samedi 28 janvier 2012

Swap régalons-nous

Entre la galette des rois et la chandeleur, il reste quoi pour les gourmands ? Le swap “Régalons-nous”, où je m’étais dépêchée de m’inscrire. J’ai reçu ce matin le colis envoyé par AnneP

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Vous voyez là l’ensemble des colis, je les sortais un à un du paquet, ébahie par leur nombre. Et la môme caoutchouc n’a pas manqué cet événement, dans l’attente, peut-être, de quelque chose pour elle aussi.

J’ai donc été bien gâtée, de la lecture

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- un livre de Roald Dahl que je n’avais jamais lu (et que je pourrai donc lire à la Môme Caoutchouc dans quelques années). j’aime beaucoup l’imagination de cet auteur
- un livre de Ken Follet dont je viens justement de me procurer les Piliers de la terre. Je pourrai ainsi comparer son écriture sur des registres différents.
- Pourquoi j’ai mangé mon père, un livre intéressant, que je connaissais déjà
- God save the Cook, un livre de cuisine anglaise. On envisage d’aller passer quelques jours à Londres cette année, il tombe donc très bien !

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Un marque –page qui peut aussi servir de règle (et inversément), du chocolat que je suis en train de grignoter en rédigeant ce post, des moules à biscuits “à accrocher au bord des tasses”, une cuillère à faire fondre dans du lait, et des moules à cupcakes très jolis (j’ai hâte de les utiliser)

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Un joli broc rempli de Chai Latte (je n’en avais jamais bu et j’ai goûté ce matin, j’ai bien aimé ce mélange de goût entre le thé et le chocolat au lait) et une tasse qui se réveille en même temps que nous le matin en changeant de couleur ! (je n’ose jamais envoyer de mugs dans les colis, j’ai toujours peur qu’ils soient cassés, et celui-là est bien arrivé en bon état)

Bref, un très jolis colis, bien rempli, sans oublier un joli carnet mauve et une recette qu’il va absolument falloir que je teste !

vendredi 27 janvier 2012

Quand j'étais Jane Eyre

Voilà un livre que j'ai reçu en partenariat avec Newsbook et les éditions La Table Ronde, que je remercie vivement.
Quand j'étais Jane Eyre de  Sheila Kohler  est une biographie romancée de Charlotte Bronte, auteur de… Jane Eyre.



4ème de couverture : Dans le calme et la pénombre, au chevet de son père qui vient de se faire opérer des yeux, Charlotte Brontë écrit, se remémore sa vie, la transfigure. Elle devient Jane Eyre dans la rage et la fièvre, et prend toutes les revanches : sur ce père, pasteur rigide, désormais à sa merci, sur les souffrances de son enfance marquée par la mort de sa mère et de deux sœurs aînées, sur sa passion malheureuse pour un professeur de français à Bruxelles, sur son désespoir face à son frère rongé par l'alcool et la drogue, sur le refus des éditeurs qui retournent systématiquement aux trois sœurs Brontë leurs premiers romans, envoyés sous pseudonyme.


