mercredi 31 août 2011

Leçon de destruction

Et voici un nouvel album qui a séduit La Môme Caoutchouc (en espérant qu’elle n’y puisera pas trop d’idées quand même)

Comment ratatiner les monstres de Catherine Leblanc et Roland Garrique

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On y apprend toutes les techniques pour se débarrasser de tous ces monstres, sorcières, loups… ou même dinosaures qui peuvent tant effrayer. Certes, les conseils donnés sont farfelus (piquer les gros monstres avec une aiguille de pin pour les faire dégonfler), d’autres sont à éviter à tout prix (appeler à de multiples reprises les parents pour lasser l’ennemi), mais l’ensemble contient suffisamment d’humour pour faire rire n’importe quel enfant et, surtout, pour dédramatiser toutes ces frayeurs. La Môme Caoutchouc a ainsi pouffé à plusieurs reprises durant notre lecture.
Par ailleurs, le texte est régulièrement rimé, ce qui démontre encore plus d’inventivité (moi aussi je peux le faire, na na nère).
Les illustrations sont loufoques et montrent principalement des enfants nettement plus intelligents que ces monstres idiots.

Bref, à mettre entre toutes les mains, surtout celles qui ont peur.

Et un livre de plus pour le challenge album :

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mardi 30 août 2011

Jalousies

Il y a peu de temps encore, lorsque l’on me demandait si La Môme Caoutchouc était jalouse de sa Citrouille de soeur, je répondais par la négative.

Mais c’était avant que des pattes ne poussent à la Citrouille et qu’elle ne se mette à se déplacer un peu partout, et surtout vers les lieux où jouait son aînée. Une fois arrivée là, quoi de plus naturel que de l’imiter en empruntant au passage ses jouets ?
Malheureusement, un tel comportement ne pouvait être toléré longtemps.

Depuis quelques semaines, La Môme Caoutchouc exprime donc avec vigueur son mécontentement. Cela va des menaces “je veux la tuer” aux actes de mise en danger (il suffit de se détourner pour qu’elle soulève sa cadette et la hisse sur le canapé, d’où je lui ai déjà expliqué qu’elle pouvait tomber). C’est sans compter les multiples fois où elle la frappe, la pousse, la pince, et j’en passe.

Je ne soupçonnais pas un comportement si violent chez elle, et j’avoue que je suis désarçonnée.
Je sais qu’il est normal que des enfants se chamaillent.
J’essaye de faire preuve d’équité en grondant la Citrouille voleuse de jouets autant que La Môme Caoutchouc.

Mais j’avoue néanmoins que je serai soulagée quand l’école recommencera et que je n’aurai plus à jouer au gendarme à la maison… ni à craindre un accident plus ou moins volontaire.

samedi 27 août 2011

Preuves ?

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Et une petite page scrappée de plus. J’ai un peu joué sur les superpositions, ai aussi choisi d’associer d’un côté des papillons découpés à la perforatrice, et, de l’autre, leur “ombre” en utilisant leur forme comme pochoir.
J’ai utilisé un feutre fin pour “encadrer” les deux photos. Le titre, lui, devrait rappeler quelque chose aux sériephiles comme moi…

lundi 22 août 2011

Sketches

Pour la première fois, je me suis inspirée de sketches pour mes nouvelles pages de scrapbooking. Après tout, je débute en ce domaine, et il n’y a pas de raison de ne pas suivre un peu les conseils d’amateurs plus aguerris que moi. Les deux sketches sont parus dans Histoire de Pages.

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Ici, j’ai échangé les fleurs du modèle pour des papillons, mais je ne suis pas mécontente du résultat. Je me rends compte de plus en plus que j’apprécie les superpositions.

