Il y a des livres dont on entend parler longtemps avant de pouvoir les lire. On les attend, comme une petite friandise secrète dont personne n'est encore au courant. C'est ainsi que s'est passée ma première rencontre avec Il nous reste le ciel Tome 1 de Chloé Bertrand.
4ème de couverture : Ils s’appellent Kiran, Matthew, Tobias et Charly.
Ils ont quatorze, vingt, dix et seize ans.
Ils vivent en Inde, en Australie et dans l’Utah.
Ce
sont des enfants du même monde, un monde où soudain, tout va mal.
Tornades, tsunamis, inondations – le dérèglement climatique brutal est à
la hauteur de l’inconscience qui l’a précédé, et les conséquences sont
cataclysmiques.
Pris dans la tourmente et livrés à eux-mêmes, tous
les quatre vont se lancer dans une longue errance, fuyant territoires
hostiles et folie humaine, à la recherche de leur famille, de lieux plus
sûrs et, par-dessus tout, de l’espoir qu’une vie heureuse est encore
possible, quelque part.
Les romans de fin du monde, je ne vous mentirai pas en disant que c'est un genre que j'apprécie. J'attendais donc beaucoup de celui-ci même si je me méfie souvent des romans choraux : il n'est pas toujours facile de donner véritablement une voix à chacun et parfois la narration est trop éclatée. Rassurez-vous tout de suite : ce n'est pas le cas ici !
Chaque personnage a une personnalité bien marquée. A part peut-être Kiran, qui me semble un peu en retrait par rapport à ses comparses. Il prend plus d'ampleur quand ce sont les autres qui parlent de lui que quand il s'exprime. C'est peut-être aussi qu'il est moins "grande gueule" que ses amis. Ou tout simplement que cette vois plus "plate" correspond bien à son caractère un peu timide et effacé.
La force de ce roman, ce sont en effet ses personnages. On s'attache à eux, à la quête impossible de Matthew, aux souffrances de Charly, à la douleur de Tobias... Ils sont jeunes. Alors ils ne cherchent pas d'explications aux phénomènes naturels qui les touchent. Personne n'en a, de toute manière. Ils se contentent de les vivre, de tenter de survivre alors que leurs repères sont aussi ténus que la semelle de leurs baskets après tous les kilomètres parcourus. Et j'ai été emportée avec eux.
Parfois, je me disais "c'est un peu trop"... mais au fond ce n'était pas important. Je voulais juste passer plus de temps avec eux. C'est étrange d'ailleurs, parce qu'il se passe à la fois de nombreux événements et de longs moments d'attente dans ce récit, qu'il y a des retours en arrière qui m'ont dérangée... mais que je n'ai pas lâché le livre jusqu'à la fin.
il semble bien ce livre...a l'inverse j'aime beaucoup les livres choraux...;)
RépondreSupprimer