Des soeurs Bronte, j'ai lu Jane Eyre et Les Hauts de Hurlevent. Un peu comme tout le monde, je pense. Je n'ai par contre jamais lu les livres de Anne Bronte, j'oublie d'ailleurs toujours qu'il y a une troisième sœur. J'avais lu il y a quelques années une biographie de ces soeurs, donc j'étais déjà un peu au courant de leur histoire. Entre un père pasteur, une mère morte alors qu'elles étaient jeunes, un frère perdu et des tentatives hasardeuses et vaines de travailler comme gouvernantes, on peut dire que leur vie ne fut pas très joyeuse.
Les faits qui ont composé leur vie sont aussi cités dans ce roman, même s'il est plus centré sur leur volonté d'écriture, quoi qu'il arrive, et un peu sur la rivalité littéraire entre ces soeurs aux succès divers.
Il semble donc qu'elles s'astreignaient à une discipline quotidienne – que j'admire – pour produire leurs œuvres. En lisant, on a un peu l'impression, par moments que c'est un devoir qu'elles se donnent et puis, soudain, la passion de l'écriture réapparaît et on les sent habitées par les histoires qu'elles créent.
L'auteur s'est véritablement bien documenté sur les vies des trois sœurs et les anecdotes ont le souffle de la vérité. Il s'agit évidemment d'un roman : nul ne saurait dire quelles paroles échangèrent réellement ces soeurs, ou ce qu'elles ressentaient dans le secret de leur cœur, mais le tout est assez réaliste pour être crédible. D'ailleurs, l'auteur, ici, n'a pas pris de grande liberté, se contentant souvent de ce qu'elle pouvait extrapoler à partir des biographies existantes ou des lettres des soeurs.
Je trouve toujours ça intéressant de connaître un peu mieux des auteurs. Ca ne parle pas toujours en leur faveur, mais on a l'impression de les comprendre un peu mieux. Le mode de vie passé ajoute ici une touche bienvenue à toute cette histoire. D'ailleurs, j'ai bien envie de me replonger dans les œuvres des trois soeurs, de relire celles que j'ai parcourues adolescentes et que je n'ai jamais relues depuis…
Si le livre est centré sur Charlotte, elle n'est pas la seule à s'exprimer dans les pages. Ponctuellement, la voix d'une de ses soeurs ou d'un personnage secondaire s'exprime au premier plan, apportant un autre éclairage sur ce qui se passe. Ce changement de voix m'a un peu perturbée au début, mais je m'y suis faite assez vite. Je pense qu'il apporte encore plus de véracité à l'ensemble, et qu'ai aurait sans doute été perturbant, finalement, de voir Charlotte Bronte parler d'elle-même tout du long.
Voilà donc un roman qui m'a appris plein de choses sans être une pénible leçon. Ni long, ni ennuyeux, il fera découvrir à tous ceux qui le veulent la vie étrange de ces soeurs écrivains. En plus, il faut le dire, il est très bien écrit et je vais sans doute tenter de lire d'autres romans de cet auteur (dont peu, au final, ont été traduits en français)

jeudi 26 janvier 2012

Wicca

De Cate Tiernan, je n'avais lu qu'Immortels. L'histoire était intéressante, mais c'était loin d'être un coup de cœur pour moi. J'ai pourtant eu envie de retenter l'expérience de cet auteur à l'occasion du challenge ABC, et j'ai lu Wicca


4ème de couverture : Je sens quelque chose en moi, quelque chose que je ne comprends pas. Je perçois le monde d'une façon nouvelle. Et j'ai des pouvoirs "magyques". Parfois, cela me fait peur. Je n'ai jamais choisi d'apprendre la sorcellerie. Mais je commence à me demander si ce n'est pas elle qui m'a choisie...

Autant être précise tout de suite, vu les multiples éditions de ce roman. La version que j'ai lue s'appelle L'Éveil de Morgane et ne compte donc que le premier tome repris dans l'ouvrage Wicca (qui en compile 3).
Le roman est donc assez court (tellement, même, que je suis restée sur ma faim).
On y fait la connaissance de Morgane, une jeune fille "de bonne famille bien comme il faut", qui va à la messe avec ses parents,dans une petite ville où tout le monde se connaît, etc. Son univers américain est bien rangé et bien ordonné (je suis sûre qu'elle porte des socquettes blanches !).
Et puis un nouvel élève vient perturber cet univers bien rangé. Il dégage un magnétisme auquel peu de personnes résistent et il a l'air bien décidé à se faire de nouveaux amis. Tellement même qu'il ne tarde pas à convier de nombreux élèves à l'occasion d'une fête wiccane, dans le but de créer "un cercle".
Je connaissais un peu la wicca (j'ai vu Buffy, aussi !) mais ce n'a pas l'air d'être le cas des adolescents du livre, qui la découvrent donc au fur et à mesure. Et, comme par hasard, l'héroïne se révèle très très douée dans ce domaine.
Bizarrement, et cela ne ressort peut-être pas dans ma critique, j'ai bien aimé ce livre. Bon, je l'ai lu aussi dans la salle d'attente chez le médecin, alors c'était parfait pour s'évader sans trop se concentrer.
Les personnages sont peut-être un peu trop dessinés à gros traits, mais j'imagine que leurs caractères se précisent dans les tomes suivants. Je n'ai toujours pas compris certains revirements d'amitié, un peu trop rapides, cependant. Et il y a une certaine part de mystère (il reste difficile de définir si ce sorcier si amical est bien ou mal intentionné…).
J'avoue que j'ai bien envie de lire la suite, en espérant que les défauts de ce premier tome s'estompent (j'espère un peu plus de profondeur à l'histoire, notamment)
Le style est très fluide, et se lit donc très vite, le rythme des événements est assez rapide… et ce livre m'a donné envie de me documenter un peu plus sur la wicca (mais les sources d'information ne semblent pas toujours très fiables apparemment).

