mercredi 12 novembre 2014

Charlie and the Toy Shop Gang

 Charlie and the toy shop gang - level 2 par Finnie

Voici un livre pour enfants que je me faisais fort de découvrir avec mon aînée de 8 ans, qui est toute contente de revenir chaque semaine de l'école en ayant appris de nouveaux mots d'anglais.
Nous nous sommes donc installées confortablement, entourées de coussins, et avons glissé le CD dans le lecteur. Il faut quelques instants, qui lui ont semblé long, avant que l'histoire ne débute réellement. Au début, elle suivait le récit avec intérêt, tentant de reconnaître sur les illustrations les personnages qui étaient cités. Ces images sont d'ailleurs vives et résument assez bien l'action. J'ai d'ailleurs choisi de ne pas "traduire" le texte pour ma fille, de voir ce qu'elle comprenait juste avec ce qu'elle entendait et ce qu'elle voyait.
J'ai peut-être commis une erreur car elle s'est assez vite désintéressée du livre, perdue dans les phrases qui s'enchaînaient sans qu'elle puisse réellement suivre ce qu'il se passait. Il faut dire que, même si la voix de la lectrice est très professionnelle, elle peut parfois paraître un peu plate, manquer de relief et de sentiments, ce qui n'aide pas réellement un jeune auditeur à entrer dans l'histoire.
Il est également - et même presque certainement - possible que ma fille soit encore un peu jeune pour réellement comprendre un texte en anglais sans plus d'accompagnement (je lui ai déjà lu des textes en anglais, mais en les traduisant au fur et à mesure de la lecture)
Néanmoins, l'histoire s'adresse plutôt à des jeunes lecteurs, donc j'imagine que vers 10-11 ans, ils seraient plus à même de vraiment en profiter.

mardi 28 octobre 2014

Endgame, l'appel

J'ai eu la chance de lire en avant-première Endgame, l'appel de James Frey
Malheureusement, cela signifie également que la version que j'ai eue entre les mains ne me permettait pas de tenter de résoudre les énigmes codées intégrées dans les versions mises en vente : pas de chasse au trésor pour moi, juste une lecture.


4ème de couverture :
ENDGAME EST UNE RÉALITÉ. ENDGAME A COMMENCÉ.

Douze jeunes élus, issus de peuples anciens. L'humanité tout entière descend de leurs lignées, choisies il y a des milliers d'années. Ils sont héritiers de la Terre. Pour la sauver, ils doivent se battre, résoudre la Grande Énigme.
L'un d'eux doit y parvenir, ou bien nous sommes tous perdus. Ils ne possèdent pas de pouvoirs magiques. Ils ne sont pas immortels. Traîtrise, courage, amitié, chacun suivra son propre chemin, selon sa personnalité, ses intuitions et ses traditions.
Il n'y aura qu'un seul vainqueur.

Une quête survoltée aux quatre coins du globe, menée par la plume nerveuse d'un grand auteur. Addictif !

Au-delà d'une lecture intense, ce livre cache dans ses pages une super-énigme composée de codes et indices imaginés par de grands cryptographes. Menez votre propre quête en tentant de la résoudre. Déchiffrez, décodez et interprétez. Le premier d'entre vous qui y parviendra gagnera une véritable fortune en pièces d'or (Lire les règles du jeu Endgame sur www.endgamerules.com).

En parallèle de cette quête, un jeu mobile novateur conçu par le laboratoire Niantic de Google permet de jouer à Endgame dans le monde réel, en choisissant une lignée et en affrontant d'autres joueurs.

LISEZ LE LIVRE. TROUVEZ LES INDICES. DÉCRYPTEZ L'ÉNIGME.



