dimanche 6 octobre 2019

Fingus Malister

J'ai lu Fingus Malister de Ariel Holzl


4ème de couverture

«  Préparez une soupe de mandragore avec 120 g de sève de mandragore et 80 g d’or des fous. Mélangez les ingrédients dans un bocal à élixir et faites mijoter une journée à feu follet. Une fois la soupe terminée, il suffit de la répandre sur tout cadavre frais pour qu’il revienne à la vie en quelques minutes. Et le rituel de zombification est accompli  !  »
Apprenti seigneur maléfique, Fingus Malister sait comment il va éblouir les jurés de sa future académie de magie. Mais il a besoin de l’aide d’une sorcière plus têtue que lui...


Mon avis


Ariel Holzl est un auteur dont j'aime beaucoup le style. J'avais adoré les Soeurs Carmine et j'étais très curieuse de le découvrir dans un ouvrage pour un public un peu plus jeune.
Je ne vais pas jouer sur le suspense : je n'ai absolument pas été déçue !

On découvre dans ce premier tome deux héros croustillants à souhait. D'un côté, Fingus, qui veut absolument être un génie du mal pour faire honneur à ses ancêtres, qui ne cesse de tester de nouvelles inventions au nom farfelu, et qui s'avère légèrement distrait et maladroit comme peut l'être un enfant d'une dizaine d'années.
De l'autre, sa meilleure (et seule) amie, une sorcière qui n'utilise presque pas la magie, qui vient d'une famille haute en couleurs avec des animaux domestiques fantômes, et qui cherche désespérément à avoir une bonne influence sur Fingus.
Ajoutez-y un poulpe géant libéré, une compétition entre sorciers, un crâne trimballé dans un chapeau magique, des villageois qui n'osent pas dire qu'ils se débarrasseraient bien de Fingus, et vous avez un roman qui ne cesse d'osciller entre action et humour.
L'univers est toujours aussi bien créé (Ariel Holzl est décidément très doué pour cela), il n'y a pas une minute d'ennui entre les pages, et j'ai déjà très, très hâte de découvrir la suite.
Ce monde est moins sombre que pouvait l'être celui des Sœurs Carmine, mais il baigne toujours dans une atmosphère à la Tim Burton pour les enfants (c'est l'occasion de revoir L'Etrange Noël de Mr Jack), avec un peu plus de couleurs peut-être.
Et, même si le lectorat cible est plus jeune (chic, je vais pouvoir le faire lire à mes filles), il reste tout aussi plaisant pour les plus grands d'entre nous, qui apprécieront le style et l'humour de l'auteur.
Un livre à partager en famille !

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