lundi 23 janvier 2012

La mort, j'adore… ou pas

C'est assez rare que je ne termine pas un livre, et c'est pourtant ce qui s'est passé avec La mort j'adore de Alexis Brocas… saison 2.

4ème de couverture : Alléluia, Clémence est de retour ! Toujours complexée, toujours flanquée d'Elo la " zombie bimbo ", mais forte de nouveaux pouvoirs, notre lycéenne démone entame une terminale d'enfer - et pas seulement à cause du Bac. Entre sa résurrection, son séjour linguistique en Angleterre et sa reconquête du beau Ronald, elle a fort à faire., d'autant plus que ses maîtres démoniaques lui ont confié une mission d'envergure : éliminer les derniers anges restés sur Terre. Mais cette fois, Clémence jouera avec un coup d'avance sur ses nombreux ennemis. Cette fois, ce n'est pas elle qui mourra au bout de ta nuit. A moins que ce ne soit - encore - qu'un gigantesque piège...


J'ai peut-être pris un mauvais démarrage dès le départ avec cet ouvrage puisqu'il n'y avait que le tome 2 à la bibliothèque et que j'ai donc loupé le premier volet avec la présentation des personnages. C'est toujours dérangeant, en fait, de rentrer dans une histoire en cours, même si un court résumé nous permet de savoir un peu ce qu'il s'est déjà passé.
On a donc affaire à Clémence, née ange mais envoyée chez les démons pour y servir d'espion… sans le savoir. Elle est ensuite envoyée sur terre sans se souvenir de sa réelle identité. Déjà, tout cela est bien compliqué. Au moins, dans le tome 2, elle sait qui elle est.
Et ce qu'elle est, c'est une ado grasse et sans grâce (c'est ainsi qu'elle se décrit, et dans des termes nettement moins poétique), très encline à la violence, un peu amoureuse et qui ne fait pas dans la dentelle. Il est donc assez difficile de s'attacher à ce personnage. On ne peut ni la plaindre, ni l'apprécier. C'est sans doute l'une des raisons pour laquelle j'ai eu tant de mal à avancer dans son histoire.
Et cette histoire, justement, est celle de Clémence, revenue sur Terre après sa mort, pour accomplir une mission tout en poursuivant un but personnel… Ca ne vous semble pas clair ? Et bien tout le roman est ainsi. L'auteur nous donne des bribes d'informations sans jamais aller vraiment plus loin. Par exemple, Clémence n'arrête pas de dire "surtout, il ne faut pas que je pense à mon but secret, sinon mes ennemis pourraient lire dans mes pensées". Toutes les 5 pages, ça devient lassant !
A part ça, le style se veut jeune, avec un vocabulaire volontairement peu recherché, des tripes qui explosent un chapitre sur deux et une violence gratuite, sans doute normale pour une démonte, mais qui en devient écœurante.
Il y a de l'humour, pourtant, j'ai même trouvé ça drôle… les premières pages. J'ai abandonné après un gros tiers du roman, mais je sais que d'autres ont beaucoup aimé. Disons que là, ce n'était pas pour moi.