Ce livre suit les trajectoires de plusieurs personnages, issus de lignées ancestrales, entraînés pour survivre et abattre leurs adversaires.... Ce sont des jeunes gens, entre 13 et 21 ans, ils n'ont qu'une version tronquée de la vie : certains n'ont vécu que pour leur entraînement, d'autres ont essayé malgré tout de mener une vie normale.
Très rapidement, certains personnages sortent du lot. Il est d'ailleurs presque un peu énervant que le personnage le plus charismatique, celui qui provoque le plus l'identification, soit une Américaine sportive mais bonne élève, la plus "normale" de tous les concurrents d'Endgame. Je crois que j'aurais préféré suivre de plus près un personnage un peu moins lisse, même si ses acolytes sont suffisamment surprenants pour compenser.
Les épreuves s'enchaînent donc pour eux, tout comme les règlements de compte. Car il ne peut y avoir qu'un seul survivant dans leur "jeu" étrange (oui, cela fait penser à Hunger Games ou à Battle Royale. Même si l'histoire est bien différente). J'ai souvent eu l'impression que les héros se laissaient plus porter par ce qui leur arrivait qu'ils n'en étaient acteurs, que les choses étaient même presque trop faciles pour eux. Pourtant, ils affrontent des événements difficiles à surmonter (explosions, combats... et même l'amour) mais je n'ai jamais réellement eu l'impression qu'ils étaient en danger. Avec un bémol toutefois : certains d'entre eux peuvent mourir de manière totalement inattendue (oui, même ceux qui sont le plus mis en avant).
Cet ouvrage se lit vite, on est porté par le courant de l'action, on voyage avec les personnages en tentant de comprendre ce qu'il se passe. La fin de ce premier tome (car une suite est attendue) pose d'ailleurs plus de questions qu'elle n'apporte de réponses. Ce qui donne en général plutôt envie de lire la suite... comme c'est le cas pour moi. En décembre 2014, février 2015 et juin 2015, trois nouvelles seront publiées en format numérique. Elles apporteront des éclaircissements sur trois des douze héros du livre. Les autres tomes devraient sortir en octobre 2015 et 2016... occasionnant à chaque fois une nouvelle chasse au trésor.
Même si ce roman n'est pas un coup de cœur, je conseillerais ce livre aux amateurs de mystère, de suspense et d'action... et à tous ceux qui n'ont pas peur de l'hémoglobine.

Lisez les premières pages ici : 




lundi 20 octobre 2014

Photos d’automne

 

Dans mon jardin, il y a

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des fleurs de thé

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des chardons

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des roses

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des fleurs qui se dressent parmi les feuilles mortes

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et des citrouilles qui se transforment en princesse pour leur anniversaire

lundi 6 octobre 2014

Gilet d’automne

Et voilà un petit gilet automnal pour la Môme Caoutchouc, d’après le modèle Belle

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En utilisant les restes de pelotes, je suis en train de réaliser un deuxième gilet pour la Citrouille sur le même modèle

lundi 29 septembre 2014

Tant que nous sommes vivants

Voilà un titre qui sonne bien pour recommencer à remplir un peu ce blog, qui était en cure de sommeil depuis cet été : Tant que nous sommes vivants est surtout le titre d'un roman de Anne-Laure Bondoux.
Couverture Tant que nous sommes vivants

4eme de couverture : "Nous avions connu des siècles de grandeur, de fortune et de pouvoir. Des temps héroïques où nos usines produisaient à plein régime, et où nos richesses débordaient de nos maisons.
Mais un jour, les vents tournèrent, emportant avec eux nos anciennes gloires. Une époque nouvelle commença. Sans rêve, sans désir.
Nous ne vivions plus qu'à moitié, lorsque Bo entra, un matin d'hiver, dans la salle des machines."
Folle amoureuse de Bo, l'étranger, Hama est contrainte de fuir avec lui. Commence alors pour eux un fabuleux périple à travers des territoires inconnus. Leur amour survivra-t-il à cette épreuve ? Parviendront-ils un jour à trouver leur place dans ce monde ?