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J’ai plus qu’épuré le modèle pour cette page. En fait, après avoir suivi les instructions pour l’onglet, l’idée de dossier m’est venue. J’ai donc choisi une lettre pour l’encoche, ombré un des papiers pour donner une impression d’archives… Après cela, les éléments supplémentaires ne permettaient plus de rester dans le cadre que j’avais créé, j’ai donc préféré m’arrêter là.

samedi 20 août 2011

Après un premier roman

J’avais beaucoup aimé Le temps n’est rien de Audrey Niffenegger. C’est donc avec une certaine impatience que j’attendais de lire son roman suivant : Les jumelles de Highgate.

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Résumé : Aux abords d'un cimetière londonien, des sœurs jumelles cherchent à percer un secret de famille et nous entraînent dans leur univers délicieusement inquiétant. Valentina et Julia, inséparables sœurs jumelles, reçoivent un étrange héritage d'une tante qu'elles ne connaissent que de réputation. Et pour cause, il s'agit de l'énigmatique sœur jumelle de leur mère, toutes deux ne s'étant plus parlé depuis vingt ans. Le testament est formel : le legs de l'appartement ne sera effectif que si les deux jeunes filles viennent habiter pendant un an dans cet immeuble victorien, situé près d'un des plus anciens cimetières de Londres... et à condition que leur mère n'y mette jamais les pieds. Intriguées, les deux jeunes filles quittent leurs parents pour ce lieu inconnu, où le fantôme de leur tante semble hanter chaque recoin de l'appartement, où les murs paraissent abriter des secrets et les extravagants voisins cacher bien des mystères. Livrées à elles-mêmes, Valentina et Julia se laissent séduire par cette atmosphère dangereusement romantique, au risque d'avoir pénétré dans un monde d'où elles ne pourront plus revenir.

Si l’on retrouve la part de mystère qui était présente dans le premier ouvrage, il n’y avait pourtant plus la même magie.
Certes, ici comme dans Le temps n’est rien, le fantastique sert d’appui pour raconter avant tout une histoire de personnes. On suit ces deux jeunes jumelles, en s’attachant forcément à celle qui semble la plus fragile des deux… comme tous ceux qui les rencontrent. On s’attache à découvrir leurs secrets de famille (dont on croit deviner la teneur… mais qui vont beaucoup plus loin qu’on n’aurait pu l’imaginer) alors que les jeunes filles ne se doutent même pas qu’il y a des secrets. Ce sont leurs personnalités, ce qui les lie, et les rapports entre les gens qui les entourent, qui font l’essentiel de ce roman. Et cela aurait pu être très intéressant.
Cependant, j’ai trouvé l’histoire assez plate. Est-ce un défaut de traduction ou le fait de l’auteur même, je ne saurais le dire, mais les jumelles n’ont jamais pris de relief à mes yeux. Les personnages secondaires semblent finalement plus denses qu’elles.
Il faut dire que le livre suit aussi une construction assez étrange, découpé en chapitres très courts, qui semblent presque être des nouvelles dans le roman (les jumelles dans le métro, le voisin et les médicaments…).
Par contre, ce livre donne envie (comme si je ne l’avais pas déjà !) de visiter Londres en le tenant en main, pour découvrir les musées insolites, les cimetières victoriens et les magasins de vêtements branchés. Il constitue un guide touristique particulièrement attractif.

vendredi 19 août 2011

Scrappons en coeur

Il y a un certain temps que je ne vous ai pas montré ce que j’avais fait en scrapbooking. J’avoue que ma production a aussi un peu diminué par rapport au début, mais j’ai toujours un album à finir. Voilà donc ce que j’ai fait récemment :

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Tout d’abord, celle-ci, sur les préparatifs du mariage, que j’ai voulu un peu “roots” pour contrebalancer justement tout son côté excessivement féminin. J’ai donc utilisé des tampons pour ombrer les bords de la page de fond et des photos, tamponner ensuite toute la page de texte, puis sélectionné différentes manière d’écrire mon journaling.

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Celle-ci, ensuite, est plus axée sur la superposition. Comme je n’ai pas encore beaucoup de matériel, il n’y en pas tant non plus, mais j’en suis quand même assez contente.

