mercredi 21 avril 2021

Bpocalypse

 J'ai lu Bpocalypse de Ariel Holzl

4ème de couverture : 

Pour se rendre au lycée, Samsara n'oublie jamais sa batte de baseball, ses talismans et son couteau de chasse. Tout ce dont elle a besoin pour affronter les animaux mutants, fantômes et autres créatures qui ont envahi les rues de Concordia après l'Apocalypse. Aujourd'hui, la ville vient de lever la quarantaine de l'ancien parc public et s'apprête à accueillir ses habitants, réputés avoir muté. Les deux jumeaux que Sam voit débarquer dans sa classe sont loin d'avoir un physique standard. Très vite, ceux qui se moquent d'eux ou les prennent à partie sont les victimes d'incidents inexpliqués. Tout semble accuser les nouveaux venus. Mais dans une ville comme Concordia, peut-on se fier aux apparences ?


Mon avis : 

Qu’est-ce qui vient après l’apocalypse ? La Bpocalypse.

Ce nouveau roman d’Ariel Holzl ne pouvait que me convaincre. Oui, j’aime bien les ambiances post-fin du monde. Tellement que j’ai lu de nombreux livres sur le sujet, et que j’aime donc bien quand le genre arrive à se renouveler. Et c’est bel et bien le cas ici.

Déjà, il y a certes une ville retranchée derrière ses barricades et des réserves de nourriture défaillantes, avec des familles décomposées (dans tous les sens du terme). Mais vous aurez aussi droit aux animaux mutants, aux zombies, aux climats déréglés… et également aux fantômes qui génèrent de l’électricité, aux jackalopes et à tout un univers très riche. Je ne vous dévoile pas tout, pour ne pas vous gâcher la surprise, mais je crois bien que l’auteur s’est amusé à piocher dans tout ce qui lui faisait plaisir dans ce type d’ouvrages, pour en parsemer son livre. Cela aurait pu être un beau bazar, mais le tout crée surtout un univers riche et imagé (mention spéciale à la mise en page du roman, d’ailleurs).

Les personnages principaux sont très bons (j’ai beaucoup aimé Yvette, son bayou, son bagout et ses lunettes rondes). Mais ce que vous remarquerez dès le premier abord, et qui est en réalité le fil rouge caché du roman, c’est leur diversité. Elle est présente dans le folklore, dans les paysages, dans les personnages. Dans tous les personnages. Et vous en arriverez à vous demander pourquoi certains l’acceptent plus facilement dans les premiers éléments de la liste que dans les derniers… Certes il en faut, de l’ouverture d’esprit, pour ne pas être effrayé par un adolescent mutant aux rangées de dents pointues. Samsara, qui est le personnage principal, arrivera-t-elle à accepter ainsi ces nouvelles différences ? Et, surtout, devrait-elle le faire ? Ça, c’est l’histoire qui vous le dira. Car, au cas où vous en doutiez, il y a de l’action dans ces pages (on est dans un post-apo, pas dans un essai philosophique, nom d’une araignée albinos).

Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Je me demandais à chaque chapitre ce que l’auteur allait encore imaginer pour les suivants. Et, si vous avez déjà lu Ariel Holzl, vous savez qu’il ne manque pas d’imagination. Il ne m’a donc pas déçue dans cet ouvrage.

J’avoue, pourtant, ce que j’ai préféré, c’est la fin. Pas parce que j’arrivais à la fin du livre (qui aime ça ?), mais parce que le message en était très bon. Cependant, je ne pourrai pas vous en parler ici : c’est à vous de le lire, maintenant, pour le découvrir !

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