J'en ai déjà parlé de manière plus ou moins élusives mais j'ai repris cette année des cours par correspondance, une licence de lettres modernes pour être précise. Au départ, il y avait juste l'envie de se frotter un peu plus au monde littéraire (j'ai déjà un diplôme, un emploi, je n'ai pas un besoin absolu de suivre ces études), puis la découverte que la Sorbonne permettait de suivre son cursus par correspondance, avec tout l'aspect un peu mythique que cela représentait pour moi.
Après avoir pris des renseignements, il allait être très difficile pour moi de pouvoir suivre les examens à la Sorbonne : ils se déroulent sur trois semaines, et je peux difficilement me permettre de poser autant de congés en une seule fois.
Je me suis donc inscrite à la fac de Rouen.
Comme, à l'époque de mon inscription, j'ai désespérément cherché des témoignages d'autres étudiants dans mon cas (comment suivre des études par correspondance, avec un emploi à temps plein et deux enfants était mon interrogation principale), j'ai eu envie d'en parler un peu ici aussi.
Donc, pendant une année, je me suis replongée dans les auteurs classiques que j'avais lu dans ma jeunesse, bien loin des romans que je lis habituellement maintenant (Zola et la dystopie, ce n'est pas la même chose !). J'ai relu Balzac, Zola, Stendhal... et même Ovide comme pendant mes (vieux) cours de latin. J'ai appris à rédiger un commentaire composé. J'ai trouvé de bonnes excuses pour lire des romans en VO (c'est pour m'entraîner pour la traduction de l'examen d'anglais). Et j'ai surtout appris plein de choses qui m'ont passionné.
Il est sûr que ce n'était pas évident de faire tout ça tout en gérant la vie quotidienne : surligner ses cours tout en surveillant le bain de ses filles, faire ses devoirs tout en supervisant les disputes des mêmes, tenter de comprendre la grammaire universitaire en se demandant qui me déteste autant !
Et puis... et puis, j'y ai pris goût. Réapprendre à faire fonctionner son cerveau, découvrir des univers que l'on n'avait fait qu'effleurer, passer des heures à lire en ayant une bonne raison de le faire ! J'ai même tellement aimé ça que maintenant, alors que les examens sont passés et que je dois attendre le début de l'année suivante, je me sens presque "en manque" de choses à étudier.
Cela dit, il faut être honnête : je n'aurais jamais réussi si je n'avais pas rencontré sur place, au moment des examens, d'autres étudiantes avec lesquelles nous avons organisé de folles séances de révision à la bibliothèque universitaire. Et aussi, si, justement, je ne m'étais pas isolée pendant la durée des examens, loin de ma famille et de mon travail, près de la faculté, pour n'avoir que les cours à gérer et pas du tout le quotidien. De la nourriture toute prête, pas de télévision ni d'internet, personne le soir près de moi ; il fallait au moins ça pour réussir à étudier vraiment.
Au moins, je passe en deuxième année. Ca veut dire que je vais remettre ça l'an prochain !
oooh ouah...courageuse mais c genial si tu vas en 2eme ...c que cela fonctionne!....bravo!!!
RépondreSupprimerBRAVO
RépondreSupprimerToutes mes félicitations! Ce n'est pas un mince accomplissement. Chapeau!
RépondreSupprimerJe suis envieuse... ;)
RépondreSupprimerBonne continuation !
Bravo, je suis très contente pour toi, ça n'a pas dû être facile tous les jours. tes exams se sont déroulés sur combien de temps ?
RépondreSupprimerProfite bien de ton été avant la rentrée alors :-))
la suite la suite ....
RépondreSupprimerles souvenirs sont présent chez moi et j'en suis même nostalgique ...
c'est la rentrée alors je suis gonflée à bloc!!!