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Et enfin, pour terminer, cette page de baisers. J’ai joué sur le contraste en utilisant deux morceaux de papier différents. J’ai ensuite écrit mon texte sur du papier transparent, posé sur les photos. Les papiers de fond étant déjà assez chargés, je n’ai pas jugé utile d’en mettre plus.

Ce n’est pas beaucoup, mais c’est déjà ça !

jeudi 18 août 2011

Qui aime les moustiques ?

Je viens de terminer La Théorie du moustique de Nancy Werlin

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Quatrième de couverture :

«Les événements que nous avons vécus m'ont appris à ne jamais faire confiance à quiconque. À redouter le danger à chaque coin de rue. À comprendre que, sur terre, certaines personnes te veulent du mal... Même si ces gens te disent qu'ils t'aiment.»
Pour le jeune Matthew Walsh et ses deux soeurs, la vie dans la banlieue de Boston est une lutte quotidienne. Nikki, leur mère dangereusement instable, fait planer la terreur sur ses trois enfants, tout en leur jurant son amour. Un amour destructeur dont Matt garde les stigmates - comme cette cicatrice à la gorge faite avec un couteau après qu'elle l'eut surpris en train de voler un biscuit dans la cuisine.
Prenant sur lui de protéger sa plus jeune soeur, Matt ne peut guère compter sur les autres adultes de son entourage : un père absent et une tante apathique. La seule personne qui leur permettrait de recouvrer un semblant de vie normale est le nouveau petit ami de leur mère. Deviendra-t-il leur héros ? Ou devront-ils s'en sortir seuls, comme ils l'ont toujours fait ?

Le roman se présente comme le récit que Matthew offre à sa cadette pour qu’elle puisse comprendre les événements de leur enfance. En suivant ainsi les pensées d’un adolescent (il vient d’avoir 18 ans quand il commence à écrire, il en avait 14 au moment des faits), on a vraiment l’impression de lire une histoire vraie. Et, même si ce n’est pas l’histoire de l’auteur, elle est sans doute – et malheureusement – vraie pour certains enfants.
On découvre ainsi l’horreur de leur vie quotidienne. Une horreur dont ni eux ni leur entourage ne prend réellement conscience. Après tout, ces enfants n’ont jamais fini à l’hôpital, ils ne peuvent donc être si maltraités que cela… L’auteur a bien réussi à retranscrire les sentiments qu’un enfant battu, ou même juste brimé, peut ressentir. Et elle nous amène aussi, implicitement, à nous poser cette question cruciale : est-ce que nous, nous serions intervenus face à ce genre de situation ?
Comme il s’agit d’un récit, presque de mémoires, il n’y a pas de jugement posé. Il n’y a pas vraiment de morale non plus, même si le jeune héros tente d’en donner une. Le style, d’ailleurs, correspond bien à la manière dont un jeune adulte de cet âge pourrait s’exprimer. Il n’y a pas de phrases ampoulées, le vocabulaire est celui du quotidien, sans tomber non plus dans la facilité.
Tout cela contribue à rendre le livre émouvant. Il ne fait pas pleurer, non, mais il donne juste à réfléchir sur la manière dont certains enfants sont traités… et sur celle dont on ferme les yeux.

mercredi 17 août 2011

De l’art de l’adaptation

La Môme Caoutchouc ne s’intéresse pas qu’aux chevaliers, les princesses ont une place très élevée dans la liste de ses personnages préférés. Elle a donc choisi cette semaine de lire Raiponse de Sarah Gibb.

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La plupart d’entre nous connaissent déjà l’histoire de cette pauvre fille enfermée dans une haute tour sans porte, à laquelle on ne peut accéder qu’en y grimpant… accroché à ses cheveux. Je me suis toujours dit que cela devait lui faire très mal, mais ce sujet n’est jamais évoqué dans le conte.

Cette adaptation ne fait pas exception à la règle mais elle m’a surtout plu par la beauté de ses illustrations.

