mercredi 2 novembre 2011

L'ombre du vent

Voilà encore un livre que je n'aurais pas lu sans les critiques trouvées sur internet.


4ème de couverture : Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, " ville des prodiges " marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y " adopter " un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets " enterrés dans l'âme de la ville " : L'Ombre du Vent.


L'Ombre du vent de Carlos Ruis Zafon prouve une fois de plus que les auteurs ibériques ont un certain talent de conteur. Je ne peux m'empêcher de comparer ce livre à celui de Arturo Peres Reverte que mon cher et tendre m'a fait découvrir. On y retrouve le même sens du détail, de l'écriture fouillée et documentée, et ces ambiances un peu sombres et profondes.
J'ai apprécié le style de l'auteur. Voilà un livre qui me change des romans jeunesse, avec une écriture parfaitement maîtrisée. Malheureusement pour moi, ou pour lui, comme je lis entourée de deux louloutes très actives, j'ai parfois du mal à bien me concentrer sur les lignes que je parcours, et à leur procurer toute l'attention requise.
Néanmoins, j'avais deviné les principaux rebondissements bien avant la fin du livre (bon, pour être honnête, j'en avais même imaginé d'autres supplémentaires. Je ne lis peut-être pas beaucoup de polars, mais j'ai regardé un peu trop de films et séries policières. Du coup, je suis très très méfiante sur les indices semés dans une histoire, et assez rapide à relier A et B). Et, justement, très vite ce livre devient une sorte d'enquête, et c'est là que j'ai un peu décroché. Surtout que quelques invraisemblances (vous en connaissez beaucoup, vous, des médecins capables de diagnostiquer une grossesse une semaine après l'acte, et juste avec une auscultation ? Cela dit, je ne suis pas toubib, c'est peut-être possible, mais c'est un peu gros quand même) ont gêné ma lecture.
Ajoutez à cela des personnages secondaires qui sont un peu comme des ombres mouvantes, et sur lesquels on ne peut jamais se reposer parce qu'ils changent tout le temps…
Ce livre est bien écrit, très bien écrit même, et il plaira sans doute aux amateurs de ce style de littérature. Pour moi, mon bilan reste assez mitigé.

mardi 1 novembre 2011

Top Ten Tuesay : auteurs

Alors, d'après vous, qui sont les dix auteurs qui prennent le plus de place dans ma bibliothèque ?
C'est le sujet du Top Ten Tuesday de cette semaine, et il y a sûrement de quoi dire…

Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini.
Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Iani.


- Stephen King : même si j'ai lu à peu près tout ce que cet auteur a écrit, je ne possède pas tous ses livres. Mais les sept tomes de La Tour sombre ont une place de choix sur mes étagères… en compagnie de quelques autres titres.

- Diana Gabaldon. Je suis une adepte de la série Le Chardon et Le Tartan, que je n'achète qu'en livres de poche (et j'attends d'ailleurs désespérément qu'ils sortent de nouveaux tomes, il serait temps, non ?). Comme chaque grand format fait deux formats poche, je dois en être à plus d'une douzaine de titres rangés par ordre.

- Daniel Pennac. Ah, la saga Malaussène… ce fut la première fois que j'ai acheté un coffret de plusieurs tomes d'un auteur d'un seul coup. Et j'aime assez aussi ces autres ouvrages (notamment celui sur la lecture au sens large).

- JK Rowling. Quoi, vous croyez que j'allais l'oublier ? Sept livres de Harry Potter, commencés en poche et finis en grand format (oui, là, je n'avais plus la patience d'attendre, ce qui ne m'arrive pas souvent), ça prend de la place, non ?

- Maeve Binchy. J'ai à peu près tous ses livres sortis en poche (sauf les recueils de nouvelles purs et durs). Je trouve toujours que ses personnages se laissent trop malmener par la vie et devraient réagir plus, et pourtant j'aime bien ses descriptions d'une Irlande rurale dans les années 60.

- Barbara Kingsolver. C'est une histoire d'amour qui a commencé par hasard, je cherchais un livre de Stephen King à la bibliothèque, cet auteur était rangé à côté, et j'ai lu L'Arbre aux haricots. Tous ses livres ne me plaisent pas toujours autant, mais j'en possède quand même un certain nombre.

- Cécile Aubry. Ca peut paraître bizarre, mais je possède toute la collection des livres sur Belle et Sébastien (oui, oui, même les tout derniers, où il n'y a plus que Sébastien… sans Belle). Ma grand-mère m'a offert les premiers quand j'étais enfant (à chaque grande vacance que je passais chez elle, je trouvais un tome sur l'oreiller en allant me coucher) et je les aime avant tout pour cette histoire de partage.

- Terry Pratchett : je suis loin, très très loin d'avoir fini toute la collection des annales du Disque Monde, mais j'en possède quelques-un, plus des ouvrages annexes dont certains ne sont plus édités, plus un beau livre illustré que mon mari m'a offert… Je peux être très collectionneuse quand je m'y mets.

- Schultz. Mais si, voyons, l'auteur de Snoopy. Quand on parle de collection… Là aussi, je me suis calmée avec le temps, mais j'avais commencé une jolie collection de livres de et sur cet auteur.

- Orson Scott Card. Entre la saga Ender (qui, techniquement, appartenait à mon mari) et Les chroniques d'Alvin le faiseur, je possède aussi quelques tomes de cet auteur.

L'air de rien, je me rends compte qu'il y a encore d'autres auteurs, dont je pourrais vous parler, et que je possède en nombre. Pour une fois, voilà un top ten que je n'ai pas eu de mal à remplir...