Le printemps a un avant-goût prononcé d’été, cette année. Voilà qui donne envie de passer du temps dehors (à l’ombre), d’ouvrir toutes les fenêtres et, pourquoi pas, de se poser dans un fauteuil confortable et de laisser les brises légères tourner les pages d’un livre avec moi.
Je viens de terminer Les Bisons du coeur-brisé de Dan O’Brien.
Ce roman est plutôt une histoire de vie, celle, réelle, d’un homme qui aime la nature et les grands espaces. A tel point qu’il s’est exilé dans un ranch des grandes plaines américaines, où il lutte au quotidien pour réussir simplement à payer ses factures. Parfois, il écrit des livres pour équilibrer ses comptes. Celui-ci est l’un d’entre eux…
Un jour, Dan O’Brien, las d’engraisser année après année des vaches lentes et mal adaptées au territoire qu’il aime tant, croise un bison. Ce sera le départ d’une aventure qui le conduira à élever lui-aussi ses animaux qui avaient presque disparu du paysage américain.
Ce livre, je l’ai déjà dit, n’est pas un roman. Ce serait plutôt un carnet de bord, a posteriori, de cette tranche de son parcours. Il l’émaille de ses réflexions sur la nature, de tranches historiques sur la manière dont les colons américains en sont venus à exterminer les bisons, de rencontres avec ses voisins, aux prises avec une vie pas toujours facile…
Je vous le conseille si vous aimez les grands espaces préservés et vous vous retrouverez certainement dans son discours si vous vous intéressez un tant soit peu aux modes de productions plus “biologiques”.
Il m’a rappelé par moments des ouvrages de Barbara Kingsolver que j’aime bien : Un été prodigue et Un jardin dans les Appalaches
J’ai aussi particulièrement apprécié le moment où l’auteur parle du “spleen littéraire”, ce moment où vous venez de terminer un livre qui vous a vraiment touché, et que vous vous demandez si vous retrouverez à nouveau cette émotion dans un autre ouvrage… Vous connaissez ça aussi, non ?
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