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Des pages en couleurs emplies de détails sont suivies d’ombres chinoises dans lesquelles on reconnaît sans souci les personnages, qui reviennent ensuite, dans un nouveau déploiement de couleurs douves. Le graphisme entoure même, discrètement, le texte, qui peut ainsi s’entourer de quelques feuilles d’arbres en plein envol.
Les ombres concernent ainsi essentiellement la sorcière. Un personnage sombre et amer que jamais aucune couleur ne peut toucher.
La nature est omniprésente, ce sont autant d’arbres, de fleurs, de lierre ou d’animaux présents au fil des pages.

Le texte, quant à lui, ne se démarque pas spécialement. Il est parfaitement adapté à une petite fille, avec juste quelques mots qui demandent des explications pour augmenter leur vocabulaire (une myriade de lampes, par exemple).

Mais les images, elles, sont vraiment très belles.

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mardi 16 août 2011

On peut tout faire avec une plume

Je viens de terminer Petite Plume de Eran Kroband

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Voici ce qu’en dit la quatrième de couverture :

Ses ancêtres ont vécu pendant un siècle dans une vallée coupée du monde, où se mêlaient des Écossais émigrés et des Indiens Cheyennes. Mais un accident a détruit cette communauté de rêve, dont Petite Plume est le seul survivant. Quand il découvre l'Amérique des prédicateurs et des hamburgers, Petite Plume a dix ans, des cheveux noirs rebelles, un étrange accent gaélique et porte des tenues à la mode d'il y a cent ans. Il n'a jamais mangé de tablettes de chocolat, ignore la télévision et le téléphone, mais il cite La République de Platon et la Bible. Pour certains, Petite Plume est une créature du diable ; pour les autres, un nouveau messie. Surtout, Petite Plume sait ouvrir le coeur des hommes en délivrant une sagesse sans sermon. Son sourire persiste en nous.

Le style de l’auteur est plaisant, surtout au début. Il est léger et distrayant, utilise des images qui ne sont pas trop usées, et sait manier les rebondissements. Les premières pages condensent d’ailleurs, selon moi, le meilleur du livre. Cette rencontre entre des Cheyennes et des Ecossais du siècle dernier, coincés par hasard dans une vallée dont ils ne peuvent s’échapper, est particulièrement truculente.
On suit ensuite les pas du héros, Petite Plume, issus d’un monde oublié, en phase avec la nature. Confronté à la bêtise des hommes modernes, avides de possessions et de télévision, il s’adapte aussi facilement que s’il devait juste enfiler une nouvelle paire de mocassins.
De temps en temps, pourtant, il les considère de plus près, et émet son verdict avec une sagesse qu’on ne peut qualifier que d’ancestrale. Le plus souvent, ses sentences, pourtant simples et évidentes, amènent ceux qui l’entourent à revoir fondamentalement leur existence.
J’ai apprécié de voir les préceptes indiens prendre ainsi le devant de la scène, mais il faut bien avouer que le livre vire assez vite au grand guignol. Pourtant, même cela répond à une logique : ce sont les adultes de notre monde, hautement médiatique, qui utilisent la télévision et surenchérissent pour prouver qu’ils ont raison. Néanmoins, c’était sans doute un peu exagéré, et le roman y perd de sa fraîcheur. D’ailleurs, les personnages qui s’accumulent soudainement, à peine brossés en quelques lignes, ajoutent à cet effet de débordement. Comme si l’auteur avait soudain ouvert les vannes de sa créativité et n’avait plus su comment les refermer.

Au final, mon bilan est donc assez mitigé. J’ai l’impression que le livre n’a pas tenu ses promesses jusqu’au bout, même s’il reste très agréable à lire. Finalement, j’aurais peut-être préféré un ouvrage plus long, d’un autre style, qui se serait plus attardé sur l’adaptation de Petite Plume à notre monde… et réciproquement.

dimanche 14 août 2011

Hou, hou…

Et voilà un deuxième bonnet tricoté pour une tête encore plus petite.

