mardi 30 novembre 2010

Un peu de tricot, si, si

Non, non, je ne fais pas que m’occuper de mes enfants. J’arrive encore à trouver (un peu) de temps pour tricoter. Et comme l’hiver approche (il a même neigé jusque chez nous le week-end dernier, c’est pas terrible, ça ?), et que, au moment où j’ai commencé ce projet, j’avais grandement besoin de couleurs pour me remonter le moral, je suis fière de vous présenter …

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Les composed mitts !

Ces mitaines rentraient tout à fait dans mon projet de déstockage de laine. J’ai réussi à terminer un reste de pelote avec, youhou, je fais de la place. Je vais d’ailleurs continuer dans cette idée, vu que ma fille m’a demandé “un doudou escargot rose”. Inutile de vous préciser que c’est sa couleur préférée du moment. D’ailleurs, pour sa liste au Père Noël, tout ce qui était rose avait une place prédominante. Ce doit être pour cette raison que son institutrice estime nécessaire qu’elle suive des cours de soutien en graphisme (non, mais, le rose, franchement, quelle idée !)
_ et oui, je trouve toujours ça aberrant qu’en maternelle des cours de soutien doivent être suivis. Ca en dit long sur la manière dont les profs sont débordés / la pression qu’on met aux élèves (cochez votre réponse au choix) _

Enfin, il n’y a pas que les “grandes filles” de la maison qui portent de la laine tricotée sur place

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Même le chat s’intéresse grandement à mes productions

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Finalement, il n’y a que le seul mâle de l’appartement, celui qui supporte tous mes “regarde, mon chéri, ce que j’ai fait de mes blanches mains” qui n’a pas été fourni en tricot depuis longtemps. Il va bien falloir que je me décide à y remédier un jour…

mercredi 24 novembre 2010

Travailler plus

Les professeurs doivent gérer des classes trop pleines, ils n’ont plus le temps d’assurer un suivi personnalisé pour chaque élève. Heureusement, les écoliers peuvent suivre des cours de soutien, et ils sont parfois même assurés dans le cadre de l’école.

C’est une bonne chose, assurément.

Mais quand les cours de soutien sont prévus dès la deuxième section de maternelle, n’est-ce pas un peu exagéré ?

jeudi 18 novembre 2010

comment ne pas voir passer ses journées

Une journée n’a que 24 h, n’est-ce pas ? Or, avec un bébé, ces heures-là sont très vite occupées

Tétées et change, 5 à 6 par jour, environ une heure à chaque fois 6 h
sommeil de la maman (en plusieurs étapes, hélas, et avec un temps de repos en journée) 7 h
se nourrir 2h30
aller chercher la grande à l’école et donner le goûter 1h
préparer le repas 1/2 h
se laver 1/2 h
endormir le bébé (après chaque tétée…) 1h30
bains des deux filles 1h
câlins divers et variés aux membres de la famille (et absolument essentiels) 1 h
ménage quotidien (dont la vaisselle) 1 h

 

Il me reste donc à peu près deux heures pour lire, regarder la télé, aller sur l’ordinateur, tricoter, mettre ce blog à jour… Et encore, je ne suis pas allée faire pipi entretemps ! et dire que je pensais me remettre à écrire…

lundi 15 novembre 2010

Se souvenir

Tenir un blog, ça a quand même ses avantages. Surtout quand, quatre ans plus tard, on relit toutes les interrogations que l’on se posait pendant les premières semaines de vie de notre enfant. Voir que je me pose exactement les mêmes maintenant, mais surtout se rappeler qu’on s’en est sorti à l’époque, ça aide quand même pas mal à tenir le coup !

mercredi 10 novembre 2010

presque au même stade

Quand La Môme Caoutchouc avait un mois, les choses n’étaient pas forcément si simples, comme je le racontais ici.

Avec l’allaitement, le rythme n’est pas forcément plus simple. Sauf qu’à chaque pleurs, je me demande si La Citrouille a faim et que je ne sais jamais si je dois dégoupiller les munitions ou pas… Là, je viens de stériliser quelques biberons de son aînée, parce que ça me fatigue de toujours me poser la question. Je n’ai pas encore vraiment pris de décision pourtant…

Quelle quantité impressionnante de questions on peut se poser en tant que parents.

Mais chéri, mais je cherche…

dimanche 7 novembre 2010

Mystère et boule de fils

C’est joli le jacquard. C’est agréable à tricoter, on voit son travail avancer…

Mais qu’est-ce qu’il y a comme fils à rentrer ensuite !

jacquard

A votre avis, je tricote quoi ?

Un indice : il y a le double à faire encore…

mercredi 3 novembre 2010

Un accouchement… une couverture

Juste pour se souvenir, dans quelques années, des heures qui ont précédé l’arrivée d’Alana…

Au matin, je me lève et déjà quelques contractions commencent. Anarchiques, juste assez pour se faire sentir, pas pour aller à l’hôpital. Cependant, pressentant sans doute ce qui allait suivre, je me dis qu’il faut absolument que je termine la fameuse couverture de la Citrouille avant son arrivée. Vous avez déjà essayé de terminer un patchwork avec des contractions, vous ? Imaginez-moi à quatre pattes en train d’épingler les derniers morceaux, puis en train de coudre en serrant les dents… Je peux dire que j’ai connu mieux comme conditions ! mais j’ai terminé la couverture !

Toute la journée, les contractions se sont succédées, à un rythme irrégulier. Au soir, La Môme Caoutchouc oubliait sa peluche à l’école et je faisais deux fois l’aller-retour pour aller la chercher avec elle, en me disant qu’elle serait déjà assez perturbée comme ça si j’accouchais du week-end (résultat : on n’a quand même pas retrouvé cette peluche !)

Puis, quand mon Orme est rentré du travail, les contractions son enfin devenues régulières (c’est ce qui s’appelle être synchrone). Le temps de manger, de se demander si on regarde juste un épisode de série tv avant de partir ( nous, accros ? mais non), et on prenait la voiture. Comme quatre ans plus tôt, je craignais fort de faire se déplacer tout le monde pour rien.

A l’hôpital, on m’annonce que l’accouchement sera rapide et à la question “voulez-vous une péridurale ?”, je répondsec un grand oui (après une journée de contractions douloureuses, je n’ai pas hésité longtemps). Mais je n’avais pas prévu qu’il faudrait d’abord faire une prise de sang et attendre les résultats… Le temps que l’anesthésiste puisse enfin venir, poser son aiguille et que le produit agisse (d’un seul côté en plus, aargh), j’avais juré de ne plus jamais faire d’enfant ! Surtout que, à ce moment-là, une petite tête pointait et qu’il était temps d’arrêter l’injection. Dix minutes de poussées plus tard et moins de trois heures après notre arrivée à l’hôpital, je tenais la Citrouille dans mes bras !

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et sa couverture est bien utile !