lundi 30 septembre 2013

Swap enfant

Cette année, Elsa a eu l’occasion de participer à son premier swap spécial enfants sur Livraddict. Elle s’est beaucoup amusée à chercher comment remplir son colis… et voici ce qu’elle a reçu.

P1030280

Un colis rempli de mini carambars

P1030281

des marque page faits main rien que pour elle

P1030282

des autocollants (qui ont toujours autant de succès auprès d’elle)

P1030283

plein de jolis dessins

P1030285

de nouveaux petshops (ça et les playmobil, c’est sa passion)

P1030284

et le plus important (ben quoi, c’est un colis depuis Livraddict, je vous ai dit) : de nouveaux livres !

dimanche 29 septembre 2013

Un peu de couture

Je ne l’avais pas montré avant, j’attendais d'avoir pu l’offrir, mais voilà le patchwork que j’ai cousu pour un nouveau petit neveu au printemps dernier. J’ai imaginé moi-même le patron, et j’étais assez contente de moi.

P1030231

J’aime bien cette alternance de teintes sombres et claires, j’ai utilisé plusieurs types de tissus pour créer des matières différentes à toucher pour ce petit bout… Et comme souvent pour les couvertures bébé, de la polaire pour le dos, pour plus de souplesse.

jeudi 19 septembre 2013

Une planète dans la tête

J'ai eu l'occasion de lire Une planète dans la tête de  Sally Gardener . Un ouvrage assez déconcertant.



4ème de couverture : Depuis que ses parents ont dû fuir la répression d’un gouvernement brutal, Standish vit avec son grand-père dans la « zone 7 », celle des impurs, privés de tout, surveillés en permanence… Dyslexique, il subit à l’école brimades et humiliations jusqu’au jour où il se lit d’amitié avec son nouveau voisin, Hector. Ensemble, ils rêvent de s’évader sur Juniper, la planète qu’ils ont inventée. Mais Hector et ses parents disparaissent sans laisser de trace… Ont-ils été supprimés ?


J'ai commencé cet ouvrage avec un a priori très positif : la description d'un monde totalitaire a beau être un jeu à la mode en ce moment, je l'apprécie toujours autant. J'étais aussi intriguée par l'écriture, qui était définie comme assez spéciale, puisque que le roman a été rédigée par une personne dyslexique.
Or, je dois avouer que j'ai été assez déçue.
Certaines images, certaines figures de style du roman sont certes particulièrement intéressantes... Mais elles reviennent sans cesse et l'effet de surprise, puis d'acclimatation, se transforme en lassitude. L'originalité, quand elle est rebâchée, perd de son efficacité.
Les chapitres sont très courts, quelques pages à peine. Les phrases qu'ils contiennent ne sont pas plus longues. J'aurais pu m'y habituer, mais j'ai un peu un l'impression de me dire, tout au long de ma lecture : il faut pardonner à l'auteur, c'est une personne dyslexique, elle a fait de son mieux. Sauf que je ne lis pas un livre par charité, mais parce qu'il me plait. Et là, j'avais tout le temps envie de dire "peut mieux faire".
L'histoire en elle-même n'est pas inintéressante, même si elle manque d'explication sur les raisons qui ont poussé ce monde à se construire de cette manière. On est mis devant les faits accomplis, et il ne nous reste qu'à en prendre notre parti. Malheureusement, en conséquence, j'ai eu l'impression de rester perpétuellement à la surface de l'histoire, du début à la fin (et celle-ci m'a semblé particulièrement rapide). Il y avait pourtant de belles idées sur la manipulation, sur la télévision... et il n'en reste pas grand chose au final.
Quant aux personnages... Si le personnage principal n'est pas trop mal campé, les personnages secondaires sont assez pâles. Je ne dirais pas qu'ils sont inexistants, d'autant qu'ils ont de l'importance dans l'histoire, mais ils restent en retrait. Cela dit, c'est peut-être parce qu'ils sont vus par le regard du narrateur, qui s'intéresse finalement assez peu aux adultes qui l'entourent.