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(vous croyez qu’un jour la Citrouille m’en voudra des bonnets que je lui aurai fait porter dans sa première année ? Après celui dont elle tient son surnom, que puis-je encore lui réserver ?) Jugez plutôt sur pièce (ou sur pattes)

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En tout cas, ce qui est sûr c’est que je ne suis pas une fan de crochet. Je ne me suis pas vraiment envolée de plaisir pour réaliser ces yeux, et je ne suis pas entièrement satisfaite de leur regard. Mais, après tout, je ne suis pas censée tout maîtriser dans les arts du fil, non ?

samedi 13 août 2011

Liter’action

Hum, hum, je ne suis décidément pas une fille raisonnable, c’est un fait maintenant établi.
Voilà que je surfe allégrement sur Livraddict, et que, au hasard des forums, je m’inscris à un challenge, qui va me faire lire plein de livres sur les vampires, à destinations des adolescents, d’ici la fin de l’année. Là encore, la punition n’est pas trop dure. Je parle de plus en plus de mes lectures sur ce blog, voilà qui devrait me motiver encore plus.

Mais j’ai fait pire…

Je me suis aussi inscrite pour des swaps littéraires (je sais, je sais, lancez sur moi vos foudres… ou vos livres, si vous en avez, ça fera mal aussi, mais je préfère)
D’abord un portant sur la littérature jeunesse

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depuis le temps que j’avais envie d’en faire un, c’était l’occasion rêvée.

Et puis, comme je suis une faible femme, je me suis aussi inscrite pour Read me, i’m fashion

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Je n’y connais absolument rien en mode, c’est l’occasion de me cultiver un peu, non ?

vendredi 12 août 2011

Chevaliers.. et autres

Le thème du centre aéré de la Môme Caoutchouc de ce mois d’août porte sur le Moyen Age. A elle donc, les châteaux, les chevaliers, et les princesses. Ce thème ne pouvait manquer de l’intéresser et, non contente de réclamer le droit de peindre elle aussi son épée comme les garçons, ma chère fille s’est rendue à la bibliothèque avec l’intention de trouver des livres sur le sujet.
Comme elle ne parvenait pas  dénicher ce qu’elle désirait, elle a pris d’elle-même l’initiative de demander aux bibliothécaires ce qu’elles avaient à disposition (et c’est là où je me dis que j’ai rempli une de mes tâches parentales : apprendre à mon enfant tout l’intérêt d’une bibliothèque)

Elle est repartie, entre autres, avec ce titre

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L’histoire mystérieuse d’un château fort de Jim Pipe.

Et je dois dire que cet ouvrage est particulièrement intéressant. Surtout parce qu’il cumule plusieurs niveaux de lecture.
Il y a d’abord la partie purement informative, quelques lignes, accompagnées d’images, sur les principaux aspects de la vie de château : les banquets, les chevaliers…
Mais chaque page comporte quelques petites questions supplémentaires, de celles que l’on pourrait se poser, et y répond de manière succincte.
On y trouve aussi des objets cachés, de nouvelles questions dont les réponses ne seront délivrées qu’à la fin, et, cerise sur le gâteau, la quête d’un assassin. Au fil des pages, une histoire se dessine en effet, et il s’agit de rassembler les indices pour résoudre l’enquête. Il y a même un jeu de l’oie en fin d’ouvrage !

Vu l’âge de la Môme Caoutchouc, je ne me suis pas aventurée avec elle dans les dédales de cette quête, et me suis contentée des informations, simples et adaptées à son âge. J’ai cependant dû ajuster quelque fois le vocabulaire pour lui expliquer les termes utilisés.

Voilà donc un nouveau titre qui me permet de participer au

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jeudi 11 août 2011

Tempus fugit

J’ai toujours dit que je préférais choisir un livre épais plutôt qu’un ouvrage mince : je lis vite, et j’aime autant un ouvrage qui “me fasse de l’usage”.
Cependant, je n’apprécie pas pour autant qu’un auteur fasse du remplissage.

