une prise de position sur l'évolution du climat, un point sur le travail des scientifiques... Il amène forcément la réflexion même s'il ne cherche pas directement à donner de leçons : celles-ci découlent naturellement de l'histoire.
Cependant, j'ai été globalement déçue du style du livre, très plat par moments. Je me suis demandée si c'était un problème de traduction ou pas, parce que l'oeuvre de Kingsolver est parfois assez inégale (Des yeux dans les arbres m'avait paru assez indigeste aussi à la première lecture). Ce n'est donc pas pour moi le meilleur titre de l'auteur, même si je l'ai globalement apprécié (mais bien après avoir passé les premières pages...)
La môme caoutchouc aime beaucoup les ouvrages comme Où est Charlie ou la famille Oukilé. Je ne pouvais donc pas manquer de demander Au pays des 260 sosies : Les aventures de Pam et Paul lors du dernier masse critique de Babelio.
Autant vous le dire tout de suite : je trouve cet ouvrage beaucoup plus difficile en fait qu'un simple livre où l'on doit rechercher un personnage. Là, il s'agit de retrouver ceux qui sont identiques... et je ne suis pas très forte à ce jeu (j'ai toujours détesté les jeux des sept erreurs, par exemple). Il y a heureusement plusieurs niveaux de difficulté, ce qui permet de passer du temps en famille devant ces pages richement illustrées (et de voir que ma fille est beaucoup plus douée que moi pour cette opération. Au moins, ça fait du bien à son amour-propre).
Chaque page est bien remplie... et de plus en plus à mesure que l'on avance dans l'album. Je suis personnellement impressionnée du nombre de détails qu'il faut imaginer pour ces illustrations. Alors que la première page est assez épurée, et qu'il ne faut pas exemple y dénicher que deux sosies, la difficulté va ensuite grandissant. Sur chaque page, un petit rabat à soulever permet de continuer l'aventure (et présentez-moi un seul enfant qui n'aime pas soulever des rabats dans un livre ! Ils en raffolent et ce détail a fait de cet ouvrage un des favoris de ma fille... Bon d'accord, elle n'en possède qu'un du même genre, que j'avais déjà présenté, mais quand même).
Bref, cet ouvrage est un véritable carton pour elle et l'a occupée pas mal de temps. Le souci de ce genre de livres, c'est qu'il faut les renouveler régulièrement une fois que les enfants ont mémorisé l'emplacement des objets à trouver, celui-ci devrait cependant lui durer un certain temps.
4ème de couverture : Années 50 à la Nouvelle-Orléans. Josie Moraine, 17 ans, n'a pas tiré le
gros lot. Fille d'une prostituée qui n'a rien d'une mère attentionnée,
elle grandit dans une maison close du Quartier français, celui de la
mafia, des affaires louches et des gens sans avenir. Pourtant, Josie a
un rêve : quitter cette villle, surnommée The Big Easy et pourtant si
peu easy, pour entrer à Smith, prestigieuse université du Massachusetts.
Impliquée dans une histoire de meurtre, dépouillée par sa mère et
endettée, tout pousse la jeune fille à suivre, elle aussi, la voie de
l'argent facile. Mais Jo vaut beaucoup mieux que cela... et ceux qui
l'aiment le savent bien...
Ce livre n'a rien à voir avec le précédent ouvrage de l'auteur. Allez, en cherchant bien, on peut trouver deux points communs : le personnage principal est féminin et l'époque n'est pas actuelle. Mais les ressemblances s'arrêtent là.
Big Easy nous fait découvrir Jo, une jeune femme intelligente mais prise au piège de la Nouvelle-Orléans des années 50 et de la personnalité de sa mère, qui ne pense qu'à l'argent (même si elle doit faire commerce de son corps pour en gagner). Jo pourrait faire des études, si elle avait assez d'économies pour y parvenir. Elle a bien quelques alliés : une macquerelle, un chauffeur de taxi, un mécano et le fils d'un libraire, mais ce n'est pas vraiment assez pour l'aider à vivre ses rêves. Pourtant, toutes ces personnes croient en elle, et vont l'aider à avancer jusqu'à gagner suffisamment de confiance pour avancer enfin et tracer sa propre route.
Ce n'est pas vraiment un roman d'apprentissage, au sens classique du terme, mais il s'agit bien de l'histoire d'une jeune femme qui doit trouver ses propres moyens pour ne pas rester sur le côté du chemin. Toute le roman se déroule sur peu de temps, juste ce qu'il faut à l'auteur pour mettre en place un meurtre, une enquête et des choix cruciaux...
Malgré les morts présents, il ne s'agit pas d'un roman policier : on sait assez vite qui sont les coupables, certaines décisions qui seront prises s'annoncent de manière presque transparente... Même la romance est éventée assez rapidement (mais cela reste une belle histoire d'amour quand même, je vous rassure). C'est surtout pour la description de l'ambiance de la Nouvelle Orléans, et ses personnages attachants que ce roman vaut le coup. Ils ont tous de la présence, même les secondaires (ce qui est assez rare pour être noté), et le livre réussit ainsi à nous dépayser, l'espace de quelques heures. Il est relativement épais (plus de 400 pages) mais cela ne l'empêche pas de se lire facilement. Jo est le genre de personnes à qui l'on souhaite du bien... et il est agréable de voir un héros positif !