Cela étant, ce livre a été salué par la presse et a déjà reçu des prix prestigieux, donc mon avis n'est de toute évidence pas partagé par tous. Comme il est très court, il vous sera cependant facile de vous faire votre propre opinion...

jeudi 5 septembre 2013

Des pêches au chocolat

Pour la rentrée, je vous propose de découvrir Des pêches pour monsieur le curé, de Joanne Harris.

Couverture Des pêches pour monsieur le Curé

4ème de couverture : Vianne et Roux ont établi leur chocolaterie sur un bateau amarré aux quais de Seine. Avec leurs deux filles, la vie parisienne se déroule paisiblement. Mais il arrive que le passé s’immisce dans nos vies sans qu’on ne s’y attende. Alors que le ramadan débute, ce sont les morts qui viennent hanter Vianne. Une lettre d’une de ses anciennes amies lui est confiée après la mort de cette dernière. Celle-ci lui demande de retourner à Lansquenet, le village où, il y a huit ans, la jeune femme a ouvert sa première chocolaterie. Entre souvenirs intimes et immersion dans une culture qu’elle ne connaît pas, Vianne va se construire et découvrir ce qui lui manquait tant : l’acceptation de la foi, quelle qu’elle soit.


Pour vous aider à situer l'histoire, sachez qu'il s'agit de la suite de Chocolat, du même auteur, que les éditions Charleston viennent aussi de rééditer. Vous avez sûrement au moins vu les affiches du film avec Juliette Binoche et Johnny Depp... L'histoire de Chocolat est pourtant légèrement différente, mais il faut lire le livre pour le savoir... On y découvre Vianne, une mère de famille célibataire, au lourd passé, qui s'intéresse aux gens qui sont autour d'elle au point de se mêler parfois un peu trop de leurs vies.
Couverture Chocolat
Dans Des pêches pour monsieur le curé, les personnages de Chocolat réapparaissent, puisque Vianne revient dans le petit village qui l'avait abritée... après avoir reçu la lettre d'une personne décédée. Dès le début, on est donc plongé dans une ambiance un peu mystérieuse. Comme dans tous les villages reculés, la peur de l'étranger existe. Cette fois, Vianne n'est plus la personne rejetée : le problème vient des nouveaux habitants du quartier des marauds, des musulmans qui ont décidé de rester centrés sur leur communauté. Les tensions montent, les menaces fusent et le mystère naît sous la diète du ramadan. Comment Vianne, qui ne s'exprime jamais mieux qu'en cuisinant, parviendra-t-elle à apaiser le village alors que la moitié des habitants refuse ses offres ? C'est là la principale question d'un ouvrage qui nous fait nous questionner, l'air de rien, sur notre propre manière d'accueillir les étrangers. Car Vianne, malgré toute sa bonne volonté, n'évite pas les maladresses et est ainsi plus humaine que jamais.
Les repas qui réunissent les gens sont pourtant une fois de plus au cœur du recueil et ils donnent envie de faire des belles fêtes de famille et de voisinage. Ce pourrait être une bonne idée pour commencer l'année scolaire, non ?

pour lire un extrait

mardi 27 août 2013

Un monde idéal où c'est la fin

J'avais déjà eu l'occasion de lire un titre de J. Heska en participant au jury du Coup de cœur 2013, j'ai donc eu l'occasion également de lire Un monde idéal où c'est la fin, son dernier titre.
Couverture Un monde idéal où c'est la fin

4ème de couverture : Bienvenue dans un monde idéal !
Un monde idéal où la civilisation telle que nous la connaissons n’existe plus. Dérèglement du temps ? Avènement de la magie ? Crise climatique irréversible ? Épidémie mondiale de mort subite ? Extra-terrestres maladroits ? Invasion de poireaux découpeurs de cervelles ? Crise de déprime globale ? Robots hors de contrôle ? Zombies entreprenants ?
Découvrez 100 histoires drôles, émouvantes, tragiques ou absurdes qui mènent à notre perte !


