jeudi 12 avril 2012

Moi, vivant, vous n'aurez jamais de pause

j'avais découvert le blog de Leslie Plée il y a quelque temps et j'aimais bien ses bulles sur sa vie de libraire. Aussi, quand Babelio a proposé un partenariat, avec les éditions Pocket, pour remporter son ouvrage "Moi vivant vous n'aurez jamais de pose ou comment j'ai cru devenir libraire", je n'ai pas hésité longtemps.

Ce ne sera une surprise pour personne de dire que j'aime les livres, donc, forcément, à un moment ou à un autre, j'ai imaginé travailler en librairie (et même en tenir une… c'est tout dire). La jeune Leslie a elle eu cette "opportunité" pour son premier boulot. Mais il ne s'agissait pas d'une petite librairie de quartier, non, plutôt d'un complexe commercial avec de nombreux produits étiquetés culturel et où le chiffre importe avant tout. Vous savez, c'est le genre de grandes surfaces où vous êtes sûr de trouver les derniers best-sellers à la mode en piles de dizaines d'exemplaires mais où il est presque illusoire de pouvoir demander un conseil précis sur des lectures… (je repense immanquablement au combat des libraires dans Vous avez un message avec Meg Ryan quand je dis ça).
Sans texte inutile, cette bande dessinée / roman graphique / carnet de note illustré (je ne suis pas sûre des terminologies précises, je suis loin d'être une experte en bandes dessinées) nous montre de manière humoristique les déconvenues de Leslie, qui espère que la culture puisse encore vivre dans cet univers. D'étiquetages multiples en gestion de stocks, jusqu'à la valse des collègues (et responsables) qui vont et viennent, démotivés, tout y passe. Ce sont autant de petits extraits de vie (qui ne donnent absolument pas envie de se retrouver dans la même situation).
La marque du magasin n'est jamais donnée, tout en étant aisément identifiable… et les pages se tournent très vite. On regrette presque de ne pas en voir plus, parce que l'évolution de Leslie, jusqu'à sa démission, passe très très vite. Je suis restée sur une impression de trop peu, d'ailleurs.
Quant aux dessins… Bon, je ne suis pas une experte dans ce domaine, mais disons que ce n'est pas ce qui m'a le plus plu dans cette bande dessinée. Je trouve les traits assez simples, sans trop de finesse, et l'auteur ne fait pas partie de mes coups de crayon préférés. Évidemment, comme dans toute Å“uvre artistique, c'est un point de vue personnel, juste une histoire de goût. Et, même si les dessins ne me plaisent pas plus que cela, les épisodes qu'ils illustrent sont eux beaucoup plus intéressants.

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