Quand je lis Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi, de Catherine Pancol, je soupèse d’abord ce troisième tome avec délectation. Mais je suis désolée de constater ensuite que l’auteur a surtout étalé son vocabulaire. Je ne trouve pas que de longues listes énumératives soient utiles. Quand elles sont répétées à l’envi, elles finissent même par provoquer un effet de saturation proche de l’écœurement. J’ai lu le livre jusqu’au bout parce que je m’étais attachée aux personnages, mais alors qu’elle fait traîner l’intrigue tout au long des 800 pages, la fin est expédiée en quelques lignes. Et ce contraste est doublement déplaisant, je trouve. On sent pourtant qu’il y a encore matière à raconter une suite…

Pour me consoler, j’ai relu Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, que j’ai savouré comme un petit bonbon. Il est certes moins épais, mais j’ai pris plaisir à prendre du temps avec lui, justement.

Enfin, je me suis décidée à découvrir Le Goût des pépins de pomme. Ce livre est allemand, et une certaine lenteur en ressort (comme souvent pour les films de ce pays). Il ne s’y passe finalement pas grand-chose, mais j’y ai suivi avec plaisir les pas de l’héroïne, une bibliothécaire collectionneuse de mots, un peu perdue dans sa vie. Il est surtout question de femmes dans l’ouvrage : sa grand-mère, sa mère, ses tantes, sa cousine… On y parle même de ce qu’il advient d’un tricot quand on perd la mémoire, et comment ces ouvrages peuvent devenir des créations protéiformes.
J’aime bien quand je croise un personnage qui tricote dans un livre, un peu comme s’il me faisait un signe de l’aiguille.
Ce livre a un goût de souvenirs d’enfance, et rappellera sans doute à nombre de lecteurs leurs propres vacances passées chez leurs grands-parents. Il a constitué une pause agréable.

Au final, je me rends compte que les meilleurs livres ne sont pas forcément les plus gros. Il faut avant tout qu’ils soient bien remplis.

mardi 9 août 2011

Petite tête

Et voilà un premier bonnet fini, un.

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tete (quoi de plus normal que de porter un bonnet avec un petit t-shirt ?)

J’ai utilisé une laine plus fine que celle du modèle, ce qui fait que j’ai pu respecter le patron (cinq chevaux, comme l’âge de la Môme Caoutchouc) en diminuant juste le nombre de rang en jersey du départ (le patron était pour une taille adulte).
Après coup, je regrette juste de ne pas avoir créé un dégradé de rose pour le jacquard, je pense qu’il aurait été encore plus joli ainsi. Il faut croire que je commence à vouloir innover sur la couleur…

jeudi 4 août 2011

Préparons l’automne… et l’hiver

Ces temps-ci, j’arrive à me dégager un peu plus de temps pour le tricot. Et, forcément, j’y reprends de plus en plus goût. Pendant nos vacances, j’ai même fait passer le trajet plus vite en tricotant en voiture (ce qui n’est pas dans mes habitudes, pourtant).

Voici donc Blue Normandy, un petit gilet en coton tout doux et tout léger, pour une demoiselle qui l’est tout autant (pourl e deuxième adjectif, en tout cas)

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La laine vient de chez Biscotte, le modèle de la Droguerie paru dans Modes et Travaux (il se fait d’une seule pièce, sans couture, tout ce que j’aime) et le bouton… de mes blanches mains et de pâte Fimo.

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Et puis, comme l’automne se prépare, j’ai aussi commencé à tricoter les bonnets de mes petites têtes. Pour une fois, je ne serai pas en retard.

Histoire de continuer à prendre un peu d’avance, je me suis aussi inscrite à un swap (ça faisait longtemps). Cette fois, c’est un échange international de chaussettes de Noël tricotées (et éventuellement remplies). J’adore la Noël, j’ai toujours adoré ces chaussettes suspendues aux cheminées… Je ne pouvais pas résister. En plus, l’échange s’annonce animé puisqu’il est prévu (et obligatoire) de communiquer régulièrement sur le forum qui lui est dédié. Le manquement à cette règle entraîne une exclusion. Voilà qui devrait permettre de vraiment bien connaître ses swappées.