Ce livre est en fait un recueil de textes très courts où l'auteur imagine de nombreux futurs possibles à notre planète. Et si les zombies attaquaient ? Et si toute la planète donnait l'impression de jouer dans un film érotique ? Et si... L'imagination potentielle pour concevoir autant de mondes différents est impressionnante, et il est presque dommage que chaque texte soit aussi court (deux pages en moyenne). J. Heska nous laisse à peine le temps de découvrir un nouvel univers, de comprendre ce qui le fait tenir... et ensuite il l'explose. Car le principal souci de cet œuvre, pour moi, est là : la plupart des textes, si pas tous, sont d'un pessimisme presque morbide. En même temps, j'aurais pu le deviner, le titre parle de fin du monde, ce n'est pas pour rien. Mais voir la planète s'auto-détruire un nombre incalculable de fois lasse un peu à la longue. J'aurais sans doute mieux apprécié des histoires un peu plus fouillées, mais moins nombreuses, pour ne pas me dire, systématiquement : allez, je tourne une page et il va tout détruire. J'ai eu l'impression de lire le recueil d'un enfant qui joue à SimCity et qui s'amuse à raser sa ville à coup de catastrophes parce qu'il s'ennuie après l'avoir construite (que celui qui n'a jamais fait ça arrête de se faire passer pour un gamer !).
Je reste donc sur une déception, d'autant que le style n'a pas vraiment l'occasion de se développer non plus sur les quelques lignes qui compose chaque texte. C'est un peu comme un brouillon d'histoires potentielles, dans laquelle l'auteur viendra peut-être puiser un jour pour construire un vrai roman, ou dans lequel un scénariste cherchera l'inspiration pour un nouveau film catastrophe. De ce point de vue-là, le livre est une réussite. Mais uniquement de ce point de vue-là, pour moi.

mardi 20 août 2013

Gourmandises

J'avais depuis quelque temps de jolis moules à muffins qui traînaient dans ma cuisine... et une envie forte de les utiliser pour la première fois avec une recette qui les mettrait en valeur. J'ai donc sorti ce week-end les mini-marshmallows qui m'avaient été offerts en même temps, et j'ai aménagé et transformé une recette de muffins pour réaliser ceux-ci.

Voici donc :
Muffins aux mini-marshmallows



Ingrédients : 
  • 100 g de farine
  • 1/2 sachet de levure
  • 20 cl de crème fraîche semi-épaisse
  • 1 œuf
  • 50 g de sucre
  • 2 cuillères à soupe d'huile de tournesol
  • une poignée de mini-marshmallow
Mélangez tous les ingrédients (sauf les mini-marshmallows). Répartissez-les dans des moules individuels en les remplissant aux 3/4. Insérez quelques marshmallow dans chacun d'entre eux, sans les enfoncer (pour plus de tenue, ils pourront avoir fait un court séjour au congélateur avant cuisson) et placez pour 15 minutes dans un four préchauffé à 190°C.

C'est léger, pas trop sucré... et très bon.

vendredi 9 août 2013

Tricot voyageur

Je tricote moins en ce moment, mais je ne reste pas les aiguilles croisées non plus. Fin juillet, j'ai même fini un gilet dans le train, pour le remettre directement dans les mains d'un intermédiaire, qui devait le donner à une personne en particulier...
Ces détails triviaux sont juste là pour vous expliquer pourquoi les photos de ce nouveau tricot ont été prises depuis une banquette de train, peu avant son arrivée.



Je suis assez contente de ce petit gilet, décoré de jolis hiboux et tricoté pour ma filleule. J'ai longuement hésité sur la taille à réaliser, surtout que les commentaires avaient l'air de dire que celles indiquées sur le patron n'étaient pas tout à fait exactes. J'ai fini par opter pour du 9 mois, en espérant qu'il taillerait un an... et c'est bien le cas !