Déjà, je peux vous dire que j'adore la couverture de ce titre, qui correspond parfaitement à son contenu. Ce livre est plein de poésie, de zones d'ombre, de voyages... et même d'éléments mystiques.
Je ne résiste pas au plaisir de vous en noter la première phrase "Nous avions connu des siècles de grandeur, de fortune et de pouvoir." J'ai beaucoup apprécié la manière dont ce roman commence, avec ce narrateur en "nous" qui nous raconte une histoire qui concerne tout un monde.
Il y a un formidable courant d'optimisme dans ce livre, avec ces personnages qui ne se laissent pas abattre malgré ce qu'ils peuvent traverser (et tous les épisodes de ce roman ne sont pas tendres). L'aspect magique de certaines de leurs aventures donne à ce roman un petit aspect conte de fées, qui n'était pas non plus pour me déplaire. Mais... mais j'ai parfois eu l'impression que l'auteur était restée à la surface de certains éléments. Le passé des personnages, leurs motivations profondes, restent parfois cachés. Comme si, une fois que l'histoire a pris un chemin, les autres sentiers étaient fermés par des ronces infranchissables et oubliés dans l'ombre. J'ai parfois trouvé ça un peu frustrant (je n'aime pas qu'un personnage disparaisse sans que je sache ce qu'il advint de lui. Je sais, la vie fonctionne ainsi, mais les livres permettent de transcender la vie, non ?)
Sinon, ce livre est bien écrit, et si je n'ai pas aimé ces disparitions, c'est sans doute parce que je m'étais attachée aux personnages, ce qui est plutôt un gage de réussite en général. Je pense même que c'est voulu par l'auteur, si je m'arrête sur cette autre phrase tirée de son texte "Existe-t-il, s'interrogea-t-elle, un endroit où nous attendent ceux qui nous manquent ?"

samedi 26 juillet 2014

Vieux, râleur et suicidaire, la vie selon Ove

Généralement, j'apprécie assez l'humour de la littérature nordique. Le titre de Fredrik Backman, Vieux, râleur et suicidaire, la vie selon Ove, ne fait pas exception à la règle.

 Couverture Vieux, râleur et suicidaire : La vie selon Ove

4ème de couverture :
« Ove et le chat se sont rencontrés un matin à six heures moins cinq. Le chat a détesté Ove sur-le-champ. Le sentiment était plus que réciproque »
Dans le lotissement où il vit depuis quarante ans, Ove est connu pour être un râleur de la pire espèce. Mais depuis qu'il est sans travail, il se sent seul et inutile. Il erre dans sa maison, fait des rondes de quartier pour relever les infractions des habitants. Jusqu'au jour où, las de cette routine, il décide d'en finir. Corde au cou, debout dans le salon, il est prêt à passer à l'acte...
C'est sans compter l'arrivée de nouveaux voisins et d'un chat abandonné. Interrompant involontairement ses tentatives de suicide, ceux-ci vont peu à peu pousser Ove dans ses derniers retranchements et le ramener à la vie !
Tel un chat de gouttière amoché et craintif, à la fois drôle et touchant, Ove réveille l'instinct protecteur qui sommeille en chacun de nous. Mais attention, il griffe !


Ce livre interpelle dès son titre, qui m'a d'abord fait penser à Petits suicides entre amis d'Arto Paasilinna.  On suit cette fois un personnage qui, de prime abord, n'a rien de sympathique. L'une des occupations favorites de Ove est ainsi de faire le tour de son quartier et de noter sur un carnet les références des plaques d'immatriculations des voitures garées pour vérifier que personne ne reste plus de 24 heures sur un même emplacement, conformément au règlement. Il a par ailleurs un certain nombre d'idées préconçues sur la manière dont les choses doivent être faites ou les voitures qui méritent ou non d'être conduites. 
Pourtant, au gré des pages, alors que ce personnage se rappelle par moments ses jeunes années, on en vient à mieux le connaître... et à mieux l'apprécier. D'ailleurs, l'auteur ne cherche jamais à le critiquer ni à le présenter sous des traits détestables. Il y a beaucoup de verve et d'humour dans la description de ce misanthrope maniaque. Le récit alterne donc les flash-backs sur la vie d'Ove et sa rencontre avec de nouveaux voisins plutôt envahissants (lesquels comptent un chat pelé, un maladroit chronique et une femme enceinte au bord de la crise de nerfs). 
Le texte compte aussi de réels moments de tendresse, notamment quand il s'attarde sur la relation qui lie Ove à sa femme. Cet amour est vraiment très beau et très touchant. 
Bref, en alliant un humour caustique et une vraie tendresse, cet ouvrage est un pur moment de bonheur. Parfait pour passer un bon moment !

lundi 21 juillet 2014

Travaux d’été

Pendant cette année chargée (très chargée), je n’ai pas complètement perdu la main… ni les aiguilles.

La preuve en images

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Un petit color affection que j’affectionne beaucoup

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Et aussi un pull pour ma citrouille

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